DCB/DBC Mobile beta
+

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

THOMSON, EDWARD WILLIAM – Volume IX (1861-1870)

décédé le 20 avril 1865 dans le canton d’York, Haut-Canada

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

BARRETT, MICHAEL, médecin et professeur, né le 16 mai 1816 à Londres, fils de Michael Barrett et de Frances Scott ; il épousa Ellen McCallum, et ils eurent quatre fils et deux filles ; décédé le 26 février 1887 à Toronto.

Michael Barrett fit la plus grande partie de ses études primaires à Caen, en France. Son père, un barrister anglais, décida d’immigrer dans le Haut-Canada avec sa famille en 1833. Michael habita un certain temps à Penetanguishene, où il servit comme marin et s’occupa de pêche et de commerce à la baie Géorgienne. Il enseigna par la suite à Newmarket où il se rangea du côté des Loyalistes pendant la rébellion de 1837. Vers la même époque, son père alla s’installer à Natchez, Mississippi, et Michael l’y rejoignit un peu plus tard.

Barrett revint au Haut-Canada vers 1843 et étudia le droit pendant deux ans à Toronto. En 1845, il fut nommé second maître d’anglais à l’Upper Canada College et directeur adjoint de l’internat. Par la suite, il devint premier maître d’anglais et enseigna aussi le français et la géographie ; toutefois, il finit par concentrer principalement son enseignement sur la physiologie, la chimie et l’anatomie. Il maintiendra des relations actives avec le collège pendant 35 ans. En 1846, il entra au King’s College où il décrocha un baccalauréat ès arts en 1849 et où il étudia aussi la médecine (en 1853, il devait obtenir une maîtrise ès arts de l’University of Toronto). Le Medical Board de la province lui accorda une licence de pratique en 1852 et le Victoria College lui décernera, en 1855, un doctorat honorifique en médecine.

En 1852, Barrett se joignit à la Toronto School of Medicine, alors dirigée par John Rolph*, et y donna des cours de chimie et de jurisprudence médicale. L’école s’affilia au Victoria College de Cobourg en 1854, en tant que faculté de médecine de cette dernière. Barrett était au nombre des cinq professeurs de la nouvelle faculté.— 11 devint membre du « sénat » de l’University of Toronto en qualité de représentant de la Toronto School of Medicine en 1855 et le demeura environ six ans. En 1856, à la suite d’une querelle entre Rolph et les membres de son personnel, ceux-ci, y compris Barrett, rompirent avec Rolph et fondèrent une école indépendante privée, qui conserva le nom de Toronto School of Medicine et s’affilia à l’University of Toronto. À l’université, Barrett remplit les fonctions d’examinateur en médecine et en lettres à la fin des années 1850 et au début des années 1860, et, après 1862, celles d’examinateur en physiologie et en anatomie comparée pendant environ cinq ans. Il poursuivit l’enseignement à l’école de médecine jusqu’à sa mort, succédant au docteur James Bovell* comme professeur de physiologie lorsque celui-ci prit sa retraite en 1870. Il donna aussi des cours dans cette matière à l’Ontario Veterinary College à Toronto à partir des années 1860 jusqu’à sa mort.

Pendant les dernières années de sa vie, Barrett joua un rôle important dans la fondation de l’Ontario Medical College for Women. À une époque où les femmes se voyaient refuser l’admission aux écoles de médecine, Augusta Stowe* (Gullen), qui allait devenir la première femme à obtenir un doctorat en médecine au Canada, fit appel à Barrett et à d’autres personnalités du monde médical pour obtenir leur aide. Barrett présida une réunion publique qui appuyait le projet d’une école de médecine pour femmes. Il prononça aussi le principal discours lors de l’ouverture de l’école à Toronto, le 1er octobre 1883. Nommé doyen, il y enseigna jusqu’à sa mort.

G. M. Craig

Academy of Medicine (Toronto), William Thomas Aikins papers.— « Michael Barrett, m.a., M.D. », Canadian Practitioner (Toronto), 12 (1887) : 94s.— Globe, 28 févr. 1887.— Toronto Daily Mail, 28 févr. 1887.— W. P. Bull, From medicine man to medical man : a record of a century and a half of progress in health and sanitation as exemplified by developments in Peel (Toronto, 1934).— W. G. Cosbie, The Toronto General Hospital, 1819–1965 : a chronicle (Toronto, 1975).— Augusta Stowe Gullen, A brief history of the Ontario Medical College for Women (s.l., 1906).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

G. M. Craig, « BARRETT, MICHAEL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 avril 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/barrett_michael_11F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/barrett_michael_11F.html
Auteur de l'article:    G. M. Craig
Titre de l'article:    BARRETT, MICHAEL
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1982
Année de la révision:    1982
Date de consultation:    20 avril 2024