WRIGHT, PHILEMON, agent de développement foncier, fermier, homme d’affaires, officier de milice, juge de paix, fonctionnaire et homme politique, né le 3 septembre 1760 à Woburn (Massachusetts), fils de Thomas Wright, cultivateur, et d’Elizabeth Chandler ; en 1782, il épousa Abigail Wyman, et ils eurent neuf enfants ; décédé le 3 juin 1839 à Hull, Bas-Canada.

L’ancêtre de Philemon Wright était arrivé dans ce qui allait devenir Salem, au Massachusetts, vers 1620, et ses descendants avaient passé leur existence à Woburn où ils pratiquaient principalement la culture de la terre. Thomas Wright avait épousé en 1744 Patiance Richardson qui mourut quatre ans plus tard en lui laissant deux enfants. Philemon, né du second mariage de Thomas, était le cinquième d’une famille de sept enfants. Âgé de 15 ans seulement, il se rangea du côté des rebelles américains au moment de la guerre d’Indépendance ; il aurait, semble-t-il, participé à la bataille de Bunker Hill. Comme les autres membres de sa famille, il apprit à cultiver le sol et, vers 1796, il possédait trois lopins de terre. Il avait quelques dettes, sans doute des économies et, en plus de ses biens, un grand désir de réussir.

Sa rencontre avec Jonathan Fassett, de Bennington, au Vermont, aurait pu changer complètement le projet que Wright caressait de venir s’établir dans le Bas-Canada, où le gouvernement commençait à ouvrir à la colonisation les terres situées en dehors de l’aire seigneuriale. En effet, le 12 août 1796, Wright achetait de Fassett la moitié des cantons de Hull, de Ripon, de Grandison et de Harrington au prix de £600 (cours d’Angleterre). Il ignorait alors que le gouvernement avait annulé la concession de Fassett, mais une fois mis au courant il ne se laissa pas décourager pour autant. Le 17 avril 1797, il demanda en son nom le canton de Hull tout en s’engageant à procéder à l’arpentage et au recrutement des associés et des colons. Son premier geste fut de tenter de recruter ses hommes dans le Bas-Canada, mais les pressions démographiques y étaient encore trop faibles et trop circonscrites pour inciter des engagés et, à plus forte raison, des colons à venir s’établir dans une région aussi éloignée que l’Outaouais. C’est finalement à Woburn même et dans les environs que Wright trouva ses huit associés. Il les choisit à l’intérieur et à l’extérieur de sa famille et de sa parenté. Ainsi que le voulait la pratique du temps, les associés qui avaient reçu 1 200 acres de terre en remirent 1 000 à Wright, ce qui accrut évidemment la part de ce dernier. On ne signa l’acte de concession définitif que le 3 janvier 1806 et il portait en fait sur moins d’un quart du canton de Hull dont l’étendue était de 82 429 acres.

Le 20 mars 1800, après avoir prêté avec ses compagnons et compagnes le serment de fidélité, Wright arriva à l’endroit où on allait ériger la ville de Hull ; il était accompagné de 37 hommes, 5 femmes et 21 enfants, à qui s’ajoutaient 14 chevaux et 8 bœufs. Le groupe comprenait, outre les associés et les 18 membres de la famille immédiate de Wright, plus d’une dizaine de journaliers. À l’époque où Wright entreprit la colonisation de Hull, il possédait une certaine vision de l’avenir. Non seulement la valorisation de l’activité agricole comptait-elle parmi les traditions de son milieu d’origine, mais elle semblait également coller à l’idée que Wright se faisait de son rôle personnel dans l’aménagement d’une société nouvelle, qui devait prendre appui sur l’agriculture et la propriété foncière. D’ailleurs, au moment où il débuta, le blé était avec les pelleteries l’une des deux bases du commerce extérieur bas-canadien ; l’exploitation forestière ne représentait encore qu’un élément secondaire de l’économie. Même après 1806, quand le commerce du bois devint l’activité commerciale dominante, Wright continua de prôner les vertus stabilisatrices de l’agriculture dans la vie économique. Cela se comprend, puisque la culture du sol s’avérait indispensable pour assurer à des coûts raisonnables, dans un endroit aussi éloigné et aussi isolé que Hull, la subsistance des habitants et jusqu’au fonctionnement de l’exploitation forestière et des industries que Wright rêvait d’établir.

Pour Wright, posséder beaucoup de terre en propre, c’était donc créer des conditions minimales pour favoriser l’expansion de la production agricole et celle des autres secteurs. Il n’entendait pas abandonner à d’autres la mise en valeur directe du territoire. C’est pour cette raison qu’il chercha constamment à élargir son propre domaine foncier, quitte à en laisser pour un temps des portions inexploitées. En 1835, en plus des 57 879 acres sur lesquelles sa famille avait la mainmise à différents titres dans le canton de Hull, dont 14 013 acres qui lui appartenaient en propre, Wright en possédait 22 965 autres dans les cantons voisins. En accumulant ainsi des propriétés foncières à son profit, Wright ne voulait ni se confiner dans un rôle unique de spéculateur ni se donner les apparences d’un fils de la gentry ou même celles d’un lord. C’est pourquoi son goût pour la terre ne l’empêcha pas de se montrer assez libéral à l’égard de ses compatriotes de la Nouvelle-Angleterre qui l’accompagnèrent ou vinrent le retrouver. Pas plus au reste qu’elle ne l’incita à sevrer les immigrants qui, plus tard, arrivèrent en assez grand nombre d’Écosse et surtout d’Irlande pour avoir des terres. En 1806, seulement 1 021 acres des terres concédées dans Hull appartenaient aux colons tandis que 12 190 étaient la propriété des Wright. En 1842, trois ans après la mort de Wright, le partage s’établissait à 38 552 acres contre 15 054 respectivement.

Les accusations de corruption qu’on porta contre Wright après sa nomination à titre d’agent des terres en 1819 étaient sans doute fondées, mais elles ne découlaient pas, comme on l’a dit, d’un désir de spéculer. Il faut voir que, même si les besoins de Wright en ce qui a trait aux réserves forestières se révélaient fort considérables, celui-ci se devait de concéder des terres. Pour cultiver ses propres terres, faire marcher ses chantiers, transporter son bois jusqu’à Québec et faire fonctionner ses moulins, il devait pouvoir compter sur un réservoir substantiel de main-d’œuvre saisonnière à bon marché. Nombre d’immigrants pouvaient se contenter de louer des terres dans les rangs ou de prendre des emplacements dans les villages établis par les Wright. La plupart d’entre eux cependant ne pouvaient subsister ou être retenus à Hull s’ils n’avaient pas accès à la propriété foncière, ce qui leur laissait quand même la possibilité de jouir d’un revenu d’appoint en dehors de l’agriculture. En 1817, Wright avait à son service 120 hommes alors que les quelque 68 autres familles du canton n’engageaient que 15 journaliers. Trois ans plus tard, le volume de cette main-d’œuvre qu’employaient les Wright s’élevait à 175 personnes dont 11 femmes. En outre, la famille donnait du travail à sept maçons, à six charpentiers, à quatre forgerons, à deux menuisiers, à deux tanneurs, à un boulanger, à un sellier et à deux commis. En 1820, plus de la moitié de la population adulte mâle du canton était rémunérée par les Wright.

Wright joua un rôle primordial dans le développement économique de son canton. D’ailleurs, la survie de son établissement en dépendait au plus haut point. Dès la première année de son installation dans le canton de Hull, Wright défricha suffisamment de terre pour obtenir une abondante récolte de pommes de terre et de blé. Il perdit alors 1 000 boisseaux de pommes de terre à cause d’erreurs d’entreposage, mais trouva ailleurs des compensations ; puisque son blé lui donna 40 boisseaux à l’acre. À cette étape initiale de la colonisation de Hull, Wright put compter sur les profits que lui rapporta la vente de sa production de chanvre, culture qu’il pratiqua avec beaucoup de succès et que le gouvernement britannique subventionna pendant nombre d’années. Le feu ravagea ses moulins en 1808, mais Wright les reconstruisit de la meilleure façon. En 1813, la récolte de blé donna à elle seule 3 000 boisseaux. Sept ans plus tard, la production de ses fermes, dont la réputation s’étendait très loin dans le Bas-Canada, s’éleva à 35 785 boisseaux. Le blé, dont la culture était en recul chez lui depuis 1810, ne constituait que 13 % de la récolte tandis que la pomme de terre en représentait 74,3 %. En 1823, les Wright dépassaient cette performance unique dans le Bas-Canada : leur récolte de grains atteignait 71 630 boisseaux. À cette époque, les maîtres du canton de Hull produisaient entre 50 % et 60 % de tous les grains récoltés dans le canton. Cependant, au cours des années 1830, la production de leurs terres déclina de façon considérable. L’appauvrissement du sol fut peut-être pour quelque chose dans ces revers mais, hors le fait que les fils s’intéressaient moins que leur père à l’agriculture, les habitants du canton ainsi que les Wright cessèrent de défricher de nouvelles terres pendant une vingtaine d’années après 1831. Il faut aussi rattacher cette mauvaise fortune à l’incidence qu’eurent sur les coûts de production la construction du canal Rideau et l’amélioration de la navigation sur la rivière des Outaouais entre Hull et Montréal.

C’est non seulement par la production d’avoine, de pommes de terre et, à certains moments, de maïs que Wright mit l’agriculture au service de l’économie forestière après 1806, mais aussi par une pratique extensive de l’élevage qui faisait appel aux façons de faire les plus avancées aux États-Unis et en Grande-Bretagne. En 1814, les troupeaux des Wright, qui comptaient des bovins dans une proportion de 45 %, des chevaux, des moutons, des porcs et des chèvres, regroupaient 295 bêtes. Dix ans plus tard, leur nombre atteignait 1 189, soit 35 % de tous les animaux de mêmes catégories élevés dans le canton. Vers la fin des années 1820 cependant, les Wright, sans doute incapables de surmonter la concurrence extérieure ou celle des habitants de l’endroit, se retirèrent assez rapidement de ce secteur. En 1830, les effectifs de leurs troupeaux avaient fondu de 50 % et ne constituaient plus que 11,6 % des bêtes du canton.

Wright joua un rôle tellement central dans l’économie du canton de Hull que sa présence dans le commerce d’importation et de détail, dans l’hébergement et dans la petite industrie allait presque de soi. La construction d’un moulin à farine et d’un moulin à chanvre, d’un autre à carder, la mise sur pied d’une distillerie, d’une tannerie et d’une cordonnerie parurent à cet homme entreprenant des gestes normaux qui découlaient, tout comme la création d’une société d’agriculture, de ses interventions massives dans la production agricole. Qu’il ait au surplus aménagé des forges, une scierie, une manufacture de potasse et qu’il ait érigé un immense magasin ainsi que l’hôtel Columbia relèvent d’une stratégie orientée vers la constitution de son pouvoir économique.

D’ailleurs, quelles qu’aient été ses déclarations à saveur bucolique au sujet des bienfaits de l’agriculture, la base du pouvoir incomparable de Wright se trouvait de plus en plus du côté de l’économie forestière. En 1806, lorsque le commerce du bois prit de l’expansion dans le Bas-Canada et les Maritimes à la suite du blocus continental, Wright écrivit : « il était temps que je cherche un débouché qui puisse contrebalancer mes importations ». C’est précisément cette année-là qu’il fit flotter ses premiers radeaux de bois équarri de Hull vers le port de Québec. Afin d’accroître l’efficacité de ses entreprises forestières, il créa en 1814 avec ses fils Tiberius, Philemon et Ruggles la firme Philemon Wright and Sons. Au cours des années 1820, il envoya quatre ou cinq radeaux à Québec annuellement et, pendant la décennie suivante, il augmenta ce nombre à huit ou à neuf. Au commencement, il acheta son bois surtout des colons puis, à mesure que le bois marchand se fit plus rare sur leurs terres, il dut recourir toujours davantage à ses propres chantiers pour alimenter son commerce. Évidemment, tout ce qui concernait l’industrie forestière intéressa au plus haut point le fondateur de Hull. Soit à titre personnel ou en qualité de chef du canton, ou encore de représentant du grand voyer de la province, il participa à la mise en place des réseaux routiers dans le canton et même dans l’Outaouais. Afin d’éviter les chutes et les rapides, qui détérioraient ses pièces de bois, Wright, en s’inspirant de ce qui se faisait en Europe du Nord, conçut des glissoires que le gouvernement acheta par la suite. En 1819, il fit même construire un navire à vapeur, l’Union of the Ottawa, dont l’une des fonctions était d’acheminer ses radeaux sur la rivière des Outaouais. Il va sans dire que cet homme puissant fut en contact fréquent, amical ou non, avec tous les entrepreneurs forestiers de la vallée : les Hamilton, les Gilmour, les Egan, les Aumond, les Moore, les McConnell et bien d’autres. Son pouvoir et son esprit d’initiative étaient tels qu’il est difficile d’imaginer la mise en place à cette époque d’une entreprise même mineure en dehors de lui. En 1814, il avait établi une briqueterie et peu après une cimenterie. À la fin de 1826, il devint même le président d’une nouvelle compagnie formée dans le but d’exploiter le minerai de fer de la région, la Hull Mining Company. Celle-ci comptait parmi ses administrateurs John Mactaggart*, Alexander James Christie, Thomas McKay*, John Redpath* et Robert Drummond*. Naturellement, une activité aussi fébrile et aussi universelle que celle de Wright ne produisit pas toujours tous les résultats escomptés et nombre de ses entreprises eurent la vie courte. Surtout, il y eut des moments, comme en 1829 ou à la veille de sa mort, où Wright semble avoir frôlé la faillite. Il n’en reste pas moins que son œuvre, durable à bien des égards, démontre que le développement économique nécessite, en plus de circonstances favorables, un leadership vigoureux et imaginatif.

Wright possédait un pouvoir économique si étendu qu’on doit bien y voir la source d’une domination qui imprégnait tous les aspects de l’existence des habitants du canton. Ainsi lorsque le gouvernement eut à choisir des officiers de milice, il ne put éviter de recourir à Wright qui, en 1808, fut nommé capitaine dans le bataillon de milice d’Argenteuil. Vers 1822, ses fils Ruggles et Tiberius ainsi que ses gendres devenaient officiers dans le même corps. Le même phénomène joua aussi quand il fallut confier des responsabilités de juge de paix à des personnes respectables du canton. En 1806, le gouverneur nomma Wright à cette charge. En 1821, ce fut le tour de son fils Ruggles et, dix ans plus tard, de son autre fils Tiberius et de son gendre Thomas Brigham. Quoi d’étonnant alors que, pour dispenser la basse justice, Wright soit devenu en 1817 commissaire chargé de la décision sommaire des petites causes, fonction qu’assumèrent en 1835 Brigham et Charles Symmes, neveu de Wright.

L’analyse de l’accumulation des pouvoirs et des influences par un seul homme et par une seule famille dans une société nouvelle serait incomplète si elle ne pénétrait davantage le domaine social. En effet, Wright s’intéressa aussi à l’éducation. C’est d’ailleurs par son entremise qu’on demanda en 1808 à l’Institution royale pour l’avancement des sciences d’établir une école à Hull, tâche qui fut confiée à Robert Chambers. L’instituteur commença à dispenser son enseignement dans une maison construite par Wright, mais la situation instable de cette communauté rurale en voie de formation rendait les choses difficiles pour le maître d’école. On ferma l’établissement à quatre reprises avant de mettre sur pied en 1819 une école payante pour une dizaine de familles. Après 1820, on ouvrit une autre école royale, mais la diffusion de l’instruction ne se fit d’une façon plus régulière que pendant la décennie suivante.

Assez peu religieux, quoique croyant, Wright ne tint pas complètement ses distances à l’endroit des divers courants religieux qui pendant toutes ces années circulèrent dans le canton de Hull. Des baptistes, des presbytériens, des congrégationalistes, des méthodistes, des anglicans et des catholiques s’y côtoyaient. Il y eut d’abord les congrégationalistes, groupe auquel Wright se rattachait originellement et qui fut lent à s’organiser pour répandre son message. Puis vinrent les prêcheurs méthodistes qui, de 1809 à 1823, assurèrent d’une façon irrégulière le service religieux à une population qui regroupait peu de fidèles de cette dénomination. C’est en 1823 seulement que six ou sept habitants de Hull eurent l’idée de fonder une congrégation méthodiste. Wright, que le caractère flou de l’organisation des Églises inquiétait, aurait été pour sa part disposé à accepter un ministre résidant de quelque allégeance qu’il ait été. Mais lui à qui il arrivait de prendre la parole à l’occasion de rencontres pieuses le dimanche en vint peu à peu à pencher pour une Église qui lui sembla mieux représenter l’esprit de la catégorie sociale à laquelle il était maintenant associé : l’Église d’Angleterre. C’est pourquoi il joua un rôle tellement important, financièrement ou autrement, dans la construction de l’église anglicane de Hull, qui fut complétée en 1832. En agissant ainsi, il se démarquait des allégeances religieuses des groupes moins bien nantis, en particulier les Irlandais et les Canadiens français, méthodistes ou catholiques.

Il y a donc peu de domaines qui échappèrent complètement à l’intervention du chef du canton de Hull. En 1813, au moment où les notables de l’endroit songeaient à fonder une loge maçonnique, ils s’empressèrent de proposer à Wright d’en être le maître. Pour couronner le tout, celui-ci voulut jouer un rôle politique conforme à sa situation et à son rang social. C’est pour cette raison qu’en 1830 il se fit élire député de la circonscription d’Ottawa à la chambre d’Assemblée du Bas-Canada. Après quatre années de présence plus ou moins assidue à la chambre, il décida de ne pas demander un renouvellement de mandat. D’autre part, jamais on ne l’appela à siéger au Conseil législatif.

Philemon Wright exerça pendant 40 ans un pouvoir presque absolu et universel dans une région qu’il avait façonnée selon ses idées et ses intérêts. Il put obtenir ce résultat parce qu’il s’était engagé directement dans tous les aspects du développement du canton de Hull, de sorte que rien de substantiel n’avait pu échapper à sa vigilante attention. Les seules personnes qui purent, jusqu’à un certain point, participer à son pouvoir furent les membres de sa famille. Parmi ses fils, Ruggles fut le seul à prendre la relève ; Philemon était mort en 1821 et Tiberius et Christopher Columbus suivirent de peu leur père dans la tombe, soit en 1841 et 1843 respectivement. Toutefois, Ruggles ne joua jamais un rôle comparable à celui du fondateur de Hull. Des filles de Wright, seules Abigail (1796–1877), qui épousa Thomas Brigham, et Christiana (1803–1871), qui épousa Jacob L. Morrison, lui survécurent. L’unique opposition à son autorité vint de son neveu Charles Symmes, le fondateur d’Aylmer, qui utilisa les rivalités existantes entre les deux communautés pour mener la lutte contre l’influence et le pouvoir que Wright exerçait non seulement sur les institutions locales mais même sur les partis politiques.

Fernand Ouellet et Benoît Thériault

Philemon Wright est l’auteur de : « An account of the first settlement of the township of Hull, on the Ottawa River, L. C. [...] », qui parut dans le Canadian Magazine and Literary Repository (Montréal), 3 (juill.–déc. 1824) : 234–246.

ANQ-O, M-122-9, 9 juin 1839 ; P-2.— APC, MG 24, D8, 6 ; 33 ; 112–113 ; 120 ; 124 ; 126 ; 129–130 ; RG 1, L3L, 1–2 ; 7 ; 88 ; 208 ; RG 31, C1, 1825, 1842, 1851, canton de Hull.— B.-C., chambre d’Assemblée, Journaux, 1823–1824, app. R.— P. M. O. Evans, The Wrights : a genealogical study of the first settlers in Canada’s National Capital Region (Ottawa, 1978).— Lucien Brault, Hull, 1800–1950 (Ottawa, 1950).— E.-E. Cinq-Mars, Hull, son origine, ses progrès, son avenir (Hull, Québec, 1908).— C. H. Craigie, « The influence of the timber trade and Philemon Wright on the social and economic development of Hull Township, 1800–1850 » (thèse de m.a., Carleton Univ., Ottawa, 1969).— Ouellet, Hist. économique.— Léo Rossignol, « Histoire documentaire de Hull, 1792–1900 » (thèse de ph.d., univ. d’Ottawa, 1941).— B. S. Elliott, « The famous township of Hull » : image and aspirations of a pioneer Quebec community », HS, 12 (1979) : 339–367.

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Fernand Ouellet et Benoît Thériault, « WRIGHT, PHILEMON », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 9 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/wright_philemon_7F.html.

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Auteur de l'article:    Fernand Ouellet et Benoît Thériault
Titre de l'article:    WRIGHT, PHILEMON
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1988
Année de la révision:    1988
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