DCB/DBC Mobile beta
+

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

PAINE, WILLIAM – Volume VI (1821-1835)

décédé le 19 avril 1833 à Worcester

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

EVISON (Everson, Eveson, Evinson), ROBERT, ingénieur au fort Prince of Wales (Churchill, Man.) ; circa 17461749.

Robert Evison entra au service de la Hudson’s Bay Company le 26 mars 1746, à titre d’« ingénieur en chef » ; il y était engagé pour trois ans à un salaire annuel de £100. Il fut envoyé au fort Prince of Wales à Churchill, où, sous le gouverneur Robert Pilgrim, il travailla aux ouvrages de défense du fort de pierre récemment construit contre les attaques des Français ainsi qu’à l’entraînement des troupes à la discipline militaire et à « l’utilisation des armes légères et de l’artillerie lourde ». À son arrivée, à l’été de 1746, le capitaine Evison examina la poudrière et, selon Pilgrim, la déclara « une œuvre parfaite, presque identique à celle qui se trouve dans la fameuse ville de Tournay ». Le gouverneur ajouta : « Je suppose qu’il l’a vue, puisqu’il est déjà allé, comme il le dit, en Flandre. » Evison inspecta la batterie qui avait été placée sur le cap Merry en vue de protéger l’entrée de la rivière Churchill et fit rapport à Londres que les canons pouvaient être pointés vers le fort. On rejeta cependant sa recommandation de placer la batterie sur la même rive que le fort et, en 1747, on lui envoya des instructions exactes pour corriger et améliorer le site.

À l’instar de Joseph Robson, qui avait été muté à Churchill en 1746, Evison était membre du conseil de cet endroit. On peut l’identifier comme étant l’ingénieur qui, selon Robson, « ignorait à peu près tout de la théorie de l’architecture militaire » et qui fut mêlé aux disputes entre Robson et Pilgrim en 1746 et 1747. Toutefois, avant que Robson ne quitte le pays en 1747, Evison s’était réconcilié avec le gouverneur. Il retourna en Angleterre en 1749 ; c’est le dernier renseignement que nous possédons à son sujet.

Alice M. Johnson

HBC Arch. A.1/37 ; A.6/7 ; A.11/13 ; A.16/10, Officers’ and servants’ ledger (Churchill) for 1749–69 (le registre précédent reste introuvable). Le Draught of the battery at Cape Merry et le Draught of Prince of Wales’s Fort d’Evison, datés du 4 oct. 1749, sont conservés respectivement sous les cotes G.1/94 et G.1/95. V. aussi : Joseph Robson, An account of six years residence in Hudsons-Bay, from 1733 to 1736, and 1744 to 1747 [...] (Londres, 1752), 35s.  [a. m. j.]

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Alice M. Johnson, « EVISON, ROBERT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 avril 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/evison_robert_3F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/evison_robert_3F.html
Auteur de l'article:    Alice M. Johnson
Titre de l'article:    EVISON, ROBERT
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1974
Année de la révision:    1974
Date de consultation:    19 avril 2024