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CAVEN, WILLIAM, ministre presbytérien, éducateur et théologien, né le 26 décembre 1830 à Kirkcolm, Écosse, fils de John Caven et de Mary Milroy ; en juillet 1856, il épousa Margaret Goldie, fille du botaniste John Goldie, et ils eurent trois fils et trois filles ; décédé le 1er décembre 1904 à Toronto.
William Caven naquit dans une famille d’Écossais scissionnistes qui plongeait ses racines dans le mouvement covenantaire. Au nombre de ses ancêtres, il y avait en effet des hommes qui avaient signé le Covenant de 1643 et qui figuraient parmi les martyrs de Wigton. Les tenants de cette tradition prônaient le libéralisme politique et la séparation de l’Église et de l’État, ainsi que le soutien de l’Église par des contributions volontaires. Le jeune William fit ses études en Écosse, à la maison, sous la direction de son père. En 1847, la famille immigra dans le Haut-Canada, plus précisément dans le canton de Dumfries, près de Galt (Cambridge). Instituteur à Ayr, John Caven fut par la suite surintendant des écoles du comté de Waterloo. Dès 1847, après avoir enseigné quelques mois dans le canton de Blandford, William entra au United Presbyterian Seminary de London, où il eut pour maîtres William Proudfoot* et Alexander Mackenzie. Autorisé en 1852 à exercer le ministère par le consistoire de Flamborough, il accepta la double charge de St Marys et Downie. Son ordination eut lieu le 7 octobre de la même année.
Caven allait faire sa marque dans la vie religieuse et nationale en tant qu’éducateur, en tant que dignitaire ecclésiastique et en tant que chef de file de campagnes pour la préservation des principes moraux du protestantisme dans les lois gouvernementales et les règlements municipaux. En 1864, à la démission de George Paxton Young*, il commença à donner des leçons d’exégèse au Knox College de Toronto. En 1866, il accepta la chaire d’exégèse et d’apologétique. Dès 1869, il enseignait aussi la critique biblique. Beaucoup plus tard, en 1896, le collège créerait une chaire sur l’Ancien Testament ; Caven conserverait alors la chaire sur le Nouveau Testament. Par ailleurs, il accéda à la présidence du conseil du Knox College lorsque le directeur Michael Willis* prit sa retraite, en 1870. Devenu directeur de l’établissement trois ans plus tard, il le resta jusqu’à sa mort. Sous sa direction, le collège récolta quelque 120 000 $ pour construire, avenue Spadina, des édifices qui ouvrirent leurs portes en 1875. Caven fit aussi œuvre d’éducateur en dehors du collège et succéda en 1887 à Goldwin Smith à la présidence de l’Ontario Teachers’ Association. Le Queen’s College de Kingston lui décerna un doctorat honorifique en théologie en 1875 et le Princeton Theological Seminary du New Jersey fit de même en 1896. Toujours en 1896, la University of Toronto lui conféra un doctorat en droit.
Caven dirigea le Knox College à une époque où la théologie était en pleine effervescence et il enseigna les études bibliques en des années où la nature et l’autorité de l’Écriture sainte faisaient l’objet de débats passionnés dans tous les collèges protestants de théologie. Dans les controverses religieuses de la fin du xixe siècle, on le situe parmi les conservateurs modérés. Sans rejeter les perspectives qu’ouvrait l’étude systématique de la Bible, il soulignait que le fardeau de la preuve incombait à ceux qui préconisaient des changements dans la doctrine ou la pratique. « Un esprit bien équilibré, écrivait-il en 1891 dans le Knox College Monthly, est à la fois conservateur et progressiste ; – il conserve tout ce qui nous a été légué de bon et, en même temps, il cherche, par une étude minutieuse, à repousser les frontières de la vérité démontrée et à éliminer les erreurs. » Pour lui, les grandes doctrines du protestantisme évangélique sur Dieu et l’humanité – la Trinité, la personne du Christ, le péché originel, la rédemption et la justification – étaient manifestes dans l’Écriture sainte, et elles constituaient des assises suffisantes pour tout travail de reconstruction théologique que l’Église pourrait avoir à entreprendre. « L’Église est née, dit-il à Donaldson Grant dans une entrevue en 1902, avec la révélation d’une vérité irréfutable qu’aucun changement ne saurait détruire. Peut-être est-il possible d’appréhender plus clairement et d’exposer plus exactement la conviction [qu’il existe] un seul Dieu, un seul Sauveur, un seul Esprit Saint, une seule voie pour se libérer du poids et de la puissance du péché, mais on ne saurait changer radicalement le contenu de cette croyance, car il repose sur la révélation divine. »
Au cours des diverses étapes du procès pour hérésie de Daniel James Macdonnell*, de 1875 à 1877, Caven soutint que l’accusé avait le droit de soulever des questions sur les doctrines de l’Église presbytérienne au Canada. Toutefois, selon lui, ce questionnement ne devait pas dépasser certaines limites, qu’il définit clairement dans des articles parus en 1879 et en 1882 dans le Catholic Presbyterian, organe d’un conseil international d’Églises presbytériennes, la Pan-Presbyterian Alliance. Si l’on voulait ajouter quelque pierre à l’édifice de la doctrine, affirmait-il, il fallait qu’elle soit résolument fidèle à la Bible, tienne compte des acquis doctrinaux de l’Église et contribue au « progrès de l’Église sur le chemin de la vie spirituelle et de la sainteté ».
Caven exprima ses vues dans un grand nombre d’articles, de critiques, de sermons et de discours qui parurent ou furent rapportés dans la presse religieuse et profane, ou qui furent publiés sous forme d’opuscules. La revue internationale de théologie à laquelle il collabora le plus fut la Presbyterian Review, dont les directeurs étaient Archibald Alexander Hodge, du Princeton Theological Seminary, et Charles Augustus Briggs, du Union Theological Seminary de New York. Caven s’associa à l’équipe de direction en 1885 et y publia régulièrement des critiques de livres et des comptes rendus sur les affaires canadiennes. Le périodique prit le nom de Presbyterian and Reformed Review en 1890, peu avant le procès pour hérésie qui allait avoir pour conséquences que Briggs serait suspendu de l’exercice du ministère presbytérien en 1893 et que le Union Theological Seminary mettrait fin à son affiliation à l’Église presbytérienne. Caven resta au comité de rédaction et continua de publier dans la revue jusqu’en 1903.
Tout en exerçant ses fonctions au Knox College, Caven participa aux affaires de la University of Toronto. Pendant la vingtaine d’années qui suivit l’affiliation du Knox College à cette université, en 1885, il fit partie du conseil universitaire. Il joua un rôle décisif dans les négociations qui débouchèrent sur l’octroi de meilleures subventions gouvernementales au University College et sur la fédération de la University of Toronto en 1887 [V. sir Daniel Wilson*]. Caven s’était d’abord opposé à ce que le University College réclame une hausse de subventions, mais il en vint à voir les avantages que présenterait une seule université formée de plusieurs collèges. Deux longues lettres parues dans le Globe en décembre 1883 et reproduites plus tard sous forme de brochure expliquent sa position. Une seule université, faisait-il valoir, favoriserait grandement l’élimination du sectarisme, car des gens de conditions, de confessions, de localités et de partis différents s’y côtoyeraient. Le droit de regard de l’État devait être proportionnel au soutien qu’il accordait ; ainsi, il n’y aurait pas d’alliance entre telle ou telle Église et le gouvernement civil. En adoptant cette position, Caven restait fidèle à ses ancêtres scissionnistes qui prônaient la séparation de l’Église et de l’État, ainsi que le soutien de l’Église par des contributions volontaires.
Caven fut l’un des conseillers de sir Oliver Mowat, premier ministre de l’Ontario de 1872 à 1896, et de George William Ross*, ministre de l’Éducation de l’Ontario de 1883 à 1899 et premier ministre de cette province de 1899 à 1905. Caven et Mowat fréquentaient tous deux l’église presbytérienne St James Square. L’assemblée des fidèles les élut conseillers presbytéraux en 1870, mais ils déclinèrent cet honneur en invoquant leurs autres charges. Tous deux firent partie de la direction de l’Evangelical Alliance, Caven quelques années à titre de vice-président de la section de Toronto. Ce fut Caven qui prononça l’oraison funèbre aux funérailles officielles de Mowat. Le premier ministre Ross trouvait Caven « meilleur juge des problèmes abstraits que des hommes », mais reconnaissait ses qualités de conseiller. Selon les deux hommes politiques, c’était en grande partie à cause de lui que les presbytériens écossais et irlandais demeuraient dans le camp des libéraux.
Caven prit largement part aux négociations qui menèrent en 1875 à la formation de l’Église presbytérienne au Canada, regroupement de plusieurs organismes presbytériens [V. John Cook*], ainsi qu’aux premières étapes des pourparlers qui allaient aboutir en 1925 à la fondation de l’Église unie du Canada. Lorsque les Caven avaient immigré, en 1847, les presbytériens de l’Amérique du Nord britannique étaient répartis en huit organismes distincts qui reflétaient des particularités géographiques et théologiques. Dès 1868, par suite d’une série de fusions régionales, il n’y en avait plus que quatre. En 1870, à cause de la Confédération et des pressions exercées par d’influents hommes d’affaires presbytériens, on entama pour de bon des négociations en vue de regrouper dans une seule Église les presbytériens de tout le dominion. L’année suivante, l’Église presbytérienne du Canada (issue en 1861 de la fusion de l’Église libre et de l’Église presbytérienne unie au Canada affiliée à l’Église presbytérienne unie en Écosse) ajouta Caven et cinq autres membres à son comité de fusion. Leur présence visait à contrer la résistance à l’unification qu’opposaient certains adeptes de l’Église libre tels le révérend Lachlan McPherson, du canton d’East Williams, et le révérend John Ross, de Brucefield. L’élection de Caven au poste de modérateur de l’Église presbytérienne du Canada pour l’année 1874–1875 témoigne aussi de son importance dans le mouvement d’unification, de même que le fait qu’il fut invité à participer à la cérémonie de fondation de l’Église presbytérienne au Canada au Victoria Hall de Montréal le 15 juin 1875 (il serait modérateur de cette Église en 1892–1893).
Les presbytériens constituaient alors la plus nombreuse confession protestante du Canada et avaient confiance que, grâce à leur importance numérique, à leur puissance économique et à leur doctrine ecclésiale, il leur était possible de bâtir une Église à la mesure du nouveau dominion. Cependant, Caven et d’autres, notamment George Monro Grant, du Queen’s College, voulaient plus que l’unification des Églises presbytériennes ; ils espéraient la fusion de toutes les Églises protestantes évangéliques du Canada. De 1888 à sa mort en 1904, Caven présida une série de comités de fusion formés par l’assemblée générale presbytérienne. En 1889, il fut l’un des principaux orateurs à la Toronto Conference on Christian Unity, qui réunissait presbytériens, anglicans et méthodistes. Ces pourparlers échouèrent à cause de l’insistance des anglicans sur le maintien de la tradition historique de l’épiscopat.
En 1898 eut lieu la fondation de la Canadian Society of Christian Unity sous la présidence de l’anglican Herbert Symonds. George Monro Grant fut le deuxième président de l’organisme et Caven, le troisième. En 1902, Caven présenta à l’assemblée générale presbytérienne un mémoire de la société qui réclamait la poursuite des pourparlers en vue de la fusion. La même année, à Winnipeg, la Conférence générale des méthodistes invita congrégationalistes et presbytériens à travailler à une union organique. Encore une fois, les presbytériens chargèrent Caven de convoquer leur comité. La première assemblée mixte, présidée par son successeur Robert Harvey Warden, eut lieu en l’église Knox de Toronto du 20 au 22 décembre 1904, trois semaines après sa mort. En outre, Caven joua un rôle de premier plan dans la Pan-Presbyterian Alliance dès sa fondation en 1877. Il en fut président durant les quatre dernières années de sa vie.
Dans un article vedette du premier numéro du Westminster, revue interconfessionnelle dirigée par un de ses anciens élèves, James Alexander Macdonald*, Caven résumait les principes au nom desquels il préconisait l’unification des Églises. Rien dans l’Écriture, disait-il, ne sanctionnait leur division. Certes, bon nombre d’entre elles avaient été fondées par suite de conflits sur la pureté de la doctrine ou la liberté de religion, mais, une fois les motifs de désunion disparus (comme c’était certainement le cas, selon Caven, entre les protestants évangéliques), la restauration de l’unité s’imposait. Il subordonnait l’unification à quatre conditions : affirmation des grandes doctrines de la foi chrétienne, entente sur la constitution et les structures administratives nécessaires pour que l’Église puisse poursuivre sa mission, vie spirituelle libre reconnaissant la gloire de Dieu comme son but suprême, estime et affection mutuelles entre les confessions. Caven était convaincu que les protestants auraient beaucoup plus d’influence sur la moralité de la nation tous ensemble que séparés ; c’était l’une des raisons pour lesquelles il les pressait de se réunir.
Tout en travaillant à l’unification des Églises, Caven défendit ouvertement des réformes morales chères aux protestants : les « droits égaux », l’observance du dimanche et la tempérance. Comme son collègue Donald Harvey MacVicar, il se battit en première ligne contre l’Acte relatif au règlement de la question des biens des jésuites, adopté en 1888 par le gouvernement de la province de Québec [V. Honoré Mercier*]. Quatre motifs justifiaient son opposition à cette loi qui restituait aux jésuites une portion importante des recettes provenant des biens qui leur avaient été confisqués au moment de la Conquête. D’après lui, elle violait le mandat en vertu duquel les terres avaient été données au Parlement de la province ; elle mettait fin à l’entente selon laquelle les recettes étaient affectées à l’enseignement supérieur ; elle affirmait la préséance du droit canonique romain sur le droit impérial ; enfin, elle reconnaissait au pape le droit de s’immiscer dans les affaires canadiennes d’une manière qui compromettait la vraie liberté. Son opposition reposait sur le principe suivant : les Églises ne devaient pas recevoir de fonds publics pour leur mission propre, ni puiser dans le trésor public sous prétexte d’accomplir des œuvres bénéfiques à l’État.
L’opposition à la loi et au refus du gouvernement fédéral d’user de son droit d’annulation se cristallisa au sein des associations de ministres et dans l’Evangelical Alliance. À Toronto, le mouvement de protestation culmina au premier et unique congrès antijésuite du Canada, qui se tint les 11 et 12 juin 1889. Les réunions, présidées par Caven, débouchèrent sur la formation de l’Equal Rights Association, dont la mission était de continuer à réclamer l’annulation. Caven fut placé à la présidence de l’association. Par la suite, des différends éclatèrent entre Caven, qui considérait l’Equal Rights Association comme un groupe de pression, et D’Alton McCarthy*, qui tentait d’en faire un parti politique protestant. La position de Caven domina jusqu’à ce qu’il démissionne de la présidence en décembre 1890. Certains liaient l’Equal Rights Association à la fondation de la Protestant Protective Association, mais Caven condamnait carrément celle-ci en raison de son intolérance et de ses aspirations politiques. Tout au long de la controverse, il soutint la politique d’Oliver Mowat et de George William Ross quant au respect des droits éducatifs des catholiques ontariens. Par la suite, cependant, il s’opposa résolument au financement public des écoles catholiques du Manitoba.
Peu après l’agitation en faveur des « droits égaux », Caven, qui était membre de la Lord’s Day Alliance, milita contre la circulation des tramways à Toronto le dimanche. Entre décembre 1891, où il prit la parole à une assemblée de masse, et 1897, année de l’adoption du règlement autorisant la circulation dominicale, il manifesta son opposition sans relâche, soit par le truchement d’associations de ministres et de comités de citoyens, soit en chaire, sur les tribunes, ou dans la presse. Dans un opuscule paru en 1897, il soutenait que compter, pour l’observance du dimanche, sur le sentiment religieux de la collectivité ne suffisait pas. « Qui dit collectivité dit vie collective, et les convictions profondes de toute collectivité doivent nécessairement finir par influer sur ses lois et trouver leur expression en elles. » Au Canada, pays chrétien, il était « assurément juste et nécessaire » de veiller à ce que le jour du Seigneur demeure, avec l’appui de la loi, un jour de repos et de quiétude, en souvenir de la création et de la rédemption. Dans une nécrologie parue dans le Globe, le ministre de Caven à St James Square, Alfred Gandier, nota que Caven refusait de prendre le tramway le dimanche et faisait chaque semaine deux milles à pied pour se rendre à l’église.
La tempérance fut une autre des grandes causes morales que Caven soutint publiquement. Il faisait partie de la direction de la section ontarienne de la Dominion Alliance [V. Francis Stephens Spence*] lorsque, en 1902, le gouvernement Ross présenta un projet de loi sur la tempérance inspiré de la loi du Manitoba. La loi manitobaine venait à peine de sortir gagnante d’une contestation devant le comité judiciaire du Conseil privé. Cependant, le projet de loi ontarien s’en distinguait : il prévoyait la tenue d’un référendum. L’idée ne plaisait guère à Caven et aux autres membres de la direction de la Dominion Alliance, mais ils l’acceptèrent quand même : après tout, si l’on voulait appliquer la loi, il fallait qu’elle reçoive un appui sans équivoque de la population. Caven prit part à la campagne en prononçant des discours et en écrivant dans la presse, mais les militants de la tempérance perdirent de justesse. En 1904, dans le Globe, Caven pressait encore le gouvernement d’être fidèle à ses promesses et d’interdire la consommation d’alcool dans les lieux publics. Cependant, il était satisfait du projet de loi qui autorisait la consommation dans l’intimité des foyers.
William Caven mourut d’une pneumonie à la fin de 1904. D’un bout à l’autre du Canada, des journaux lui consacrèrent leur page éditoriale. On souligna que, comme ecclésiastique, il avait combattu résolument toute innovation déraisonnable susceptible de détruire le respect dû par le peuple à la religion et que, comme citoyen, il méritait une place d’honneur pour avoir soutenu sans relâche que les principes de la morale protestante étaient les piliers de la vie nationale.
Un portrait à l’huile de William Caven orne la bibliothèque nommée en son honneur au Knox College, à la Univ. of Toronto.
Un certain nombre d’essais et de lettres à la presse rédigés par Caven ont été publiés sous forme d’opuscules : A vindication of doctrinal standards : with special reference to the standards of the Presbyterian Church (Toronto, 1875) ; The Scripture readings : a statement of the facts connected therewith [...] ([Toronto, 1886]), publication qui reproduit une lettre écrite par Caven et une autre rédigée par le ministre méthodiste Edward Hartley Dewart ; Equal rights ; the letters of the Rev. William Caven, d.d. ([Toronto, 1890]) ; The divine foundation of the Lords Day ; an address ([Toronto, 1897]) ; et The testimony of Christ to the Old Testament, opuscule publié à Toronto peu après son décès. Un recueil de ses écrits a aussi été publié à titre posthume sous le titre Christ’s teaching concerning the last things and other papers (Londres et Toronto, 1908).
Parmi les articles de Caven dignes de mention, on retrouve les suivants : « Progress in theology [...] », Catholic Presbyterian (Londres et New York), 1 (janv.–juin 1879) : 401–411, et 8 (juill.–déc. 1882) : 280 ; « College confederation in Ontario », Presbyterian Rev. (New York et Édimbourg), 8 (1887) : 116–121 ; « The equal rights movement », University Quarterly Rev. (Toronto), 1 (1890) : 139–145 ; « The Jesuits in Canada », Presbyterian and Reformed Rev. (New York et Toronto), 1 (1890) : 289–294 ; « Clerical conservatism and scientific radicalism », Knox College Monthly and Presbyterian Magazine (Toronto), 14 (mai–oct. 1891) : 285–295 ; « General Assembly of the Presbyterian Church in Canada », Presbyterian and Reformed Rev. (Philadelphie), 6 (1895) : 738s. ; « Historical sketch of Knox College, Toronto », Canada, an encyclopædia (Hopkins), 4 : 211–221 (article publié en 1898) ; et « The union of the Christian churches », Westminster (Toronto), [3e] sér., 1 (juill.–déc. 1902) : 26–29. Ses lettres sur la fédération proposée de la University of Toronto ont paru dans le Globe, 6 déc. 1883 : 4, et 24 déc. 1883 : 5, et figurent parmi d’autres lettres et exposés sur le sujet dans l’opuscule intitulé Letters and speeches on the university question (Toronto, 1884), 8–22.
Evening Telegram (Toronto), 2 déc. 1904.— Gazette (Montréal), 2–3 déc. 1904.— Globe, 19 nov., 2, 5–6 déc. 1904.— Manitoba Morning Free Press, 2 déc. 1904.— Ottawa Citizen, 2 déc. 1904.— Toronto Daily Star, 2–3, 5 déc. 1904.— Vancouver Daily Province, 2 déc. 1904.— Armstrong at Nelles, Revenge of the Methodist bicycle company.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— The centenary of the granting of the charter of Knox College, Toronto, 1858–1958 (Toronto, [1958]).— Église presbytérienne du Canada, Minutes of the synod (Toronto), 1865, app. : xxxv ; 1866 : 31 ; app. : xxxv ; 1867, app. : lviii ; General Assembly, Acts and proc., 1870, 47 ; app. : lxxviii ; 1873 : 50.— Donaldson Grant, « Principal William Caven, d.d., ll.d. », Westminster, [3e] sér., l : 197–205.— W. R. Hutchison, The modernist impulse in American Protestantism (Cambridge, Mass., 1976), 91–94.— J. A. Macdonald, « A biographical sketch » dans William Caven, Christ’s teaching concerning the last things, mentionné ci-dessus, xiiis. ; « Principal Caven – an appreciation », Univ. of Toronto Monthly, 5 (1904–1905) : 133–138 et un portrait en regard de la p. 133 ; « Rev. Principal Caven, d.d. », Knox College Monthly and Presbyterian Magazine, 15 (nov. 1891–avril 1892) : 1–9.— J. T. McNeill, The Presbyterian Church in Canada, 1875–1925 (Toronto, 1925).— J. S. Moir, Enduring witness : a history of the Presbyterian Church in Canada ([Hamilton, Ontario, 1974 ?]) ; « Forgotten giant of the church », Presbyterian Record, 99 (1975), no 1 : 14s.— Presbyterian (Toronto), nouv. sér., 5 (juill.–déc. 1904) : 701–708.— W. J. Rattray, The Scot in British North America (4 vol., Toronto, 1880–1884), 3 : 826s.— R. E. Spence, Prohibition in Canada ; a memorial to Francis Stephens Spence (Toronto, 1919), 278–320.— Univ. of Toronto Monthly, 5 : 79.
Brian J. Fraser, « CAVEN, WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 5 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/caven_william_13F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/caven_william_13F.html |
Auteur de l'article: | Brian J. Fraser |
Titre de l'article: | CAVEN, WILLIAM |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1994 |
Année de la révision: | 1994 |
Date de consultation: | 5 déc. 2024 |