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BRODEUR, LOUIS-PHILIPPE (baptisé Louis-Joseph-Alexandre ; rien n’explique le changement de prénom ; au recensement de 1871, il est inscrit simplement comme Philippe), avocat, homme politique et juge, né le 21 août 1862 à Belœil, Bas-Canada, fils de Toussaint Brodeur, agriculteur, et de Justine Lambert ; le 27 juin 1887, il épousa au même endroit Emma Brillon, et ils eurent quatre fils et une fille ; décédé le 2 janvier 1924 à Spencer Wood, Sillery, Québec, et inhumé le 5 à Belœil.

Louis-Philippe Brodeur grandit dans une famille libérale. Son père et son grand-père maternel, partisans des patriotes, ont participé à la bataille de Saint-Charles-sur-Richelieu le 25 novembre 1837 ; le second, Pierre Hébert-Lambert, a même été l’une des victimes. L’enfance de Brodeur est donc imprégnée de la mémoire de ces événements et le prédestine à s’associer aux libéraux.

Brodeur étudie au séminaire de Saint-Hyacinthe de 1875 à 1881, où ses résultats le classent parmi les meilleurs élèves de son contingent. Il s’inscrit ensuite à la faculté de droit de l’université Laval à Montréal et aurait fait son stage de clerc dans cette ville, au cabinet d’Honoré Mercier*, alors le leader du Parti libéral de la province de Québec. Il obtient son diplôme en 1884 et est reçu au barreau en juillet de la même année ; il sera créé conseiller de la reine en 1899. Le nouvel avocat ouvre d’abord, à Montréal, un bureau avec Edmond Lareau*. Il aurait aussi travaillé, entre autres, avec François-Xavier Dupuis. Il fait ensuite la connaissance de Raoul Dandurand*, autre jeune partisan libéral avec qui il s’associe vers le milieu de 1891. Ensemble, Brodeur et Dandurand commencent à participer sérieusement à la vie politique et se font vite remarquer. C’est ainsi que Brodeur se voit offrir la candidature libérale fédérale pour la circonscription de Rouville.

Les élections du 5 mars 1891, grâce auxquelles Brodeur devient député du Parti libéral, marquent un point tournant dans la carrière de ce dernier. Comme plusieurs, il vise à gravir les échelons du parti. En attendant d’obtenir des fonctions politiques importantes, il collabore occasionnellement à l’Électeur de Québec, ainsi qu’à la Presse et à la Patrie de Montréal ; dans ce dernier journal, il écrira entre autres une série d’articles à propos de la question des écoles du Manitoba, pour vanter le règlement survenu entre Wilfrid Laurier* et Thomas Greenway*. En 1896, il fonde, avec Philippe-Auguste Choquette* et Frédéric-Ligori Béïque*, le journal le Soir. Le périodique se veut l’organe du chef du Parti libéral fédéral, Laurier, et la contrepartie du journal libéral radical d’Honoré Beaugrand*, la Patrie. Brodeur en est aussi propriétaire-éditeur (avec Choquette) et membre de la direction politique (avec Horace Archambeault* et Christophe-Alphonse Geoffrion*). L’aventure du Soir, lancé pour diffuser le message des libéraux modérés pendant la campagne électorale de 1896, est fort brève : la dernière édition paraît le 31 août de la même année, après seulement quatre mois de publication.

Brodeur a été réélu dans Rouville aux élections fédérales du 23 juin 1896, qui ont porté les libéraux de Laurier au pouvoir. Dans le but de faciliter la tâche de son chef, il lui offre d’abandonner son siège pour permettre à un candidat ministrable défait de se faire élire, proposition dont Laurier se souviendra ; quand ce dernier appelle Brodeur à Ottawa, au moment de la formation du cabinet, le jeune député croit donc qu’il devra laisser son siège. À cette rencontre, Laurier lui offre plutôt le poste de vice-président de la Chambre des communes. Ses responsabilités partisanes, de plus en plus importantes – il écrit pour les journaux du parti et organise des assemblées dans la province –, laissent voir ses qualités. Le 29 novembre 1900, Laurier le nomme président de la Chambre ; Brodeur entre en fonction le 6 février 1901. La fidélité à son chef, dont il partage le libéralisme modéré et respectueux des institutions, lui vaut de grimper les échelons.

À la fin de 1902, après avoir forcé Joseph-Israël Tarte* à démissionner, Laurier entreprend une grande réorganisation de son parti et en profite pour récompenser ses partisans les plus fidèles. Ainsi, le 19 janvier 1904, Brodeur devient ministre du Revenu de l’intérieur. Il occupe ce poste pendant bien peu de temps puisque, le 6 février 1906, après le décès subit de Raymond Préfontaine*, il est nommé ministre de la Marine et des Pêcheries et responsable du district politique de Montréal.

D’abord, Brodeur s’occupe du favoritisme dans la province de Québec pour Laurier ; les listes de distribution des faveurs, notamment, sont sous sa direction. Puis, il devient un conseiller important du premier ministre, ce que prouveront les tâches qu’il aura à accomplir. Dans un système politique où la fidélité au chef assure l’avancement, l’attachement de Brodeur à Laurier, ajouté à ses qualités de meneur, lui garantit une place de choix. C’est probablement à partir de cette époque que Brodeur figure parmi les libéraux les plus en vue dans la province : en 1908, en effet, il est responsable de la campagne électorale pour l’ensemble de la province. Au début de son mandat de ministre, il a parrainé une réforme importante de la Commission du havre de Montréal et amélioré la navigation sur le fleuve Saint-Laurent en faisant ajouter des balises et creuser la voie navigable.

Brodeur est amené à jouer un rôle important dans l’affirmation du Canada en politique internationale. Depuis le règlement du litige sur les frontières de l’Alaska, en 1903, cause dans laquelle la Grande-Bretagne a abandonné sa colonie, Laurier est de plus en plus convaincu que le Canada doit s’occuper lui-même de ses affaires. L’occasion se présente en 1907, lorsque le gouvernement libéral décide de négocier des ententes commerciales avec la France et l’Italie. Laurier, qui jouit d’un grand prestige en Grande-Bretagne, obtient l’autorisation d’envoyer deux ministres – en l’occurrence William Stevens Fielding, ministre des Finances, et Brodeur – pour parlementer avec les deux pays, à la condition que la convention éventuelle soit contresignée par l’ambassadeur britannique. Les négociations commencent en France, où Brodeur mène le jeu seul puisque Fielding ne parle pas français, pas plus que les négociateurs français ne parlent anglais. Cette mission est un succès et constitue un pas décisif dans les relations commerciales entre le Canada et les pays étrangers : en août 1907, les mandataires de la France et du Canada concluent une entente qui permet la réduction des tarifs douaniers sur certains produits. Cependant, en raison du temps qu’ont pris les négociations de Paris et de l’ouverture prochaine du Parlement, Brodeur et Fielding rentrent au pays sans passer par l’Italie. Pour sa participation, Brodeur est fait officier de la Légion d’honneur en 1908.

En tant que ministre de la Marine et des Pêcheries, Brodeur parraine un autre dossier : la création d’une marine de guerre canadienne, question devenue cruciale à la suite des menaces militaires allemandes en Europe. Bien que ce soit sous l’administration de son prédécesseur, Préfontaine, qu’on en ait évoqué l’idée pour la première fois, à la suite de la conférence coloniale de 1902, c’est durant le mandat de Brodeur que se met véritablement en place cette organisation. Laurier, Brodeur et sir Frederick William Borden*, ministre de la Milice et de la Défense, représentent le Canada à la conférence impériale de 1907, où l’on discute un projet de centralisation de la défense navale de l’Empire. Brodeur, comme Laurier, le rejette en affirmant que le Canada qui, depuis 1885, est responsable de ses zones de pêche et des Grands Lacs, peut bien s’occuper seul de la défense de ses côtes. Dans le même esprit, à la fin de 1908, Brodeur écrit à Laurier que le temps est venu, pour le Canada, de légiférer de façon autonome en matière maritime. Le 29 mars 1909, à la suite de la proposition de George Eulas Foster*, la Chambre des communes adopte le principe de la création d’une marine de guerre du Canada. Puis, en août 1909, Brodeur et Borden représentent Laurier à une nouvelle conférence impériale. À la suite de la vive opposition des délégués canadiens, le premier lord de l’Amirauté britannique, Reginald McKenna, renonce à inclure le Canada dans sa marine impériale ; il accepte de lui prêter deux navires de guerre et donne son accord pour que le pays organise sa propre défense. Brodeur, en tant que ministre de la Marine et des Pêcheries, se met alors au travail.

Le 12 janvier 1910, le projet de loi pour créer la marine de guerre du Canada est présenté aux Communes. Il propose que le Canada prenne en charge la défense de ses côtes est et ouest, libérant la Grande-Bretagne de cette responsabilité et lui permettant ainsi de se consacrer à l’organisation de sa propre sécurité. Attaqué de toutes parts, il ne convient ni aux nationalistes canadiens-français, dirigés par Henri Bourassa* qui ne siège plus à la Chambre depuis octobre 1907, ni aux conservateurs canadiens-anglais, menés par Robert Laird Borden*. Alors que les premiers jugent le projet trop généreux envers la marine britannique, qui pourrait utiliser la marine canadienne en cas d’urgence, les seconds lui reprochent de ne pas suffisamment tenir compte des besoins de la Grande-Bretagne. Brodeur, malade, ne peut participer aux discussions. Absent le jour de la présentation du projet de loi, il doit compter sur Laurier et Rodolphe Lemieux* pour le défendre. Le 4 mai 1910, la sanction de la loi donne lieu à la création du ministère du Service de la marine du Canada.

Vraisemblablement atteint de troubles intestinaux importants, Brodeur reste loin de la politique pendant une bonne partie de l’année 1910, ce qui laisse à penser que sa carrière prendra bientôt fin. Son mauvais état de santé ne l’empêche pourtant pas d’accepter la responsabilité d’un deuxième ministère, celui du Service de la marine. En outre, Brodeur dirige les troupes libérales à l’élection partielle fédérale du 3 novembre 1910, dans Drummond et Arthabaska ; il doit affronter les conservateurs-nationalistes avec, à leur tête, Bourassa, Armand La Vergne* et Frederick Debartzch Monk*. Henri-Sévérin Béland*, député libéral de Beauce, le seconde dans sa tâche. L’élection se solde par une victoire surprise des nationalistes et une défaite amère pour les libéraux. Au milieu de 1911, Brodeur accompagne Laurier à Londres au couronnement de George V et à la conférence impériale. Le ministre est alors à mettre la marine sur pied. Pendant ce temps, au Canada, les libéraux préparent des élections anticipées à la suite des réactions négatives à l’accord de réciprocité commerciale avec les États-Unis [V. Laurier].

Brodeur n’est pas de cette élection, qui s’avérera désastreuse pour les libéraux. De moins en moins physiquement apte à remplir toutes ses tâches politiques (à cause de la maladie), il est de plus soumis à des insinuations de corruption dont les plus pressantes viennent de Godfroy Langlois, qui l’accuse, dans le Canada et le Pays, de favoritisme. Brodeur doit démissionner. Le 11 août 1911, au lendemain de son retrait de la vie politique et quelques jours avant ses 49 ans, il est nommé juge à la Cour suprême du Canada. Il s’agit là d’une nomination purement politique (la dernière, semble-t-il, dans l’histoire de ce tribunal) : malgré un doctorat honoris causa que lui a décerné l’université Laval en 1904, Brodeur a, en effet, peu à son actif dans sa carrière juridique.

À la Cour suprême, Brodeur se fait le défenseur des principes et des particularités du Code civil de la province de Québec. Les juges canadiens-anglais semblent avoir tendance à lire le Code civil à la lumière de la common law ; toute analogie de cette sorte, réitère Brodeur dans plusieurs jugements, ne peut que mener à des erreurs d’interprétation importantes. Visiblement, Brodeur porte un regard critique sur certains de ses collègues. Le 19 juillet 1918, Brodeur et un autre juge expriment leur dissidence à propos d’un jugement de la Cour suprême qui valide un décret autorisant le cabinet à annuler les exemptions que les conservateurs ont accordées initialement en vertu de la Loi concernant le service militaire (1917). Même si les annulations sont maintenues, Brodeur enregistre encore une fois sa dissidence, événement qui détonne dans une carrière de juge somme toute discrète.

La maladie importune toujours Brodeur et rend sa vie de plus en plus difficile. Ainsi, en 1923, il exprime le souhait de se retirer à cause de sa santé qui se dégrade et de l’arthrite qui le ronge et lui rend pénible la rédaction de ses jugements. Lorsque sa décision est arrêtée, ses amis libéraux ne l’oublient pas, à commencer par William Lyon Mackenzie King*, premier ministre du Canada, que Brodeur a grandement aidé au moment de la passation des pouvoirs, à la suite du décès de Laurier en 1919. Le 19 septembre 1923, en compagnie de Fielding et de Charles Murphy*, King prend la décision d’offrir le poste de lieutenant-gouverneur de la province de Québec à Brodeur, chez qui il se rend pour lui faire part de sa proposition. Brodeur, reconnaissant mais surpris, accepte. C’est pour lui la confirmation de l’estime que lui portent ses amis et ex-collègues libéraux. Il démissionne comme juge le 10 octobre et est assermenté lieutenant-gouverneur le 31 du même mois.

Brodeur n’a que le temps de s’installer dans ses nouvelles fonctions. Dès le 23 décembre, les symptômes de sa maladie se font persistants ; le 30, des hémorragies intestinales se produisent. Le 2 janvier 1924 au matin, Brodeur s’éteint, emporté par une maladie qui l’a suivi toute sa vie. Ce jour-là, dans son journal personnel, King note : « J’ai perdu un ami dévoué et sincère, et le parti aussi. Sa cordialité serait difficile à surpasser. Pour tout ce qui a été de ma venue dans la « maison de Laurier », il a été comme un frère ou un père. »

D’environ 1906 jusqu’à son retrait forcé de la vie politique en août 1911, Louis-Philippe Brodeur a été le libéral le plus important au Québec, après Laurier. Il a dirigé avec succès la machine libérale de la province, qui a joué un rôle déterminant dans la survie des différents gouvernements de Laurier, et ce, toujours en harmonie avec la pensée du chef. Combattant de premier plan dans la recherche, par le Canada, de l’autonomie diplomatique, il a été responsable des premières négociations commerciales internationales entièrement canadiennes. Artisan de la mise sur pied de la marine de guerre, ancêtre de la Marine royale du Canada et de la Réserve navale, il a ainsi associé son nom à une institution nationale d’envergure. La maladie a mis fin abruptement à la carrière riche en accomplissements d’un des lieutenants les plus fiables de Laurier.

René Castonguay

Un certain nombre de fonds apportent de l’information sur Louis-Philippe Brodeur : aux AN, mentionnons les fonds Louis-Philippe Brodeur (MG 27, II, C4), Victor-Gabriel Brodeur (MG 30, E312), William Lyon Mackenzie King (MG 26, J) et Wilfrid Laurier (MG 26, G) ; aux ANQ-Q, le journal de Denis-Benjamin Papineau (P569), aide de camp du lieutenant-gouverneur, qui renseigne sur les dernières semaines de la vie de Brodeur ; aux ANQ-M, le fonds Louis-Philippe Brodeur (P64), qui contient, entre autres, quelques lettres, des photos et cinq albums d’extraits de journaux ; les ANQ-M ont aussi les actes de baptême et de mariage de Brodeur (CE601-S49, 23 août 1862, 27 juin 1887).

Les mémoires de contemporains et amis de Brodeur apportent des informations intéressantes : L.-O. David, Souvenirs et Biographies, 1870–1910 (Montréal, 1911) ; Raoul Dandurand, les Mémoires du sénateur Raoul Dandurand (1861–1942), Marcel Hamelin, édit. (Québec, 1967). La carrière de Brodeur a suscité peu d’études. Il faut consulter les biographies des personnages importants de son temps et les ouvrages sur les dossiers qu’il a défendus pour trouver des renseignements sur lui : Réal Bélanger, Wilfrid Laurier ; quand la politique devient passion (Québec et Montréal, 1986) ; R. MacG. Dawson et H. B. Neatby, William Lyon Mackenzie King : a political biography (3 vol., Toronto, 1958–1976) ;  B. L. Vigod, Quebec before Duplessis : the political career of Louis-Alexandre Taschereau (Kingston, Ontario, et Montréal, 1986) ;  Robert Rumilly, Honoré Mercier et son temps (2 vol., Montréal, 1975) ; John Hilliker, le Ministère des Affaires extérieures du Canada (2 vol., Québec, 1990–1995), 1 ;  M. L. Hadley et Roger Sarty, Tin-pots and pirate ships : Canadian naval forces and German sea raiders, 1880–1918 (Montréal et Kingston, 1991). Pour ses années à la Cour suprême, on consultera : Ian Bushnell, The captive court : a study of the Supreme Court of Canada (Montréal et Kingston, 1992) ; J. G. Snell et Frederick Vaughan, The Supreme Court of Canada : history of the institution ([Toronto], 1985) ; J.-L. Baudouin, « l’Interprétation du Code civil québécois par la Cour suprême du Canada », la Rev. du Barreau (Montréal), 53 (1975) : 715–737. Il faut également noter l’article que lui a consacré son petit-fils, Nigel D. Brodeur, « L. P. Brodeur and the origins of the Royal Canadian Navy », dans The RCN in retrospect, 1910–1968, J. A. Boutilier, édit. (Vancouver et Londres, 1982), 13–32, et l’ouvrage sur la famille Brodeur : Clément et Grégoire Brodeur, Brodeur : essai sur l’histoire et la généalogie de la famille Brodeur en Amérique (Saint-Hyacinthe, Québec, 1981). [R. C.]§

Bibliographie générale

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René Castonguay, « BRODEUR, LOUIS-PHILIPPE (baptisé Louis-Joseph-Alexandre ; Philippe) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/brodeur_louis_philippe_15F.html.

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Auteur de l'article:    René Castonguay
Titre de l'article:    BRODEUR, LOUIS-PHILIPPE (baptisé Louis-Joseph-Alexandre ; Philippe)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    19 mars 2024