DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

LESAGE, DAMASE – Volume XV (1921-1930)

né le 28 mars 1849 à Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse, Québec)

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

McKENZIE, GEORGE ROGERS, constructeur de navires, capitaine au long cours et homme politique, né à Halifax, N.-É., le 12 décembre 1798, fils de John McKenzie et d’Elizabeth Grant, époux de Sarah McGregor, fille du docteur James McGregor*, dont il eut deux filles, décédé à New Glasgow, N.-É., le 12 mars 1876.

Le capitaine George McKenzie fut un important constructeur de bateaux dans le comté de Pictou, N.-É. Il débuta modestement en 1821 à Boat Harbour, N.-É., avec un schooner de 45 tonneaux, baptisé James William, en l’honneur de son neveu, James William Carmichael*. Par la suite il alla établir son chantier à New Glasgow et se mit à construire des navires beaucoup plus grands, notamment le Hamilton Campbell Kidston, de 1 444 tonneaux, et le Magna Charta, de 1 465 tonneaux. Au début, son beau-frère, James Carmichael, marchand de New Glasgow, avait participé au financement de l’entreprise et il partagea les bénéfices provenant de la vente des bateaux. George McKenzie était considéré comme « le père de la construction navale » dans le comté de Pictou, car il avait été le premier à construire des navires d’une classe supérieure qui lui appartenaient et sur lesquels il avait l’habitude de naviguer. Ses affaires furent florissantes au cours des années 1850 et 1860, époque où les navires en bois construits dans les Maritimes servaient à l’exportation du bois vers la Grande-Bretagne et au transport du charbon de Pictou vers les États-Unis ; on les utilisa aussi pour le ravitaillement de l’armée britannique pendant la guerre de Crimée et celui des forces américaines au cours de la guerre de Sécession.

Homme énergique et courageux, le capitaine McKenzie partageait son temps entre la construction navale et la navigation. Il se distingua en formant plusieurs habiles capitaines, qui parcoururent les océans sur des navires construits en Nouvelle-Écosse. Au printemps de 1852, le Hamilton Campbell Kidston traversa l’Atlantique jusqu’à Glasgow et le capitaine McKenzie remonta le goulet de la Clyde jusque dans la ville. L’arrivée de ce gros navire fit sensation parmi les marchands de Glasgow ; le 14 avril 1852, pour marquer l’événement, ils offrirent au capitaine un service à the en argent.

McKenzie ne tarda pas à retenir l’attention de Joseph Howe qui, dans un discours sur « l’organisation de l’empire » prononcé devant l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse le 21 février 1854, parla des prouesses du capitaine comme constructeur de navires. L’année suivante, McKenzie entra dans la politique aux côtés de Howe et fut élu à l’Assemblée comme député réformiste du comté de Pictou. Bien que les deux hommes partageassent les mêmes opinions politiques, McKenzie préférait se tenir à l’écart des délibérations mais il participait aux discussions des comités sur le commerce et la navigation. Il avait des opinions arrêtées sur plusieurs questions controversées mais il sut quand même gagner le respect et l’amitié de ses adversaires politiques. Réélu à l’Assemblée en 1859, il représenta la circonscription Est du comté de Pictou jusqu’en 1863, date à laquelle il se retira de la vie politique. McKenzie mourut 13 ans plus tard, laissant une succession de $34 864, constituée par des propriétés, des billets et des parts dans deux navires.

William B. Hamilton

[Joseph Howe], Speeches and letters (Chisholm), II : 274s.— J. P. MacPhie, Pictonians at home and abroad (Boston, 1914).— G. G. Patterson, A history of the county of Pictou, N.S. (Montréal, Pictou, Halifax, Saint-Jean, N.-B., Toronto, 1877).— J. H. Sinclair, Capt. George McKenzie : an appreciation (s.l., s.d. ; copie à l’Acadia University Library, Wolfville, N.-É.).— Wallace, Wooden ships and iron men.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

William B. Hamilton, « McKENZIE, GEORGE ROGERS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mckenzie_george_rogers_10F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/mckenzie_george_rogers_10F.html
Auteur de l'article:    William B. Hamilton
Titre de l'article:    McKENZIE, GEORGE ROGERS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
Date de consultation:    28 mars 2024