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BOURDON, JACQUES, huissier, greffier et notaire, baptisé à Saint-Godard de Rouen le 5 juin 1645, fils de Jean Bourdon et de Marguerite Legris. inhumé à Boucherville le 7 août 1724.

C’est à tort, croyons-nous, que J.-Edmond Roy identifiait Jacques Bourdon avec ce « J. Bourdon » qui, en 1664, était commis greffier au Conseil souverain. Sa carrière, Bourdon la commença plutôt à Montréal, à l’automne de 1666, en qualité de sergent (huissier). Mais il fut démis de ses fonctions, dès le 9 octobre 1667, par le juge Charles-Joseph d’Ailleboust* Des Muceaux. Propriétaire de quelques arpents de terre à Longueuil, il se fixa néanmoins à Boucherville. Il y épousait le 8 février 1672 Marie Ménard, et, le 19 mars 1673, y achetait de son beau-père une terre de 2 arpents sur 25. En 1681, il n’avait que deux arpents en valeur, et une vache pour tout bétail. Depuis 1677, il est vrai, il agissait comme huissier, greffier et notaire de la seigneurie de Boucherville, mais Pierre Boucher allait bientôt le révoquer, le 15 juin 1683. Bourdon n’en continua pas moins à se dire notaire, on ne sait trop en vertu de quelle autorité : on a parlé d’une commission de l’intendant Bégon*, ce qui est probable. Il exerça jusqu’en 1720, disputant au notaire seigneurial une clientèle déjà mince, si bien que Louis-Claude Danré* de Blanzy ne trouva dans son greffe, en 1739, que 158 minutes. C’était bien peu pour élever une famille de 14 enfants. Heureusement, il avait reçu, le 26 août 1702, une nouvelle commission d’huissier. Sa femme lui survécut deux ans et fut ensevelie à Boucherville le 2 juillet 1726.

André Vachon

AJM, Greffe de Bénigne Basset, 27 nov. 1666, 15 août 1671, 18 oct. 1676 ; Greffe de Jacques Bourdon, 1677–1720 ; Greffe de Thomas Frérot, 3 janv. 1672, 19 mars 1673 ; Greffe de Marien Tailhandier, 14 et 26 mars 1713, 14 avril 1718, 28 nov. 1725.— Recensement du Canada, 1681 (Sulte).— P.-G. Roy, Inv. coll. pièces jud. et not., II : 404.— Godbout, Nos ancêtres, RAPQ, 1959–60 : 340s.— Massicotte, Les tribunaux et les officiers de justice, BRH, XXXVII (1931) : 128.— Les notaires au Canada, RAPQ, 1921–22 : 27. —J.-E. Roy, Histoire du notariat, I : 209s., 337.— Une vieille seigneurie, Boucherville (Montréal, 1890), 401s.

Bibliographie générale

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André Vachon, « BOURDON, JACQUES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bourdon_jacques_2F.html.

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Auteur de l'article:    André Vachon
Titre de l'article:    BOURDON, JACQUES
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    18 mars 2024