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George-Étienne Cartier est conscient que, parmi les défis que doit relever la nouvelle administration fédérale, celui de la sécurité nationale arrive en tête dans la liste des priorités. Législateur expérimenté et premier titulaire du portefeuille de la Milice et de la Défense au lendemain de la Confédération, il entreprend une audacieuse réorganisation de l’appareil militaire :

Il présenta à la chambre des Communes ce qu’il regardait comme une des plus importantes mesures de sa carrière politique, une loi de milice qui établissait une force théorique de 700 000 hommes, qui permettait la création de nombreux régiments et qui fut à la base du système de défense du Canada jusqu’à la guerre de 1914 (31 Vict., c. 40). Dans le discours qu’il prononça le 31 mars 1868 pour présenter le projet à la chambre des Communes, Cartier expliqua qu’il constituait une milice active et une milice de réserve composées de tous les habitants mâles du Canada, âgés de 18 ans à 60 ans. « La mesure que j’ai l’honneur de présenter [...] nous procurera, dit-il, tous les moyens de protection et de défense dont nous avons besoin depuis trois ans mais à beaucoup moins de frais. Une nouvelle invasion fénienne rencontrerait une résistance beaucoup plus forte encore que dans le passé. Cette loi sur la milice et sur les fortifications apprendra à l’étranger que nous sommes déterminés à demeurer sous la protection de la couronne britannique. »

 

L’extrait suivant de la biographie de George Futvoye décrit la situation que ce dernier doit affronter à son arrivée, à titre de sous-ministre, au département de la Milice et de la Défense au printemps de 1868 :

Tout au long des années 1860, le Canada a fait face à des questions épineuses concernant la défense : la crainte d’une invasion américaine à la suite de la défaite des États du Sud en 1865 ; la menace de raids féniens [V. John O’Neill*] ; la perspective du retrait par la Grande-Bretagne de ses troupes et la première rébellion des Métis sous Louis Riel* en 1869–1870. Le gouvernement britannique a alors encouragé fortement la formation d’une organisation militaire canadienne capable de mobiliser une partie de la population. Au milieu des années 1860, la milice volontaire au Bas et au Haut-Canada était nombreuse et dotée d’armes modernes ; quant aux crédits alloués à l’époque de la Confédération, ils étaient suffisants. Les milices volontaires du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse se trouvaient également en bon état. De plus, en 1867, en vertu de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, le Canada a obtenu le pouvoir de maintenir une force armée, tant permanente que volontaire. Aussi pense-t-on à organiser un département qui s’occuperait de toutes les questions de défense. Le 29 mai 1868, Cartier confie à Futvoye le poste de sous-ministre de son nouveau département.

 

Pour en savoir davantage sur les questions liées à la milice et la défense du Canada au lendemain de la Confédération, nous vous invitons à consulter les biographies qui suivent.

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