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PENTLAND, WILLIAM JAMES, homme d’affaires et entrepreneur dans le domaine du sport, né le 31 mars 1888 à Gilford, comté de Down (Irlande du Nord), fils de Valentine Pentland et de Mary Anne Davidson ; le 30 mai 1912, il épousa à Old Orchard Beach, Maine, Edith U-Raynor Smith, et ils eurent un fils ; décédé le 25 février 1933 à Toronto.
Issu d’une famille de cinq enfants, William James Pentland grandit dans la ferme familiale en Écosse, où son père travailla comme ouvrier à Govan (Glasgow) pendant un certain temps, dans les années 1890. Au retour des Pentland en Ulster, le jeune William James, surnommé Bill, étudia dans des écoles publiques à Holywood et, non loin de là, à Belfast. Dans sa jeunesse, il trouva du travail chez un épicier à Holywood et entra en apprentissage à la Belfast Ropework Company. En 1908, il devint chef de bureau de la Ross Linen Weaving Company, à Kells. En 1911, la famille, dont tous les membres appartenaient à l’Église d’Irlande, était toutefois déjà retournée vivre à Belfast. Quelles qu’aient été ses opinions sur l’indépendance de l’Irlande, Pentland les garderait secrètes et seules des preuves fragmentaires en témoignent. En 1912, son père signa le covenant d’Ulster qui s’opposait à l’autonomie politique de l’île, mais un ami de William James alléguerait que, encore adolescents, tous les deux faisaient des « courses » pour un organisme républicain. La présence nationaliste dans le comté de Down ne fournit pas d’information suffisante pour étayer cette assertion problématique.
À la recherche de nouvelles perspectives, William James et ses frères, Samuel Brown et Robert L., émigrèrent aux États-Unis en 1911. Ils trouvèrent du travail dans la principale chaîne d’épiceries du pays, la Great Atlantic and Pacific Tea Company, connue sous le nom d’A&P. Ils s’établirent à Old Orchard Beach, où William James rencontra et épousa Edith U-Raynor, fille de Thomas Smith, fermier de Skipton, en Angleterre. Ils formaient une joyeuse bande et exploitaient aussi ensemble une pension ; Edith U-Raynor évoquerait ultérieurement avec nostalgie cette période de sa vie. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, cependant, Robert L. retourna en Angleterre pour s’enrôler ; il mourut en France en 1917.
William James avait rapidement saisi les principes du système de prix modiques d’A&P, qui révolutionnait le marché. En 1912, la société lança les magasins de rabais, qui offraient à la vente au comptant, sans livraison, des marchandises selon un assortiment déterminé et plus restreint. Cette approche éliminait l’épuisement du capital causé par le crédit, la livraison à domicile et les primes. La chaîne se développa de façon phénoménale, passant de quelque 350 magasins en 1910 à plus de 4 620 une décennie plus tard. À l’âge de 28 ans, Pentland devint surintendant général au sein de la division de la Nouvelle-Angleterre, apparemment responsable du Connecticut.
L’épicerie de détail finit par amener Pentland à Toronto, selon un itinéraire amorcé dans l’État frontière du New Hampshire. Au cours d’une partie de golf, Robert Jackson, avocat de Concord qui aimait prendre des risques en affaires, apprit d’un Canadien qu’il y avait du potentiel pour l’établissement de chaînes d’alimentation dans le centre du Canada suivant la formule d’A&P et des magasins récemment ouverts dans cette région par Theodore Pringle Loblaw. Avec l’aide des banquiers d’affaires Robert W. et John Butler Jameson, eux aussi de Concord, et d’autres capitalistes américains, Jackson constitua en société la Dominion Stores Limited au Canada en mai 1919, deux mois seulement après qu’A&P eut effectué la même démarche. Jackson était président de la nouvelle société, Pentland vice-président et Robert W. Jameson trésorier.
On ne sait pas grand-chose sur la première rencontre entre Jackson et Pentland, ni sur le départ de Pentland d’A&P. Selon la revue spécialisée Canadian Grocer, Pentland était en vacances à Old Orchard Beach quand il reçut un appel téléphonique de quelqu’un qui lui demandait de diriger la nouvelle chaîne ; avec son esprit de décision caractéristique, il partit immédiatement, même si sa femme était enceinte. Une entente préliminaire dut tout de même avoir été conclue. Selon une source, Pentland avait peut-être quitté son ancien employeur en 1918 pour jeter les bases de la société Dominion. En avril de l’année suivante, au moment où le coût de la vie grimpait dans l’Ontario de l’après-guerre, il arriva à Toronto, ville qui avait autrefois été qualifiée de « Belfast du Canada » en raison de sa population issue d’Irlande du Nord.
Les premiers magasins Dominion, situés avenue Wallace, dans un quartier ouvrier de l’ouest de la ville, et rue Queen, à l’est, étaient de petites exploitations basées sur le modèle d’A&P : des boutiques longues et étroites installées dans des locaux loués. Le service restait traditionnel : le personnel prenait les commandes derrière des comptoirs, les murs étaient garnis d’étagères, et des piles de marchandises sèches et de conserves s’élevaient au centre. Les prix étaient réduits et baissaient de plus en plus grâce au volume d’achat et à l’élimination des intermédiaires. Des récits sur l’entreprise évoquent Jackson, pendant les premières années, portant un tablier et transportant joyeusement des produits dans le magasin de l’avenue Wallace. Pentland excellait dans le repérage de nouveaux emplacements situés le long des parcours de tramways et des voies routières, dans les banlieues et, souvent, délibérément tout près de commerçants indépendants. Son poste prit de l’ampleur en août 1919 quand Loblaw, devenu directeur de la United Farmers’ Co-operative Company, et ses associés acceptèrent de vendre leurs points de vente à Dominion. Le 25 octobre, Pentland prit la direction de quelque 16 magasins, tous à Toronto, même si la transaction ne serait achevée qu’au mois de février suivant.
Pentland ne se laissa pas décourager par le retour de Loblaw au commerce alimentaire avec des points de vente libre-service et, à titre de vice-président responsable des opérations sur le terrain, ouvrit en moyenne un magasin par semaine au cours des années 1920. Chaque emplacement lui rapportait une prime de 3 $ par semaine, de sorte que, dès le milieu de la décennie, il gagnait près de 60 000 $ par année, en plus de son salaire de base de 15 000 $. La croissance de Dominion culmina en 1931 avec 572 unités en Ontario, dans la province de Québec et dans les Maritimes. Un fonctionnement efficace et une gamme de marchandises plus vaste permettaient d’afficher des prix contrôlés plus faibles que ceux des magasins Loblaw et d’accroître la clientèle tant de classe ouvrière que de classe moyenne. En octobre 1920, Dominion faisait toujours la promotion d’économies d’après-guerre auprès de ses clients. Ses 38 magasins de Toronto, par exemple, comptaient parmi le grand nombre de magasins urbains qui vendaient les marques de margarine Swift et Gem Nut, tartinades à base d’huile sur lesquelles un interdit national avait été levé en 1917 en raison de la pénurie de produits laitiers. En 1921, l’image de Dominion commença à changer. La publicité dans les journaux s’intensifia et on uniformisa les façades des magasins en installant des auvents portant le slogan Là où la qualité compte. Un an plus tard, des marques maison furent lancées pour des produits tels que la poudre à lever et le cacao ; dès 1928, on ajouta des fruits et des viandes cuites. Remises et rabais étaient négociés avec quelques principaux manufacturiers. Dominion fit l’acquisition d’un nouvel entrepôt et d’un bureau pour le siège social à Toronto en 1924 et d’un entrepôt à Montréal l’année suivante, auxquels s’ajoutèrent trois boulangeries industrielles. Pentland s’intéressait à l’amélioration des conditions de ses employés : il instaura une assurance collective en 1922 et des équipes sportives furent organisées. Pour favoriser la cohésion et la bonhomie au sein de la chaîne, une petite revue conviviale remplie de nouvelles, de potins et de conseils sur la vente, le Link, fut créée à Toronto en 1924. Pour le numéro du mois de janvier suivant, intitulé « Our economy month », Pentland écrivit un article à l’intention des directeurs de magasin sur les façons de réduire les dépenses.
Les contemporains de Pentland le décrivaient comme un « travailleur prodigieux » et une « dynamo humaine », toujours sur la route entre des villes et des magasins. Pendant l’expansion de Dominion dans la province de Québec, il garda un appartement à Montréal où il passait la moitié de la semaine. Des photos révèlent un maintien sérieux, des yeux bleus profondément enfoncés et un front haut ; malgré son attitude apparemment distante, la famille et les associés de Pentland savaient qu’il était généreux. Peu après son arrivée à Toronto, il avait pris des dispositions pour que ses parents viennent rejoindre sa famille sur le boulevard High Park. Son père mourut en 1921 et fut inhumé à Toronto ; sa mère mourrait dans une maison de soins infirmiers de Belfast huit ans plus tard. Pentland avait également fait venir d’Irlande une sœur, qui avait été abandonnée par son mari, et ses enfants, et leur avait donné une maison.
Fervent amateur de sport, Pentland « voulait souvent fouler les terrains de golf, mais n’en avait pas le temps ». Il suivait l’équipe de hockey des Maple Leafs de Toronto ; il réservait cependant son engagement le plus passionné au soccer, qu’il avait pratiqué dans sa jeunesse. À Toronto, il devint membre en 1923 de l’Ulster United Football Club, fondé dix ans auparavant, puis président l’année suivante. En mai 1925, il contribua à la création de l’Ulster Stadium Limited, qui construisit une grande enceinte pour l’équipe près de l’avenue Greenwood et la rue Gerrard, dans le quartier est de la ville. Les années 1920 et 1930 furent des années florissantes pour le soccer au Canada. Des foules de plus de 5 000 personnes affluaient au terrain de sport, qui fut bientôt raccordé à l’égout municipal. Pentland fit également installer des projecteurs pour les matchs nocturnes. En arrière-scène, il était vice-président de la W. A. Moffatt and Sons, l’un des principaux constructeurs du stade. Une taverne appelée l’Ulster Arms Hotel ouvrit ses portes à proximité. L’Ulster United Football Club, qui jouait dans diverses ligues principalement composées de joueurs d’origine britannique, remporta son premier championnat national à Winnipeg en 1925.
Les magasins Dominion étant prospères, les Pentland s’installèrent dans la prestigieuse banlieue de Forest Hill vers 1928, dans une maison sise au 262, Warren Road. L’année suivante, ils envoyèrent leur fils, William Thomas, au St Andrew’s College d’Aurora, au nord de la ville. Il n’était pas étonnant que Pentland, toujours en déplacement, s’enthousiasme pour les belles automobiles rapides. Il en eut plusieurs au fil des ans. Au cours d’un séjour en Irlande, il acheta une Humber décapotable comme voiture de tourisme. Il posséda ensuite une puissante Cadillac 12 cylindres, un coupé sport Chevrolet et un bateau à moteur en acajou, qu’il utilisait à la maison d’été de la famille au bord du lac Simcoe, près de Beaverton. Les vacances d’hiver étaient souvent passées aux Bermudes, et, à une occasion, en compagnie de Samuel Brown, le frère de Pentland, et de sa famille. Membre de la franc-maçonnerie (Ulster Lodge No. 537), de la fraternité des Shriners, du Rotary Club, milicien à l’occasion et anglican par son éducation, Pentland avait déjà adhéré à l’Église unie du Canada en 1933, comme membre de l’assemblée des fidèles de l’église Timothy Eaton Memorial. En politique, c’était un conservateur qui professait une croyance sociale « ferme », bien que nébuleuse, en « la coopération et le développement humain ». Il se garda toutefois d’adopter le credo fervent de l’Oxford Group, que Loblaw tenta de lui inculquer. « W. J. » trouvait du temps pour prendre la parole à des congrès de détaillants et à des réunions de clubs locaux. Il faisait partie entre autres du Seigniory Club, cercle fermé de Montebello, dans la province de Québec, mais sa participation y était faible.
Dans le secteur du commerce de détail qui évoluait rapidement, le dynamisme de Pentland pour développer les magasins Dominion impressionnait ses pairs et les actionnaires de la société. Il communiquait efficacement les questions d’affaires et gravit les échelons de la structure corporative : nommé vice-président responsable des opérations sur le terrain en 1925, il devint président du conseil d’administration quatre ans plus tard et président en 1930. La population canadienne s’adaptait à l’arrivée de chaînes, notamment les pharmacies de Charles Allen Gordon Tamblyn et les magasins populaires des compagnies américaines F. W. Woolworth et S. S. Kresge. Dans le domaine de l’épicerie urbaine, la société A&P, même si elle avait été constituée très tôt au Canada, n’arriva à Montréal qu’en 1927 et à Toronto un an plus tard. Le grand magasin fondé par Timothy Eaton*, qui avait des décennies d’expérience dans les produits d’épicerie, lança des magasins d’alimentation libre-service en 1927, mais cette initiative s’avéra infructueuse. Même si la compagnie Dominion avait beaucoup plus de magasins que la Loblaw Groceterias, cette dernière affichait plus de ventes par unité et des profits plus élevés. Au même moment, la concurrence força les épiciers indépendants, sur le marché tant du gros que du détail, à effectuer des changements structurels au cours de la décennie qui suivit la Première Guerre mondiale. La modification la plus notable consista à former des coopératives et des groupes d’achat en commun, tels que la York Trading Company, les Adanac Stores, les Leader Stores et la National Grocers Company, tous basés à Toronto. L’expansion excessive des points de vente nuisit également aux chaînes d’épiceries.
La pression exercée sur les propriétaires indépendants entraîna un mouvement contre les chaînes, qui s’amorça en 1927 aux États-Unis avec A&P comme une des cibles principales. La bataille s’étendit au Canada et s’intensifia à cause de la grande dépression. La stratégie législative de base imposait une taxe discriminatoire sur les magasins de chaînes. Les projets de loi sur ces taxes eurent toutefois un succès limité. Les tentatives en ce sens atteignirent un point mort en Ontario en 1932, même si les promoteurs réussirent bel et bien à obtenir une définition juridique essentielle de « magasin de chaîne » l’année suivante. Dans la province de Québec, les efforts cessèrent en 1933. À Toronto, où se trouvaient les intérêts vitaux de Pentland, des conseillers municipaux avaient fait circuler des pétitions et recueilli les préoccupations d’autres municipalités ontariennes en vue de faire pression auprès du gouvernement provincial pour qu’il adopte des lois. Mais les chaînes n’étaient pas des monopoles, déclara Pentland à une réunion du comité de législation municipale en décembre 1931. Le conseiller municipal William John Wadsworth, fit-il observer, « doit être terriblement bête s’il ne peut pas comprendre ».
Les répercussions douloureuses de la crise soulevèrent beaucoup plus de problèmes. Les pires années seraient 1932 et 1933. Pentland en vit l’effet chez les consommateurs : certains avaient perdu leur emploi et la plupart avaient des revenus réduits. Pentland était lui-même un modeste contributeur à la Federation for Community Service. Un plan pour fusionner les magasins Loblaw et Dominion, orchestré avec soin par la Merrill, Lynch, and Company de New York, tourna court après le krach boursier d’octobre 1929, cataclysme qui obligea Robert Jackson à se déclarer en faillite personnelle et à perdre la présidence de Dominion. Les profits déclinèrent et le prix de l’action de Dominion passa d’un sommet de 55 points en 1929 à 13⅜ trois ans plus tard. Les analystes mettaient en garde les investisseurs. Les « magasins de chaînes se cassent la tête pour la garder hors de l’eau ces jours-ci », commenta l’un d’eux en décembre 1932. Les réductions (championnes des pertes) avaient été amenées à leur limite l’année précédente et, avec le déclin des prix avantageux comparativement à ceux des commerces indépendants voisins, certains gérants de magasins Dominion désespérés durent se résoudre à vendre leurs marchandises en poids déficitaire. Les consommateurs étaient également aux abois et une poursuite contre la société en novembre 1932, à cause d’un insecte trouvé dans une boîte de conserve de haricots au lard, exacerba les inquiétudes du public.
Apparemment non ébranlée, la société Dominion avait acheté une petite chaîne d’Ottawa en décembre 1929 et 12 points de vente canadiens Stop and Shop deux ans plus tard. Elle commença à majorer les prix à mesure qu’augmentaient les dépenses d’exploitation. Au sein de la société, Pentland continuait d’être tenu en estime : en septembre 1931, le personnel du siège social et de l’administration lui offrit son portrait réalisé par Edmund Wyly Grier*, peintre mondain. Cette année-là, Pentland contracta un prêt à New York pour payer les dividendes, mais son optimisme s’érodait. Tout au long de 1932 et de l’année suivante, les salaires furent réduits et les magasins non rentables fermés. À l’assemblée annuelle de la société, le 23 février 1933, Pentland déclara aux actionnaires que le temps où l’on essay[ait] de prophétiser « le moment du retour à la normale [était] révolu ». En privé, et malgré de l’argent dû sur ses factures de club, il avait prêté des « sommes substantielles » à la firme Moffatt, partenaire dans la construction de l’Ulster Stadium.
Loblaw, qui vit Pentland pour la dernière fois à une réception de mariage le soir du 24 février, le trouva préoccupé. « Son cerveau avait été poussé à bout dernièrement », ferait-il remarquer plus tard. Tout juste après trois heures, le matin suivant, Pentland rentrait seul chez lui en voiture quand sa Cadillac s’écrasa contre un pilier de sécurité en béton dans l’avenue St Clair. Il fut tué sur le coup. D’après le coroner, il avait subi une attaque d’apoplexie. Comme le déplora le Canadian Grocer, la mort de Pentland à l’âge de 45 ans fut un « grand choc pour une foule d’amis » du milieu. Le monde du soccer pleura également la disparition du « parrain de l’Ulster Stadium », comme le qualifia William Fenton* de l’Evening Telegram.
La présidence des magasins Dominion fut assurée par Morley Smith, avocat qui avait participé à la constitution de la société et à son administration. Avec le double retrait subit de Robert Jackson et de William James Pentland, ainsi que le déclin du chiffre d’affaires de toutes les chaînes d’épiceries sous l’effet de la crise économique, Dominion endura toutefois plusieurs années de stagnation. De plus, la société n’était pas immunisée contre les problèmes du marché américain. En mars 1934, 71 % des actions de la société appartenaient à des Américains, même si le principal actionnaire était son premier fournisseur de viande, Canada Packers Limited, entreprise fondée par James Stanley McLean*. L’héritage d’Edith U-Raynor Pentland, qui s’élevait à plus de 331 500 $, ne comportait aucun intérêt dans la société Dominion. Mme Pentland continua de vivre dans la maison de Warren Road jusqu’en 1943 quand, après dix années difficiles, elle s’enleva la vie. La célébration du soixantième anniversaire de Dominion raviva un court moment le souvenir de William James Pentland, mais son nom avait en grande partie déjà disparu de la mémoire collective en 2005, quand l’entreprise fut achetée par la chaîne québécoise Metro. Les nouveaux propriétaires élimineraient la marque Dominion trois ans plus tard.
Nous remercions Sean Carrie, Colin Jose, Judy Love-Eastham et Stephen A. Otto, qui ont bien voulu partager leurs connaissances avec nous. Colin Pentland D. Yarwood, de North Cambridgeshire, Angleterre, nous a fourni une généalogie de Pentland et d’autres documents. Des données supplémentaires sur la famille ont été recueillies dans ancestrylibrary.com par Jesse C. Roberts.Une petite-fille de William James Pentland, Stephanie Pentland Evans, de Toronto, possède un portrait de son grand-père peint par Edmund Wyly Grier, un album de photographies et les mémoires de son père. Les plus anciens documents de l’entreprise Dominion ont été détruits pendant un incendie dans ses bureaux en 1924. Sept numéros de la revue Link, publiés entre le 15 juin 1924 et le 15 octobre 1925, sont conservés à la TRL. On trouve d’autres renseignements sur l’époque de Pentland dans : Canada, Commission royale d’enquête sur les écarts de prix, Procès-verbaux des délibérations et témoignages […] (Ottawa, 1935). Une coupure de journal d’une entrevue de Theodore Pringle Loblaw réalisée par Strathearn Boyd Thomson, parue dans Hush (Toronto) entre le 25 février et le 2 avril 1933, est déposée aux George Weston Limited Corporate Arch. (Toronto).
BAC conserve, dans sa Graphic Consultants Coll. (R9198-0-1), un rare film d’un match de soccer entre l’Ulster United et les Glasgow Rangers disputé à l’Ulster Stadium en 1930. Intitulé With the Glasgow Rangers in Ontario, on peut également le voir sur « YouTube » : www.youtube.com/watch?v=ynUT95S49sQ (consulté le 17 oct. 2008).
AO, RG 22-305, no 71909 ; (1944) no 3376 ; RG 80-8-0-1399, no 2169.— City of Toronto Arch., Fonds 1266, images 17946–17952.— Prospect Cemetery and Mausoleum (Toronto), Gravestone and burial record, sect. 22, lot 841.— Evening Telegram (Toronto), 12 févr. 1927, 25 févr. 1933.— Financial Post (Toronto), 1920–1934.— Globe, 27–28 févr. 1933.— Toronto Daily Star, 1920–1934.— Annuaire, Toronto, 1918–1935.— B. E. C. Boothman, « “A more definite system” : the emergence of retail food chains in Canada, 1919–1945 », Journal of Macromarketing (Boulder, Colo.), 29 (2009) : 21–36.— Canada Gazette, 14 juin 1919 : 3838.— Canadian Grocer (Toronto), 1919–1922 ; 10, 24 mars 1933.— I. M. Drummond et al., Progress without planning : the economic history of Ontario from confederation to the Second World War (Toronto, 1987).— Colin Jose, « Canadian soccer history – Ontario : the early years » : www.canadiansoccerhistory.com/Ontario/Ontario-%20The%20Early%20Years.html (consulté le 28 sept. 2011) ; Keeping score : the encyclopedia of Canadian soccer (Vaughan, Ontario, 1998).— J. M. Mayo, The American grocery store : the business evolution of an architectural space (Westport, Conn., 1993).— David Monod, Store wars : shopkeepers and the culture of mass marketing, 1890–1939 (Toronto, 1996).— Paul Nanton, Dominion Stores Limited : the first sixty years, 1919–1979 (Toronto, 1979).— Ontario Gazette (Toronto), 1925 : 661, 1935.— Toronto City Council, Minutes of proc. (Toronto), 1930–1933 (exemplaires aux City of Toronto Arch., Research Hall library).— W. I. Walsh, The rise and decline of the Great Atlantic & Pacific Tea Company (Secaucus, N.J., 1986).— Who’s who in Canada, 1922, 1925–1926.— Ted Wood, Dominion : sixty years of dependability, 1919–1979 ([Toronto ?], 1979).
David Roberts, « PENTLAND, WILLIAM JAMES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 7 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/pentland_william_james_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/pentland_william_james_16F.html |
Auteur de l'article: | David Roberts |
Titre de l'article: | PENTLAND, WILLIAM JAMES |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2016 |
Année de la révision: | 2016 |
Date de consultation: | 7 déc. 2024 |