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LLOYD, GEORGE EXTON, milicien, ministre de l’Église d’Angleterre, fonctionnaire, directeur d’école, promoteur de l’immigration et évêque, né le 6 janvier 1861 à Londres, fils de William Jones Lloyd et d’Anne Brown ; le 13 août 1885, il épousa à Belleville, Ontario, Marion Tuppen, et ils eurent deux filles et trois fils ; décédé le 8 décembre 1940 à Victoria.
George Exton Lloyd naquit à Londres en 1861. Après la mort de sa mère, survenue quand il avait 11 ans, son éducation fut remise en grande partie entre les mains de son père, enseignant et membre de la Temperance Society. Pendant son adolescence, Lloyd fréquenta un collège à Londres pour y recevoir l’éducation requise avant de suivre une formation d’officier. À la même époque, manifestant son côté pratique, il s’enrôla dans un régiment de volontaires, les West Middlesex Rifles. Malgré une promotion au grade de sergent en 1880, il choisit une autre voie après avoir assisté à une série de conférences exaltantes, prononcées par l’évêque de la terre de Rupert, Robert Machray*. En 1881, après n’avoir suivi que quelques cours de théologie, il partit pour le Canada avec l’intention d’y servir comme missionnaire de Dieu et de l’Empire britannique.
Lloyd exerça son ministère pendant une courte période près de Maynooth, en Ontario. En 1882, il s’inscrivit au Wycliffe College de Toronto pour terminer sa formation en théologie ; il se joignit également aux Queen’s Own Rifles, une unité de milice locale connue pour son efficacité. En 1885, avant qu’il soit ordonné, la rébellion du Nord-Ouest éclata [V. Louis Riel*]. Lloyd, qui ne pouvait approuver les actes des Métis qui défiaient l’ordre public, s’engagea comme volontaire. En avril, tout en chantant des airs comme Rule, Britannia, il marcha sous les ordres de William Dillon Otter* vers Battleford (Saskatchewan), afin de défendre la ville. Puisque aucun affrontement ne semblait se déclencher, Otter mena ses hommes dans une opération mal organisée contre une bande Crie, près du ruisseau Cut Knife. Dans leur retraite précipitée, Lloyd fut gravement blessé tandis qu’il tentait de sauver des compagnons d’armes, pris au piège sous un feu nourri. Après le retour des Queen’s Own Rifles, Lloyd fut ordonné diacre par l’évêque Machray, le 12 juillet, à Winnipeg, et il eut l’honneur de recevoir rétroactivement le titre d’aumônier du bataillon. Il devint connu comme étant « l’aumônier combattant », mais il lui faudrait bien des années pour se remettre de ses blessures.
De retour en Ontario, Lloyd épousa Marion Tuppen, de Brighton, en Angleterre, avant de s’installer dans la paroisse de Sunderland. En 1886, à cause de son état, il accepta le poste « moins ardu » d’aumônier protestant à l’Ontario Reformatory for Boys de Penetanguishene [V. Thomas McCrosson*]. Convaincu que les délinquants plus âgés qui avaient commis des infractions plus graves devaient être isolés des plus jeunes, il fit pression pour obtenir des logements séparés et de l’aide pour ces garçons après leur libération. Ses requêtes furent rejetées. Il réagit alors en publiant, en 1889, The Reformatory Press, un mensuel qu’il distribua dans tout l’Ontario, mais dont l’existence fut de courte durée. Sa persévérance provoqua quelques changements, mais sa tactique lui aliéna les fonctionnaires des maisons de correction. Les revendications incendiaires parues dans son petit périodique, selon lesquelles les catholiques contrôlaient le gouvernement provincial, contribuèrent sans doute à la perte de cet appui. Comme il avait été ordonné prêtre le 31 juillet 1887, il trouva sage d’accepter une offre reçue en 1890 pour le poste de rector de la paroisse St Paul, à Rothesay, au Nouveau-Brunswick.
Lloyd fut tout de suite reconnu comme un homme d’action et son aide fut sollicitée pour fonder un pensionnat anglican pour garçons, la Rothesay Collegiate School, dont il devint le directeur. Son « énergie et sa discipline militaire » rendirent l’école rapidement célèbre, ce qui incita la University of New Brunswick à lui décerner une maîtrise ès arts honorifique en 1892. En 1896, Lloyd, qui souffrait toujours de ses blessures, décida de chercher un climat plus propice à son rétablissement. Il passerait les deux années suivantes à prêcher dans le sud des États-Unis avant de revenir au Canada et de travailler comme rédacteur en chef de l’Evangelical Churchman de Toronto. En 1900, il retourna en Angleterre pour assumer les fonctions de secrétaire délégué à la Colonial and Continental Church Society.
Basée à Londres, la société aidait les membres du clergé, les évangélistes laïques et les enseignants à aller porter la bonne nouvelle aux Anglais qui résidaient dans les pays européens et les colonies britanniques. Lloyd, qui parla des centaines de fois de « l’expansion du Canada », fit la promotion de l’émigration au Canada et encouragea l’aide destinée au pays. En réaction au grand nombre de vétérans de la guerre des Boers qui étaient au chômage, il publia dans le Times de Londres, le 22 septembre 1902, une lettre dans laquelle il vantait les avantages de l’émigration dans l’ouest du Canada. Si les Britanniques n’agissaient pas, prévint-il, « les Américains et les étrangers » occuperaient toute cette terre d’avenir. Réimprimée à grande échelle, cette lettre reçut des milliers de réponses, dont une du révérend Isaac Montgomery Barr.
Barr avait travaillé sur l’élaboration d’un plan pour créer une « colonie entièrement britannique ». Son association à Lloyd consoliderait leur réputation dans l’histoire traditionnelle de l’Ouest canadien. Les deux ecclésiastiques arrivèrent à gagner le soutien réticent du gouvernement canadien tout en vendant leur projet au public britannique. Le 31 mars 1903, presque 2 000 colons, accompagnés de leurs dirigeants, prirent le bateau à Liverpool. Lloyd n’avait pas souhaité se joindre à eux, mais comme il ne put trouver de ministre possédant les qualifications « appropriées » pour servir en tant qu’aumônier, il dut se sacrifier et partit avec eux.
Pendant un périple ardu et mal préparé vers leur destination finale – une réserve de terres située à la future frontière entre la Saskatchewan et l’Alberta –, les colons, furieux, destituèrent Barr et choisirent Lloyd pour les diriger. Ils décidèrent de l’emplacement de leur village et le nommèrent Lloydminster. Leur nouveau chef avait l’intention d’y créer une communauté modèle de souche exclusivement britannique et fondée sur les normes morales les plus élevées, mais il ne réaliserait pas ces deux objectifs sans rencontrer de résistance. Bien qu’un certain nombre de ses détracteurs quittèrent les lieux, d’autres restèrent et contrecarrèrent ses efforts pour interdire l’alcool. Un colon, qui admit que beaucoup d’entre eux appréciaient Lloyd, reconnut tout de même qu’il était largement considéré comme « un dictateur aux idées très arrêtées ». Extrêmes ou pas, ses qualités de meneur avaient attiré l’attention à l’extérieur de la colonie. En 1905, il accepta l’invitation de l’évêque de la Saskatchewan, Jervois Arthur Newnham, d’aller s’établir à Prince Albert pour y être archidiacre et surintendant général des missions composées uniquement de Blancs.
Lloyd arriva pendant une période critique pour l’Église d’Angleterre au Canada. En se concentrant sur le travail missionnaire à l’étranger plutôt que sur les immigrants qui vivaient sur son territoire, celle-ci perdait du terrain au profit des autres confessions. Pour pallier cette lacune, Lloyd créa la Sunday School by Post, qui donna des leçons de religion aux enfants dans tout le diocèse, et transforma une école amérindienne, l’Emmanuel College de Prince Albert, en école de formation en théologie. Sa stratégie ingénieuse consistait à diriger le collège comme une mission associée, afin d’attirer des hommes de Grande-Bretagne qui suivraient des cours de théologie et qui, de plus, iraient prêcher dans les régions éloignées de la province pendant neuf mois de l’année. À la recherche d’étudiants, Lloyd retourna en Angleterre où, grâce à son énergie débordante et à son éloquence impressionnante, il réussit à convaincre 56 hommes de partir avec lui. En 1908, il fut nommé directeur du collège.
L’année suivante, l’Emmanuel College fut déplacé à Saskatoon, où il s’intégra à la nouvelle University of Saskatchewan. La maîtrise ès arts honorifique de Lloyd et son projet de formation de catéchistes, qui privilégiait l’expérience pratique plutôt que l’apprentissage théorique, l’exposèrent à la critique. En 1913, un groupe de professeurs du collège essaya de le forcer à démissionner, mais la tentative échoua. Les méthodes non conventionnelles et la direction combative de Lloyd continuèrent cependant de susciter la controverse. En 1915, l’année même où l’Emmanuel College et le St John’s College à l’université de Manitoba lui décernèrent des doctorats, il rencontra d’autres problèmes.
Pour sauver l’Emmanuel College, qui connaissait une période de difficultés financières, la Colonial and Continental Church Society l’avait donné à bail en 1914. Cet arrangement convenait à Lloyd, qui était retourné en Grande-Bretagne de nombreuses fois au cours des années pour donner des conférences sur l’Ouest, à la demande de la société. Toutefois, pendant son voyage de 1915, les relations se dégradèrent. Quand il arriva en Angleterre, il chercha à obtenir du soutien pour un projet qui permettrait d’attirer de jeunes enseignantes, de les former au collège, puis de les mettre en poste dans des écoles éloignées dans tout son diocèse. Lloyd désirait renforcer la position de l’Église et, également, que des efforts soient faits pour canadianiser (ce qui voulait dire angliciser) les étrangers non britanniques qui vivaient dans les prairies. La Colonial and Continental Church Society rejeta la proposition de Lloyd, car elle craignait qu’un projet aussi ambitieux n’épuise ses ressources limitées. Dans un accès de colère, il rompit tout contact, geste qui le força à quitter son poste de directeur en 1916. À cette époque, l’enrôlement pour la guerre avait déjà presque vidé le collège de ses étudiants, notamment les trois fils de Lloyd, dont deux allaient mourir à la suite de blessures.
Sans se décourager, Lloyd repartit vivre en Grande-Bretagne où il poursuivit son plan, de façon indépendante, dans le but de créer une organisation qui enverrait des enseignants dans l’Ouest. Peu de temps après, la Fellowship of the Maple Leaf, dont la devise était Keep Canada British and Canadian, voyait le jour. L’association n’obtiendrait jamais le succès escompté par Lloyd, mais elle attirerait quelque 500 enseignants entre 1916 et 1928. Lloyd, plus tard dans sa carrière, se concentrerait sur la restriction de l’immigration étrangère, alors qu’il avait largement consacré son travail, avant 1916, à l’augmentation de l’émigration à partir de la Grande-Bretagne et, par l’intermédiaire de la Fellowship of the Maple Leaf et d’autres initiatives, s’était voué à guider l’éducation et la morale des colons non britanniques. Il s’employa également à mener la guerre contre l’alcool. Conscient qu’une prohibition totale avait peu de chance de s’attirer suffisamment d’appuis, en tant que président de la Moral Reform Association et de la Dominion Alliance, et chef du mouvement qui cherchait à bannir les débits de boisson de la Saskatchewan, il encouragea plutôt la province à restreindre la vente d’alcool à des magasins d’État. En juillet 1915, le premier ministre de la Saskatchewan, Thomas Walter Scott, donna son assentiment. Lloyd, qui ne se rendait pas compte que la victoire allait être de courte durée, exultait. Ses efforts ne sombrèrent pas rapidement dans l’oubli et il demeura présent auprès du public canadien en écrivant des lettres à la presse.
En 1921, alors qu’il habitait toujours en Grande-Bretagne, Lloyd fut élu évêque de Saskatchewan. Sacré le 12 mars 1922, il s’établit à Prince Albert, déterminé à reprendre ses projets de catéchèse et d’enseignement. Ses ambitions étaient claires : non content d’installer « une petite mission par ci, et un ministre par là », ou même simplement de créer un diocèse aux assises solides, il voulait éduquer « une nouvelle nation ». Durant les trois premières années de son épiscopat, il travailla dans ce but : il exerça son ministère dans son diocèse, soutint l’expansion de la Fellowship of the Maple Leaf et construisit une école de formation de catéchistes, le Bishop’s College, à Prince Albert. Toutefois, les événements vinrent rapidement menacer la nouvelle nation de Lloyd et le poussèrent une fois de plus à agir de manière énergique.
En juin 1925, trois confessions protestantes importantes, les presbytériens, les méthodistes et les congrégationalistes, fusionnèrent pour former l’Église unie du Canada [V. Samuel Dwight Chown ; Clarence Dunlop Mackinnon]. L’efficacité accrue de ce nouvel organisme, en plus des laborieux efforts pour l’immigration déployés par l’Église catholique, mettrait au défi la capacité de l’Église d’Angleterre à rivaliser pour le recrutement d’adeptes dans les collectivités éloignées. Ces difficultés secouèrent Lloyd, car elles menaçaient ses rêves de faire de l’Ouest une terre anglicane, mais furent éclipsées par un obstacle encore plus grand. En septembre, le gouvernement fédéral signa l’entente sur les chemins de fer, qui accordait à la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique et à la Canadian National Railway Company la liberté d’engager des ouvriers agricoles en Europe de l’Est et en Europe centrale. En vertu de cet accord, plus de 165 000 immigrants viendraient au Canada entre 1925 et 1930. Lloyd, qui partageait une croyance populaire selon laquelle les nations formaient un ensemble hiérarchique dominé par l’Europe de l’Ouest et du Nord, avait surveillé de près les colons venus d’Europe de l’Est et d’Europe centrale. À la fin des années 1920, l’arrivée de milliers de ces immigrants difficiles à assimiler redoubla ses craintes de voir l’Ouest être « cédé à l’Église unie ». Ses requêtes précédentes, plus tempérées, dans lesquelles il réclamait de faire imposer des restrictions et des quotas, n’avaient pratiquement pas été entendues. Le danger que représentait maintenant l’entente sur les chemins de fer pour l’héritage britannique du Canada galvanisa Lloyd et ses partisans.
Lloyd déclara que cette entente constituait une des « plus féroces » menaces pour la construction de la nation canadienne et qu’il n’en avait jamais vu de telles. Il en devint le plus virulent critique et celui qui remporta le plus de succès. En 1927, il lança une offensive méthodique en formant une ligue consacrée à la coordination de ces organisations nationales et patriotiques et de ces personnes intéressées à maintenir « la suprématie de la langue, de la loi, des traditions, de la descendance britanniques […] ainsi que la loyauté envers la couronne en tant que pilier de l’Empire ». Le nombre et l’identité de ceux qui se joignirent à la National Association of Canada demeurèrent secrets, mais il fut impossible de dissimuler le fait que son dirigeant attirait l’attention dans tout le pays. Au cours du seul été de 1928, il envoya plus de 70 000 lettres ; beaucoup furent publiées dans des journaux avec les éditoriaux et les réponses qu’elles inspirèrent. Difficile à ne pas remarquer, il se fit autant de détracteurs que de partisans. Le premier ministre de l’Alberta, Michael Luchkovich, fut horrifié des remarques de Lloyd sur les immigrants continentaux, qu’il disait être indésirables, ignorants, sales et sentir l’ail. Le député de la Saskatchewan, Thomas Clayton Davis, pensait que l’évêque était davantage un agitateur politique qu’un homme d’Église.
La campagne de Lloyd pour mettre un terme à l’entente sur les chemins de fer et pour restreindre l’immigration engendra néanmoins un appui considérable. En 1929, l’Emmanuel College lui remit un doctorat en droit. Les anglicans qui favorisaient l’exclusion, les associations contre les catholiques, le mouvement syndical et les groupes traditionalistes et xénophobes, comme le Ku Klux Klan, trouvèrent tous du renfort dans les demandes virulentes de Lloyd. Sa campagne reçut même le soutien de Canadiens qui n’étaient liés à aucun de ces intérêts particuliers. Sous la montée de la pression publique, Ottawa fut forcé, en 1929, de diminuer le quota d’immigrants, avant d’annuler complètement l’entente sur les chemins de fer en 1930. L’influence que Lloyd eut sur ces décisions fut reconnue autant par ses partisans que par ses opposants. L’évêque, comme le soutint l’ordre d’Orange, avait été « le moyen de manipuler l’opinion publique », tandis que le Western Jewish News de Winnipeg déplora « l’empreinte » qu’il avait laissée sur la politique d’immigration et les relations raciales.
Épuisé par sa campagne, Lloyd fut forcé de quitter le pays au printemps de 1929 pour se rétablir. Il prit sa retraite en 1931. De sa nouvelle maison sur l’île de Vancouver, il resta alerte. Il raviva momentanément la National Association of Canada en 1937, lorsqu’une rumeur au sujet d’une nouvelle entente sur les chemins de fer fit surface. Mais toutes les batailles qu’il avait livrées au cours de sa vie avaient ébranlé sa santé et il mourut en 1940.
George Exton Lloyd laissa une marque indélébile dans l’Ouest. Bien que rarement reconnu dans l’histoire de la pensée impérialiste canadienne, son impérialisme pratique et ecclésiastique mérite d’être mentionné pour ses résultats. Grâce à ses efforts, des milliers de colons, de ministres et d’enseignants britanniques se rendirent dans l’Ouest ; nombre d’entre eux furent ses agents et peu échappèrent à son influence. Dans un article élogieux publié en 1907, la Church Missionary Society avait loué la « force de volonté » et « l’énergie de caractère » qui avaient fait de Lloyd un homme « avec qui il fallait compter dans la grande arène du monde moderne ». Une « voie triple », poursuivait l’article, avait guidé sa mission, car il était « un patriote, un impérialiste et un ecclésiastique [jusque] dans la moelle de ses os ». À la fin de sa vie professionnelle, ces aspects distincts étaient devenus pratiquement inséparables. Toujours prêt à défier quiconque entravait sa route, cet ecclésiastique intransigeant s’était établi une réputation à l’échelle nationale grâce à sa détermination à préserver le caractère britannique chrétien du Canada. La carrière de Lloyd fut totalement dévouée à cette triple voie. C’est dans ce contexte qu’il faut examiner ses qualités de chef, les mieux connues, de l’un des plus grands projets de colonisation de l’Ouest, ainsi que son rôle, moins glorieux, de meneur du débat sur l’immigration dans les années 1920.
George Exton Lloyd est l’auteur de « White settlers in Canada », dans Pan-Anglican Congress, 1908 (7 vol., Londres, 1908), 6 (The church’s missions in Christendom) : 1–7 ; The building of a nation (Prince Albert, Saskatchewan, 1928) ; « Immigration and nation building », Empire Rev. (Londres), 49 (1929) : 105–106 ; et The trail of 1903, F. L. Foster, édit. (Lloydminster, Alberta, 2002).
AO, RG 80-5-0-134, no 4539.— BAC, R1206-127-4, dossier 348818.— Barr Colony Heritage Cultural Centre (Lloydminster), Lloydminster file.— Église anglicane du Canada, General Synod Arch. (Toronto), Fellowship of the Maple Leaf papers ; George Exton Lloyd papers ; « A sketch of the life of the Right Reverend George Exton Lloyd, m.a., d.d., l.l.d., bishop of Saskatchewan, 1922–1931 » (texte dactylographié, Victoria, 1943).— Univ. of Alberta, Bruce Peel Special Coll. Library (Edmonton), Lyle files.— Marilyn Barber, « The Fellowship of the Maple Leaf teachers », dans The Anglican Church and the world of western Canada, 1820–1970, Barry Ferguson, édit. (Regina, 1991), 154–166.— Chris Kitzan, « Preaching purity in the promised land : Bishop Lloyd and the immigration debate », dans Prairie west as promised land, Doug Francis et Chris Kitzan, édit. (Calgary, 2007), 291–312.— J. E. Lyons, « George Saskatchewan », Vitae Scholasticae (Ames, Iowa), 7, no 2 (automne 1988) : 423–435.
Chris Kitzan, « LLOYD, GEORGE EXTON », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 12 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/lloyd_george_exton_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/lloyd_george_exton_16F.html |
Auteur de l'article: | Chris Kitzan |
Titre de l'article: | LLOYD, GEORGE EXTON |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2014 |
Année de la révision: | 2014 |
Date de consultation: | 12 déc. 2024 |