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BIGOT, FRANÇOIS, procureur fiscal, notaire royal et huissier, fils de François Bigot dit Lamothe et de Marguerite Drapeau, né en France entre 1643 et 1645, inhumé à Champlain le 28 octobre 1708. 

Arrivé au pays en 1662 ou peu avant, en compagnie de ses parents et de sa sœur Marie, François vécut d’abord chez son père, qui était fermier de Pierre Boucher au Cap-de-la-Madeleine. Il semble avoir beaucoup aimé la terre, et fut longtemps, sinon toujours, cultivateur. Le 30 juin 1666, il recevait de Quentin Moral deux concessions, chacune de 2 arpents sur 40, dans le fief de l’Arbre à la Croix. Ce devait être en quelque sorte une confirmation, car dès 1667 Bigot y déclarait six arpents en culture. Mais il alla bientôt s’installer dans les Prairies Marsolet, y ayant acquis de Pierre Durand, le 12 septembre 1669, une terre de 3 arpents sur 40, pour la somme de 80# ; il augmenta cette terre en achetant à Mathieu Brunet une égale portion le 14 avril 1679, et grâce à une concession de 13 arpents sur 40, par Gédéon de Catalogne, en 1704. Bigot avait fort arrondi son bien. Entre-temps il avait pris à ferme le domaine du fief Marsolet, mais s’en désista le 4 mars 1678. En 1681, il possédait en propre 6 bêtes à cornes, 13 arpents en valeur, et 3 fusils.

On ne sait au juste comment cela lui arriva, mais au début du xviiie siècle Bigot remplissait certaines fonctions judiciaires : en 1702 et 1704, il était qualifié procureur fiscal de la seigneurie de Champlain ; et, depuis 1704 au moins, il instrumentait à titre d’huissier de la juridiction royale de Trois-Rivières. En outre, le 8 octobre 1702, il exerçait comme notaire, charge qu’il détint jusqu’à sa mort. Son greffe est aujourd’hui disparu, mais on connaît deux des actes qu’il reçut.

C’est dans les Prairies Marsolet que Bigot éleva ses 11 enfants. Il avait d’abord épousé en 1666 Catherine Baillargeon, qui mourut sans enfant entre l 670 et 1672. À Château-Richer, le 24 octobre 1672, il se remariait, cette fois à Marie Bouchard d’Orval, qui serait inhumée à Champlain le 19 juin 1717. À sa mort, en l 708, Bigot laissait trois mineurs : l’acte de tutelle fut dressé le 9 août 1710, et l’inventaire des biens, le 26 août suivant. Parmi ces biens, quelques livres, qui illustrent la foi naïve de l’époque : Le Nouveau Testament, Le martyre dAndré, catéchiste, Petite délimitation de la dévotion à lAnge Gardien, La vie de Sainte-Catherine de Sienne ; et, seul ouvrage profane, Le parfait notaire.

André, Vachon

AJM, Greffe d’Antoine Adhémar, 14 et 16 avril 1679, 15 mars 1704, 11 oct. 1712.— AJQ, Greffe de Claude Auber, 25 juin 1663 ; Greffe de Louis Chambalon, 7 oct. 1697 ; Greffe de Pierre Duquet, 4 mars 1678.— AJTR, Greffe de Séverin Ameau, 12 sept. 1669, 28 juin 1670, 17 nov. 1673, 5 févr. 1674 ; Greffe de Jacques de Latouche, 8 déc. 1665, 30 juin 1666 ; Greffe de Daniel Normandin, 3 mars 1704, 12 juill. 1719 ; Greffe de J.-B. Pottier 9, et 26 août, 28 nov. 1710.— Jug. et délib., IV : 677 ; V : 37, 250, 727s., 873.— Recensement du Canada, 1666 (RAPQ) ; Recensements du Canada, 1667 et 1681 (Sulte).— Godbout, Nos ancêtres, RAPQ, 1955–57 : 458s.— Les notaires au Canada, RAPQ, 1921–22 : 9s.— Tanguay, Dictionnaire, I : 51.— P. Cloutier, Histoire de la paroisse de Champlain (2 vol., Trois-Rivières 1915–1917), I : 57–62, 127 ; II : 68.— Raymond Douville, Quel François Bigot fut notaire royal ? BRH, LXII (1956) : 89–91.-André Vachon, François Bigot dit Lamothe fut-il notaire royal ? BRH, LXI (1955) :129–132.

Bibliographie générale

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André, Vachon, « BIGOT, FRANÇOIS (mort en 1708) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bigot_francois_1708_2F.html.

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Auteur de l'article:    André, Vachon
Titre de l'article:    BIGOT, FRANÇOIS (mort en 1708)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    18 mars 2024