McDOUGALL, JOHN, homme d’affaires, né le 25 juillet 1805 à Coldstream, Écosse, fils de John McDougal et de Janet Wilson, décédé dans la paroisse Vieilles Forges (Saint-Michel-des-Forges), près de Trois-Rivières, le 21 février 1870.
Il est de pratique courante de confondre entre elles, faute de données précises, les familles McDougall du Québec. La confusion est d’autant plus facile que trois familles McDougall, originaires du Berwickshire écossais, émigrent au Canada au xixe siècle. La famille John McDougall, de Trois-Rivières, qui s’illustre sous la raison sociale John McDougall and Sons aux forges du Saint-Maurice et aux forges de l’Islet, n’est pas la famille John McDougall qui, propriétaire de la compagnie montréalaise Caledonia Foundry, achète les forges de Saint-Pie-de-Guire en 1874 ; de plus, le George McDougall qui, de 1876 à 1879, est associé à Alexander Mills McDougall pour exploiter les forges du Saint-Maurice, sous la raison sociale G. and A. McDougall, est un membre d’une troisième branche. Apparemment, il n’y a pas de parenté entre la première souche McDougall et la seconde alors que des liens consanguins unissent la première et la troisième. Le commun dénominateur entre chacune, ce qui contribue à mêler l’écheveau, réside dans le fait que toutes trois sont impliquées, à des degrés divers, dans le secteur métallurgique québécois et que le théâtre de leurs opérations est délimité par le triangle Trois-Rivières, Saint-Pie-de-Guire, Drummondville.
John McDougall, fondateur de la souche trifluvienne des McDougall, est déjà marié à Margaret Purvis lorsqu’il traverse l’Atlantique durant la décennie 1830 ; son arrivée à Trois-Rivières daterait de 1833. On ignore à peu près tout de ses activités durant les 20 années suivantes, si ce n’est qu’il aurait travaillé dans une entreprise de distillation et de brasserie. Au moment où il devient maire de Trois-Rivières, fonction qu’il occupe de 1855 à 1857, John McDougall est déjà propriétaire d’un magasin général, depuis plusieurs années, ainsi que de quelques lopins de terre ; il est également président de la Compagnie du gaz de Trois-Rivières et « agent de bateaux à vapeur » comme l’atteste un protêt que le commerçant de bois William Price loge contre lui. Effectivement, Price se plaint de la procédure, nuisible à sa réputation, que McDougall a utilisée à son égard en lui intentant une action devant la Cour de circuit de Trois-Rivières, en date du 6 août 1855, pour recouvrer la somme de £36 4s. 9 1/2d. Ce grief de William Price, s’il est fondé, pourrait être révélateur du caractère de McDougall.
Lors des élections provinciales des 4 et 5 janvier 1858, John McDougall se présente contre William McDonell Dawson dans le comté de Trois-Rivières. Dans son adresse aux électeurs, Dawson se réclame du « parti libéral de la Réforme et du Progrès » de l’ancien tandem formé par Robert Baldwin* et Louis-Hippolyte La Fontaine dont les principes sont maintenant adoptés par le « parti modéré du jour », tandis que McDougall, adoptant un ton prosaïque et non électoraliste, se propose de donner, « en Parlement, [son] support au « Parti modéré » ». Malgré la subtilité de ces distinctions, Dawson sort victorieux de cette élection qui donne lieu à des affrontements violents entre les partisans de l’un et l’autre camp. Le candidat McDougall lance un protêt contre l’élection de Dawson. Il alimente ainsi une querelle journalistique entre les lecteurs de l’Ère nouvelle (pro-Dawson) et de l’Écho du St-Maurice (pro-McDougall), qui de part et d’autre dénoncent l’attitude répréhensible de leurs adversaires. Au procès qui s’ensuit la partie défenderesse produit une déposition de François Brousseau à l’effet que John McDougall l’aurait assailli et battu avec une canne au bureau de votation du quartier Saint-Louis. Même si McDougall n’a pas gain de cause, il est difficile de juger de son tempérament à partir de cette rixe électorale. De même, la plainte déposée par Marie Hamel quelques semaines après les élections, soit le 28 janvier 1858, accusant McDougall de l’avoir violée le 29 décembre 1857 n’est guère plus révélatrice. La plaignante et son mari, Louis Bertrand, sont d’anciens employés congédiés par le prévenu. Lors de l’enquête, les juges concluent que la plainte de Marie Hamel ne justifie même pas un procès. McDougall était-il victime de manœuvres partisanes visant à ruiner sa réputation ? Les mœurs électorales de l’époque pourraient nous inciter à le croire.
Si la courte incursion de McDougall en politique fut un échec, il en est tout autrement de sa carrière d’homme d’affaires. Outre ses activités économiques précitées, McDougall est membre, du moins en 1858, du bureau de direction de la Compagnie du chemin de fer de la rive nord ; une annonce publicitaire de cette compagnie le présente comme étant l’un de ses directeurs et l’autorise de ce fait « à recevoir le montant des versements requis sur les actions de la dite compagnie possédées par des actionnaires demeurant dans le district des Trois-Rivières, et à donner reçu ». L’imprécision et l’insuffisance de la documentation actuelle ne nous permettent pas de cerner le rôle de McDougall au sein de cette compagnie ferroviaire, pas plus d’ailleurs que celui qu’il joue dans la Compagnie du gaz de Trois-Rivières ou comme agent de bateaux à vapeur, ni la durée de ces occupations. La nature même de son commerce nous est inconnue même s’il figure dans des documents notariés au titre de marchand, marchand épicier, « marchand général » et plus tard marchand de fer.
Au cours des années 1850, McDougall se porte acquéreur de quelques terrains à Trois-Rivières ; il possède une hypothèque sur quatre lots dans le canton d’Arthabaska ; il est déjà propriétaire d’une « immense propriété », appelée Moulin Rouge, à Sainte-Anne-d’Yamachiche (Yamachiche) avant de recevoir les quatre lots de Joseph Tiffaut, en 1857, et d’y acquérir l’établissement des héritiers Johnston. Il serait logique de croire que l’acquisition de ces terres est faite soit pour approvisionner son magasin en denrées alimentaires soit pour pratiquer le commerce du bois, à moins qu’il s’agisse tout simplement de spéculation foncière. Chose certaine, il dispose de capitaux lorsqu’il se porte acquéreur des forges du Saint-Maurice et des forges de l’Islet.
Toute l’histoire des forges du Saint-Maurice, depuis leur naissance dans les années 1730 jusqu’à leur mort en 1883, est ponctuée de baisses et de hausses, d’arrêts et de reprises. En 1861, deux ans après la faillite des associés Andrew Stuart* et John R. Porter, le gouvernement, détenteur d’une hypothèque, saisit l’entreprise. L’année suivante, Onésime Héroux s’en porte acquéreur pour une somme de $7 000. Il est vraisemblable que la construction des forges Radnor, dans le futur village de Fermont (à proximité de la paroisse de Saint-Maurice) en 1854 par Auguste Larue, George Benson Hall* et Joseph-Édouard Turcotte, ainsi que l’établissement au ruisseau de l’Islet (Îlet), sur la rive ouest de la rivière Saint-Maurice, en 1856, des forges de l’Islet par Dupuis, Robichon et Compagnie rendent précaire l’existence de l’industrie métallurgique en Mauricie. John McDougall convertira cette situation à son avantage en achetant les forges du Saint-Maurice et les forges de l’Islet.
Le processus d’acquisition de l’une et l’autre de ces entreprises est révélateur du sens des affaires animant McDougall. En une seule journée, soit le 15 décembre 1862, il paraphe un contrat de vente avec les anciens propriétaires (John R. Porter et Andrew Stuart) des forges du Saint-Maurice et conclut un marché avec le propriétaire des forges de l’Islet. Par l’intermédiaire du notaire Louis-Zéphirin Duval, la John Porter and Company vend à John McDougall l’équipement qu’elle possède encore aux forges du Saint-Maurice et dans les environs. Du $1000 que coûte cette transaction, McDougall verse immédiatement les $300 représentant la valeur de la mine de fer et des « modèles » de la grande pesée. Cette transaction conclue, John McDougall signe alors avec Louis Dupuis, seul propriétaire des forges de l’Islet depuis mars 1862, une entente en vertu de laquelle ce dernier s’engage non seulement à livrer à McDougall, avant le 15 novembre 1863, divers modèles de poêles en fonte, des chaudrons, des « boîtes de roue », « des trous de tuyaux » et « 250 tonneaux de gueuse », mais encore à ne pas fournir ces types d’articles à d’autres marchands.
Environ un an plus tard, soit le 16 avril 1863, McDougall acquiert les forges de l’Islet de Louis Dupuis qui préfère vendre, semble-t-il, plutôt que de déclarer faillite. L’objet de la vente consiste en une terre de trois arpents de front sur 25 arpents de profondeur, dans le rang nord-est de la concession de Saint-Félix dans la paroisse Notre-Dame-de-Mont-Carmel, sur laquelle les forges de l’Islet sont établies et qui comprend « plusieurs bâtisses, fourneau, hangars, moulerie, maisons, écuries, étables et autres dépendances ». McDougall acquiert aussi quatre autres terres, également dans la concession de Saint-Félix, et un lot dans la concession sud-est de Saint-Flavien, d’une superficie de 66 arpents, ainsi que « tous les meubles et articles servant à l’exploitation des forges ». Le montant de cette transaction se chiffre à £2 000 courant ou $8 000, selon le contrat ; toutefois il est stipulé que McDougall fera le paiement de cette somme en se chargeant d’acquitter les nombreuses hypothèques qui grèvent la propriété de Louis Dupuis. Les hypothèques en question et les intérêts y afférents se répartissent ainsi : $805.30 à Louis-Charles Boucher de Niverville, $808.31 à Moses E. Hart, $541.87 à John Houliston, $127.75 à Luc Précourt et $5 694.08 à Amable Prévost ; ce qui représente la somme de $7 977.31. Au bout du compte le vendeur ne touche que $22.69. En outre, en guise de garantie à cet acte de vente, qui n’est qu’un constat de faillite, le « mouleur » Louis Dupuis, lequel incidemment ne sait pas écrire, doit hypothéquer sa propriété de Trois-Rivières pour $1 200, en faveur de McDougall.
Ayant déjà en sa possession l’ancien équipement de John Porter and Company depuis décembre 1862, McDougall acquiert, le 27 avril 1863, la propriété des forges du Saint-Maurice que Onésime Héroux lui vend pour la somme de $4 300. Un paiement comptant de $1 075 lui est versé immédiatement, tandis que McDougall s’engage à payer la balance, soit $3 225, au gouvernement en paiement de l’hypothèque de ce dernier sur les forges, par des versements égaux chaque année dont le dernier en novembre 1865. McDougall s’acquittera effectivement de cette hypothèque, intérêt compris, le 8 février 1866, ainsi que l’atteste l’acceptation de radiation d’hypothèque que Marie Héroux, ancienne épouse d’Onésime Héroux, signe le 26 avril 1867. Le nouveau domaine de McDougall comprend les « maisons, granges, hangars, étables, écuries, halls à charbon, moulin à farine, gros fourneau, fonderie, moulerie, forges et autres dépendances ». Toutefois le vendeur, marchand de Saint-Barnabé, ne se départit pas complètement de son ancienne propriété dont il se garde une portion de terrain, contiguë au ruisseau, sur laquelle se trouvent « un grand hangar de brique et le moulin à scie ».
Dans l’état actuel des recherches peu d’éléments nous permettent d’évaluer la croissance de la production des forges. Il semble qu’en 1865 les forges du Saint-Maurice produisent quelque 90 tonneaux par semaine et que la moyenne annuelle s’établirait autour de quelques millions de livres par année. Apparemment, en 1870, la centaine d’hommes qui œuvrent à ces forges, dont la moitié à la fonderie, permettraient au fourneau de débiter environ quatre tonneaux par jour. Les conditions de travail de ces ouvriers nous sont inconnues ; il en va de même des salaires, si ce n’est qu’au dire de Dollard Dubé les employés étaient payés soit « avec des bons échangeables au magasin », soit en argent.
L’extension et l’expansion des activités économiques de McDougall, plus la volonté d’impliquer ses fils dans l’entreprise, conduisent à la formation, le 26 avril 1867, d’une association. La firme John McDougall and Sons prend la forme d’une association à deux volets. Le premier, qui ne se rapporte qu’au magasin général de Trois-Rivières, établit la parité de chacun des partenaires (soit John McDougall, père, John McDougall, fils, et James McDougall) quant au partage des bénéfices ; au plan de la gérance, il est stipulé que les deux fils devront consacrer tout leur temps au magasin, tandis que le père s’en dégage complètement pour mieux se consacrer à l’administration des forges. Le second volet, relatif aux affaires des forges du Saint-Maurice et des forges de l’Islet, englobe les huit garçons ; ceux-ci possèdent chacun un dix-huitième des parts, à l’exclusion de William qui bénéficie d’une portion de un neuvième ; le père, quant à lui, se réserve la moitié de toutes les actions. Cette proportion est valable autant pour les profits que pour les pertes.
L’endroit de résidence de chacun des associés, en 1867, est significatif à la fois de leur niveau de participation et de l’importance des forges du Saint-Maurice : John, père, Robert, George et David demeurent aux forges du Saint-Maurice, Alexander Mills aux forges de l’Islet, et John, fils, James, qui sera pendant un certain temps du moins banquier, William, avocat, et Thomas résident à Trois-Rivières. En 1869, leur localisation est exactement la même, sauf que le benjamin, Thomas, vit à Montréal ; il épousera en 1873 la fille aînée de George Baptist*.
Ce partage des actions et des activités au sein de la compagnie John McDougall and Sons, quoique nécessaire sur le plan comptable, revêt, dans la réalité, un certain caractère d’artificialité en ce sens qu’il y a compénétration entre le secteur métallurgique et le secteur commercial (magasin général) de la firme. Effectivement, l’un transforme la matière première et l’autre vend les produits finis. L’activité la plus contraignante est sans conteste celle des forges. Non seulement faut-il surveiller les diverses opérations de l’entreprise, mais encore faut-il alimenter les hauts fourneaux en charbon de bois. Ce combustible nécessaire à la réduction du minerai, provenant des nombreux gisements en surface du « sesquioxyde de fer hydraté », est fourni par la forêt environnante. Toutefois, il faut posséder ces terres à bois ou procéder à l’achat des coupes de bois des petits propriétaires de la région.
C’est ainsi qu’au moment de la fondation de la John McDougall and Sons, la compagnie possède 38 lots de terre dans la paroisse Mont-Carmel, plus précisément dans les rangs Saint-Félix, Saint-Louis, Saint-Michel, Saint-Mathieu et Saint-Flavien ; s’ajoutent à cela, 14 lots dans le fief Saint-Étienne, un lot dans le quatrième rang du canton de Shawinigan, et enfin l’ancienne propriété de Thomas Burn sise à Mont-Carmel. La politique d’achat de terres atteint un point culminant le 22 novembre 1867 alors que le commissaire des Terres de la couronne pour la province de Québec vend aux McDougall 62 lots situés dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine, au coût unitaire de $24.00. Ces lots d’une superficie de 60 arpents chacun sont localisés dans les rangs Saint-Louis, Saint-Michel, Saint-Mathieu et Saint-Flavien.
L’inventaire précédent, sans être exhaustif, nous semble révélateur du dynamisme de la firme John McDougall and Sons. En l’absence de données précises sur la production des forges, sur les ventes du magasin ainsi que sur les bilans financiers, nous ne pouvons pousser l’analyse plus loin. Toutefois, il est possible, en plus des motifs précités, que l’acte d’association de 1867 soit commandé par un besoin d’élargir la marge de crédit. Les dettes de la compagnie se chiffrent alors à $11 500, et elles courent toujours en 1869. Ce qui est intéressant, croyons-nous, c’est que les créanciers soient de près ou de loin membres de la famille McDougall. Mme Janet Purvis, veuve de John Campbell, à qui ils doivent $2 500, est probablement une parente de Mme Margaret Purvis, épouse de John McDougall ; Anne Paterson, veuve du marchand de Québec John Paterson, envers qui ils sont les débiteurs d’une somme de $9 000, est la fille aînée de John McDougall.
La souche McDougall en Mauricie comprend, outre le père et la mère, huit garçons et trois filles. Ces dernières sont : Anne, qui épouse John Paterson en 1847 ; Janet Wilson, mariée au comptable montréalais Robert Nilson, en 1871 ; Margaret, qui devient l’épouse d’un marchand montréalais, Robert Linton, en 1867. Les garçons se signaleront tous par leurs rôles économiques, politiques ou professionnels. Tous les enfants survivent donc à leur père qui meurt le 21 février 1870 et dont l’inhumation donne lieu à un cortège d’au-delà de « cinquante voitures [... suivant] le corbillard depuis les Vieilles Forges du Saint-Maurice » jusqu’à Trois-Rivières.
Après le décès de son fondateur, la firme John McDougall and Sons entre dans une phase de tribulations où les fils éprouvent de sérieuses difficultés à maintenir la rentabilité de leurs opérations métallurgiques. Plusieurs facteurs, parmi lesquels il faut compter la raréfaction du minerai de fer et le ressac de la crise bancaire internationale des années 1873–1879, expliquent le déclin qui s’ensuit. Toutefois, John McDougall and Sons ne semble pas souffrir de la restriction du crédit caractérisant les relations bancaires québécoises durant cette crise : du 30 juin au 27 octobre 1875 la succursale trifluvienne de la Banque de Québec lui fait crédit de $80 500. L’impossibilité de rencontrer leurs versements, imputable soit à la faible productivité des forges, soit à la mévente de leurs produits, les oblige à hypothéquer les forges du Saint-Maurice et les forges de l’Islet le 8 novembre 1875 ; ainsi couverte, la banque prolonge de quatre ans le remboursement de cette dette de $80 500.
Par la suite, le 8 décembre 1876, John McDougall, fils, et son frère Robert se départissent de leurs actions dans les forges du Saint-Maurice au profit d’un membre de la troisième famille McDougall, soit George McDougall. Ce dernier, associé à Alexander Mills McDougall sous la raison sociale G. and A. McDougall, préside aux destinées des forges du Saint-Maurice jusqu’en 1879, alors que Alexander Mills, ayant fermé les forges de l’Islet l’année précédente, vend son portefeuille et quitte la Mauricie. Sous la seule direction de George McDougall, les forges du Saint-Maurice fonctionnent au ralenti de 1879 à 1883, alors qu’une nouvelle crise financière internationale entraîne leur mort définitive.
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Georges Massey, « McDOUGALL, JOHN (1805-1870) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 7 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/mcdougall_john_1805_1870_9F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/mcdougall_john_1805_1870_9F.html |
Auteur de l'article: | Georges Massey |
Titre de l'article: | McDOUGALL, JOHN (1805-1870) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1977 |
Année de la révision: | 1977 |
Date de consultation: | 7 déc. 2024 |