HARRISON, JOHN, ministre du culte, aumônier de l’expédition contre Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.) en 1710, aumônier de la garnison d’Annapolis Royal de 1710 à 1720, membre du premier conseil de la Nouvelle-Écosse en 1720 ; circa 1710–1721.
En mai 1710, Harrison, parti d’Angleterre, arriva à Boston à bord du Dragon. Il était aumônier du commodore George Martin, qui avait été nommé commandant des forces navales de Sa Majesté pour l’expédition contre Port-Royal. Le 18 septembre 1710 (ancien style), Harrison se dirigea avec le reste de l’expédition vers Port-Royal. Après la prise de la ville, il célébra un service d’action de grâces dans la chapelle, le 10 octobre.
Le lendemain, le colonel Francis Nicholson, au cours d’un conseil d’état-major et sur recommandation du commodore Martin, nomma Harrison aumônier de la garnison d’Annapolis Royal. Au cours des trois années qui suivirent, Harrison remplit avec diligence ses fonctions auprès de la garnison et des résidents qui appartenaient à l’Église anglicane.
Le 7 novembre 1713, il reçut l’autorisation de se rendre à Boston pour affaires personnelles. Pendant son séjour dans cette ville, il s’intéressa à l’église d’Annapolis Royal, ainsi qu’en témoigne sa lettre du 23 novembre à Francis Nicholson. Au début du mois de mars 1715/1716, Harrison aurait quitté Annapolis Royal pour l’Angleterre. Il y revint le 15 novembre 1716, rapportant des vêtements pour la garnison.
Lors de la création du premier conseil civil de la Nouvelle-Écosse, le 25 avril 1720, Richard Philipps*, le gouverneur, nomma Harrison membre du conseil. Quatre jours plus tard, Harrison fut nommé membre d’un comité de ce conseil chargé de rédiger, à l’intention des Français qui vivaient sur les bords de la rivière Annapolis, un texte leur enjoignant de se choisir des représentants. Il assista aux séances du conseil jusqu’au 15 août 1720.
Peu après, Harrison retourna en Angleterre. Le 5 septembre 1725, le lieutenant-gouverneur, Lawrence Armstrong, déclara qu’Harrison était toujours en Angleterre et qu’il avait quitté la Nouvelle-Écosse depuis près de quatre ans. Il semble peu probable qu’il y soit revenu à une date ultérieure. Il était sans doute encore vivant en 1732, car le 23 novembre de cette année-là, à la suite d’une demande du révérend Richard Watts qui voulait obtenir l’octroi d’un terrain pour l’église, le lieutenant-gouverneur Armstrong accorda une concession de terrain à John Harrison et à ses successeurs à Annapolis Royal.
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Charles Bruce Fergusson, « HARRISON, JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 7 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/harrison_john_2F.html.
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Auteur de l'article: | Charles Bruce Fergusson |
Titre de l'article: | HARRISON, JOHN |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1969 |
Année de la révision: | 1991 |
Date de consultation: | 7 déc. 2024 |