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MERCIER, ANTOINE, prêtre, sulpicien, curé de Saint-Jacques-le-Majeur (Montréal), né à Lyon (Rhône) le 14 mai 1817, fils d’Antoine Mercier et d’Élisabeth Chirat, décédé à Montréal le 12 avril 1875.

Ordonné prêtre en 1842, Antoine Mercier entra l’année suivante dans la compagnie de Saint-Sulpice, à Paris. Sa solitude (noviciat) terminée, il fut pendant cinq ans économe au grand séminaire de Clermont (Oise) ; après quoi, sur son désir, ses supérieurs lui permirent d’aller au Canada où il arriva le 10 octobre 1849.

Vicaire à Notre-Dame de Montréal, il occupa d’abord plusieurs charges administratives. Un peu avant son installation au grand séminaire de Montréal comme premier économe, M. Mercier fonda, le 26 avril 1857, l’Institut des Petites Filles de Saint-Joseph, sur l’initiative d’une jeune fille pieuse, Rose de Lima Dauth, et avec l’approbation et le consentement de son supérieur et de ses confrères. Cette communauté avait avant tout pour but de travailler, par la prière et par les œuvres, au soutien matériel et moral des séminaristes et des prêtres. Au début, conformément aux idées de son fondateur, elle présentait des caractères nouveaux : réunion de jeunes filles sans costume particulier, sans vœux et sans noviciat ; on y entrait après seulement trois jours de retraite. M. Mercier avait à peine jeté les bases du nouvel institut et rédigé son règlement général qu’il fut remplacé à la direction de l’œuvre par son confrère Damien-Henri Tambareau. Si, dans la suite, les fonctions qu’on devait lui confier ne lui permirent pas de remplir le rôle de directeur auprès des Petites Filles de Saint-Joseph, il ne cessa jamais de leur porter beaucoup d’intérêt et de les conseiller.

Après un an de séjour au grand séminaire, Mercier quitta l’administration temporelle des œuvres de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice pour s’appliquer presque exclusivement au ministère pastoral. On lui confia tour à tour la direction de la desserte de Notre-Dame-de-Grâces de Montréal, 1858–1862, de la mission indienne du Lac-des-Deux-Montagnes (Oka), 1862–1868, et de la cure de Saint-Jacques-le-Majeur de Montréal, 1868–1875. À Oka, en 1864, il avait fait venir les Petites Filles de Saint-Joseph pour leur confier différentes tâches auprès des Algonquins, des Iroquois et des missionnaires, entre autres l’entretien de l’église et de la résidence et la direction d’un ouvroir pour les femmes algonquines ; une des religieuses apprit suffisamment la langue iroquoise pour enseigner aux enfants.

Dans les différentes fonctions qu’il eut à remplir, M. Mercier se distingua toujours par un grand esprit surnaturel, par sa douceur et sa bienveillance, et surtout par une activité débordante qui ne lui laissa jamais de repos. Il mourut au séminaire de Notre-Dame, le 12 avril 1875, après quatre mois de maladie.

Antonio Dansereau

[Antoine Mercier], Réflexions et retraites, Émile Boucher, édit. (Montréal, 1964). Ce livre renferme les notes intimes de retraites spirituelles de M. Mercier, depuis son ordination au sous-diaconat, en 1840, jusqu’à sa mort. C’est un volume hors commerce, destiné à la communauté religieuse qu’il a fondée.  [a. d.]

Archives de l’Institut des Petites Filles de Saint-Joseph (Montréal).— ASSM, Biographies : Antoine Mercier ; Communautés religieuses.— Allaire, Dictionnaire.— Gauthier, Sulpitiana.— A.-L. Bertrand, Bibliothèque sulpicienne ou histoire littéraire de la Compagnie de Saint-Sulpice (3 vol., Paris, 1900), II.— René Labelle, Les Petites Filles de Saint-Joseph ; les origines de la communauté (Montréal, 1923).— Olivier Maurault, Saint-Jacques de Montréal ; l’église, la paroisse (Montréal, 1923).— L.-O. David, Biographie du révérend M. Mercier, s.s., La Minerve (Montréal), 14 avril 1875.

Bibliographie générale

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Antonio Dansereau, « MERCIER, ANTOINE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mercier_antoine_10F.html.

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Auteur de l'article:    Antonio Dansereau
Titre de l'article:    MERCIER, ANTOINE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
Date de consultation:    19 mars 2024