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Titre original :  Pamelia S.V. Yule. Portrait from McMaster University Monthly (Toronto), 4 (1894–95). Source: https://archive.org/details/mcmasteruniversi04mcmauoft/page/n115/mode/2up.

Provenance : Lien

VINING, PAMELIA SARAH (Yule), professeure et auteure, née le 10 avril 1826 à Clarendon, New York, fille de Daniel Vining et d’une prénommée Lydia ; le 6 avril 1866, elle épousa à Woodstock, Haut-Canada, James Colton Yule, et ils n’eurent pas d’enfants ; décédée le 6 mars 1897 à Ingersoll, Ontario.

Pamelia Sarah Vining passa son enfance dans une ferme, d’abord dans l’état de New York, puis dans le Michigan. Selon une autobiographie inédite, elle était encore enfant quand sa famille s’installa dans le comté d’Oxford, dans le Haut-Canada, où elle fut institutrice de district durant quelques années. Elle s’inscrivit en 1855 à l’Albion College, à Albion, au Michigan, où elle obtint une maîtrise l’année suivante et fut professeure ensuite durant trois ans. En 1860, elle commença à enseigner au Canadian Literary Institute, école baptiste située à Woodstock, à la demande du révérend Robert Alexander Fyfe*, qui en fut le premier directeur. Elle y enseigna les beaux-arts, la littérature et l’anglais jusqu’en 1866, année où son mariage avec l’un de ses élèves l’obligea à remettre sa démission. Avec son mari James Colton Yule, elle vécut d’abord à Brantford, où ce dernier dirigea une grammar school privée, puis, après le 1er octobre 1868, à York Mills (Toronto), où il devint pasteur de l’église baptiste York Mills. En 1874, James accepta une chaire d’études sur le Nouveau Testament au Canadian Literary Institute, et le couple retourna vivre à Woodstock. Après que son mari fut emporté par la tuberculose le 28 janvier 1876, Pamelia Sarah vécut à Brantford puis à Ingersoll. Elle demeura active au sein de l’Église, notamment auprès des missions étrangères, et entre 1886 et 1889 elle publia régulièrement des articles et des rapports dans le Canadian Missionary Link de Toronto.

À compter de 1856 environ, Pamelia Sarah fit paraître de nombreux poèmes dans des journaux et des revues tant au Canada qu’aux États-Unis. Il semble que ce soit les trois poèmes que William Turner Coggeshall publia dans The poets and poetry of the west [...], paru à New York en 1860, qui lui valurent de figurer pour la première fois dans une anthologie. L’inclusion de huit de ses poèmes dans Selections from Canadian poets [...] d’Edward Hartley Dewart*, publié à Montréal en 1864 par John Lovell, contribua à la faire connaître davantage du public canadien. L’enthousiasme que Dewart témoignait pour sa poésie (« Il n’y a aucun poète canadien dont nous avons lu et relu les poèmes avec plus d’intérêt et de plaisir que ceux de Mademoiselle Vining ») consolida sa réputation. Sa première publication indépendante fut The names of Jesus ; a poem [...], d’abord lu au Canadian Literary Institute le 27 janvier 1866. Une œuvre plus substantielle, Poems of the heart and home, sortit à Toronto en 1881. Peu après son mariage, elle commença à écrire des œuvres de fiction : Ada Emory ; or, the sister’s Bible ; a story et Up hill ; or Paul Sutherland’s progress, que l’American Baptist Publication Society fit paraître à Philadelphie en 1887. Aucun exemplaire de Ada Emory n’a pu être retrouvé ; la note autobiographique confirme que le livre fut publié en 1871, et le Canadian Baptist l’annonça entre 1873 et 1876. Le seul exemplaire enregistré de son deuxième roman, déposé à la Library of Congress, a plus tard été détruit. Sowing and reaping ; or, records of the Ellisson family, roman sur la tempérance, fut publié à Toronto par William Briggs* en 1889 (et non en 1899, comme on le dit habituellement). Pamelia Sarah prépara aussi les écrits de son mari et les publia, ainsi que des souvenirs de lui intitulés Records of a vanished life [...], paru à Toronto en 1876. Outre ses poèmes et ses œuvres de fiction, elle écrivit sur des sujets religieux, comme une série de leçons pour l’école du dimanche qui fut publiée dans le Christian Helper à Toronto au début des années 1880. On trouve dans ses papiers conservés aux Canadian Baptist Archives un certain nombre de manuscrits inédits, notamment « The Heathen World », essai important sur l’obligation qu’a l’Église de faire connaître l’Évangile aux païens. Des extraits parurent dans le Canadian Missionary Link entre 1886 et 1888.

Bien que Pamelia Sarah Yule ait été louangée par Edward Hartley Dewart et assez réputée à l’époque pour figurer dans le Handbook of Canadian literature (English) d’Archibald MacMurchy, édité à Toronto en 1906, ses écrits peuvent paraître plutôt artificiels et didactiques aux yeux du lecteur contemporain. Ils sont le reflet des sentiments et des critères caractéristiques du Canada de l’époque victorienne sur des sujets aussi variés que la nature et la tempérance, et tous ses livres sont imprégnés d’un christianisme sans réserve exprimé dans un style largement inspiré de Tennyson et de Longfellow.

Bruce Whiteman

AN, MG 30, D261.— Canadian Baptist Arch., McMaster Divinity College (Hamilton, Ontario), Canadian Literary Institute, Board of Trustees, minute-book, 1857–1887 ; Women’s Baptist Foreign Mission Board, Ontario West, minute-books, 1876–1900 ; P. S. (Vining) Yule papers.— McGill Univ. Libraries, Dept. of rare Books and Special Coll., P. [S.] Vining Yule, « Biographical sketch », manuscrit de deux pages inséré dans la copie de Poems of the heart and home appartenant à W. D. Lighthall.— Albion College, Annual catalogue of the officers and students of the Albion Female Collegiate Institute and Wesleyan Seminary, at Albion, Michigan (Ann Arbor), 1855–1860.— E. W. Dadson, « Mrs. J. C. Yule », McMaster Univ. Monthly (Toronto), 4 (1894–1895) : 97–105 [on y trouve un portrait face à la page 97, et son poème The annunciation aux pages 105–107].— Selections from Canadian poets [...], E. H. Dewart, édit. (Montréal, 1864 ; réimpr. avec introd. de Douglas Lochhead, Toronto et Buffalo, N.Y., 1973).— Canadian Baptist (Toronto), 1873–1876.— A Baptist bibliography [...], E. C. Starr, édit. (25 vol., Rochester, N.Y., 1947–1976), 25.— Morgan, Bibliotheca canadensis.— G. W. Scott, « Baptist biographies », Canadian Baptist (Toronto), 1er juill. 1967 : 10, 18.

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Bruce Whiteman, « VINING, PAMELIA SARAH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/vining_pamelia_sarah_12F.html.

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Auteur de l'article:    Bruce Whiteman
Titre de l'article:    VINING, PAMELIA SARAH
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1990
Année de la révision:    1990
Date de consultation:    19 mars 2024