RICHARD, MAURICE (baptisé Joseph-Henri-Maurice), dit le Rocket, joueur de hockey professionnel, machiniste et commerçant, né le 4 août 1921 à Montréal, aîné des huit enfants d’Onésime Richard et d’Alice Laramée ; le 12 septembre 1942, il épousa à Montréal Lucille Norchet (décédée en 1994), et ils eurent cinq garçons et deux filles ; décédé le 27 mai 2000 à Montréal.

Maurice Richard est issu d’une famille modeste. Après leur mariage, ses parents, nés en Gaspésie, se sont installés à Montréal. Maurice grandit dans le secteur de Bordeaux, près de ville Saint-Laurent (Montréal) ; il y fait ses débuts au hockey, d’abord avec l’équipe de l’école, puis avec celle du quartier. Durant les études qu’il poursuit à l’école technique de Montréal pour devenir machiniste, Maurice joue dans les équipes du parc Lafontaine. Son talent est si manifeste que plusieurs équipes veulent compter cet ailier gauche parmi leurs joueurs. Ne pouvant faire partie de plus d’une par année, il décide d’emprunter différents noms : il peut ainsi jouer au hockey tous les jours. Le monde du hockey junior le découvre en 1937–1938. Il appartient alors à l’équipe de Paul-Émile Paquette, dont le capitaine est Georges Norchet (il deviendra le beau-frère de Richard) et l’entraîneur, Paul Stuart. Ce dernier recommande à son collègue Arthur Therrien, instructeur des Maple Leafs de Verdun (Montréal), de rencontrer le jeune hockeyeur ; c’est ainsi que, durant les saisons 1938–1939 et 1939–1940, Richard peut se démarquer au sein de cette équipe.

En 1940–1941, Richard signe un contrat avec le Canadien senior de Montréal, l’équipe-école du grand club du même nom de la Ligue nationale de hockey (LNH). En deux saisons, il ne joue que quelques parties à cause de deux fractures (l’une à un poignet, l’autre à une cheville). Son entraîneur, Paul Haynes, a tout de même le temps de remarquer qu’il possède un excellent lancer du revers tout en jouant à gauche et de le transformer en ailier droit.

Les événements se précipitent en 1942. Il trouve d’abord un emploi aux Ateliers Angus, où travaille son père, machiniste ; pendant quelques années, il continuera d’occuper ce poste durant l’été. Richard tente de s’enrôler dans l’armée ; il est refusé à cause des blessures qu’il a subies. En septembre, quelques jours avant d’épouser Lucille Norchet, il signe son premier contrat professionnel avec le Canadien, club de hockey de Montréal. Au moment où il entreprend sa première saison dans la LNH, celle-ci vient de connaître deux changements importants. Entre 1926 et 1931, la ligue comptait dix équipes. La crise économique puis la Deuxième Guerre mondiale forcent quatre d’entre elles à se retirer : les Pirates de Pittsburgh, en Pennsylvanie, (établis à Philadelphie sous le nom de Quakers pour la saison 1930–1931) en 1931, les Senators d’Ottawa (établis à Saint Louis, au Missouri, sous le nom d’Eagles pour la saison 1934–1935) en 1935, les Maroons de Montréal en 1938 et les Americans de New York (ils ont porté le nom d’Americans de Brooklyn pendant la saison 1941–1942) en 1942. Pendant 25 saisons d’affilée, six équipes seulement feront partie de la LNH : les Blackhawks (orthographié à tort en deux mots, Black Hawks, jusqu’en 1986) de Chicago, les Bruins de Boston, le Canadien de Montréal, les Maple Leafs de Toronto, les Rangers de New York et les Red Wings de Detroit. Pour plusieurs experts, l’ajout, en 1942–1943, d’une ligne rouge au centre de la patinoire marque le début de la modernité dans le hockey professionnel. Depuis 1919–1920, deux lignes bleues permettaient la passe avant à l’intérieur de chacune des zones ; pour faire franchir la ligne bleue à la rondelle, un joueur devait donc l’avoir en sa possession. Avec l’ajout de la ligne rouge, la passe est permise de l’arrière du filet jusqu’au centre, soit au delà de la ligne bleue. La saison 1942–1943 s’achève rapidement pour Richard, puisqu’il se brise une cheville le 27 décembre. Malgré les 5 buts et les 11 points qu’il a accumulés en 16 parties, sa fragilité suscite quelques inquiétudes dans l’entourage du Tricolore.

À la saison suivante, Richard revient plus fort. Il porte un nouveau numéro – le 9 plutôt que le 15 –, en l’honneur de sa fille Huguette, qui pesait neuf livres à sa naissance. Pendant les exercices, son coéquipier Raymond Getliffe, étonné par la vitesse avec laquelle Richard déjoue le trio qu’il forme avec Phillip Henri Watson et Erwin Groves (Murph) Chamberlain, le surnomme le Rocket. En compagnie d’Hector (Toe) Blake et d’Elmer Lach – avec qui il forme la fameuse punch line –, il compte 32 buts en 46 parties. Pendant les séries éliminatoires, il aide son équipe à remporter la coupe Stanley contre les Blackhawks en marquant 12 buts en 9 parties. C’est la cinquième coupe Stanley que remporte le Canadien, mais la première depuis 1930–1931. Le Rocket, qui mesure 5 pieds 10 pouces et pèse 195 livres, est désormais une vedette. Il est le joueur le plus déterminé à compter un but : entre la ligne bleue et le filet, à peu près rien ne l’arrête. Quand il vient vers eux, les gardiens de but peuvent voir le feu dans ses yeux. Quiconque se met sur son chemin risque les représailles de celui qui n’hésite à répliquer ni avec ses poings ni, même, avec son bâton.

La punch line établit d’autres records en 1944–1945. Avec 80 points, Lach finit premier compteur de la LNH ; Blake en a 67. Le trio réussit l’exploit de totaliser 220 points pendant la saison. Le Rocket compte 50 buts en 50 parties, éclipsant les 44 buts en 20 parties qu’a marqués Maurice Joseph Malone en 1917–1918. En temps de guerre, ces records sont cependant vus d’un mauvais œil par plusieurs journalistes. Constantine Falkland Cary Smythe*, propriétaire des Maple Leafs, a levé un régiment et a encouragé les hockeyeurs à s’enrôler ; c’est ainsi que, pendant la Deuxième Guerre mondiale, le club torontois est amputé de plus de la moitié de ses joueurs. La situation est différente au Canadien, ce qui fait jaser : l’équipe de Montréal profiterait de la guerre pour remporter des victoires. Les résultats des saisons suivantes démentent cette impression. Malgré le retour des soldats, le Bleu-Blanc-Rouge gagne en effet la coupe Stanley contre les Bruins en 1945–1946. Richard a compté 27 buts pendant la saison et 7 buts au cours des séries. En 1946–1947, il marque 45 buts et reçoit le trophée Hart, remis au joueur le plus utile. Les détracteurs doivent se rendre à l’évidence et l’applaudir. Même Smythe avoue que Richard est le meilleur joueur ; il tentera d’ailleurs à plusieurs reprises d’acheter son contrat du Canadien en offrant jusqu’à 135 000 $.

Durant les années 1950, le Tricolore fait la pluie et le beau temps dans la LNH et la popularité du Rocket décuple. Le club de Montréal participe à la finale de la coupe Stanley dix fois de suite et la remporte six fois. L’arrivée de la télévision permet aux Canadiens, francophones et anglophones, qui connaissent tous Richard, de le voir en action et battre des records, comme en ce 8 novembre 1952, où il compte son 325e but en carrière contre Chicago, dépassant la marque de 324 d’un ancien joueur des Maroons, Nelson Robert Stewart. En 1953–1954, il écrit de plus une chronique sur le hockey dans l’hebdomadaire montréalais Samedi-dimanche. Dans un de ses billets, il commente une décision qu’a prise Clarence Campbell*, président de la LNH, au sujet de Bernard (Boum Boum) Geoffrion*. Il la croit injuste. Les pressions de Campbell – qui pour plusieurs représente l’establishment anglophone et francophobe de Montréal – pour empêcher Richard d’écrire portent fruit. À la veille de l’événement le plus important de la carrière du Rocket, les tensions entre les deux hommes sont à leur plus haut point.

Le 13 mars 1955, au cours d’un match à Boston, une bagarre éclate entre Richard et Harold Richardson Laycoe. Après avoir constaté qu’il saigne à la tête, Richard, furieux, se dirige vers Laycoe en brandissant son bâton. Les juges de ligne s’interposent, dont un, Clifford B. Thompson, prend Richard par derrière, tandis que Laycoe continue de le battre. Richard se retourne et frappe le juge de ligne pour tenter de se dégager. Après l’incident, Richard dit qu’il pensait que c’était un joueur des Bruins qui le retenait, confusion possible parce que les officiels portent alors des chandails beiges, semblables aux jaunes des Bruins. En réalité – il l’avouera plus tard –, il savait qui le retenait, mais ne pouvait se résoudre à se laisser faire. La saison suivante, les officiels adopteront le chandail zébré.

Deux jours plus tard, Richard rencontre Campbell pour s’expliquer. Les choses s’annoncent mal pour le Rocket, qui a déjà mérité une suspension de quelques matchs au début de la saison, pour une autre bagarre. Campbell donne son verdict le 16 mars : Richard ne reviendra pas sur la glace avant la fin de la saison, ce qui signifie trois matchs de la saison régulière et toutes les séries éliminatoires. Dans les journaux francophones de Montréal, on crie au scandale. Richard n’acceptera jamais cette décision ; de son point de vue, la suspension – quitte à se poursuivre pendant la saison suivante – n’aurait pas dû affecter les séries.

À Montréal, le prochain match de la saison régulière, qui doit se dérouler le 17, entre le Canadien et les Red Wings, s’annonce donc houleux. Le maire de Montréal, Jean Drapeau, enjoint même Campbell de ne pas y assister, de peur que sa présence attise le mécontentement de la population. Une foule s’est massée à l’entrée du Forum de Montréal avant que le match commence. Plusieurs personnes portent des pancartes décriant Campbell. Peu après le début de la partie, ce dernier arrive avec sa secrétaire, sa future épouse. Des objets sont lancés dans leur direction. Au moment où Campbell se lève, à la fin de la première période, un spectateur lui lance une tomate au visage. Quelques secondes plus tard, une bombe lacrymogène explose près de lui. La foule se rue vers les sorties. Campbell se réfugie dans le vestiaire des arbitres, où il rencontre le Rocket. Il demande à Frank J. Selke, directeur général, de fermer le Forum et de déclarer forfait pour le match. La partie, que le Bleu-Banc-Rouge perd 4–1, est la plus courte de toute l’histoire de la LNH. À l’extérieur, une émeute éclate. Les fenêtres du Forum volent en éclat, la foule envahit la rue Sainte-Catherine et vandalise plusieurs magasins. Seule l’intervention du Rocket à la radio, le lendemain matin, fait cesser la colère de ses admirateurs. Plusieurs experts affirment que cette manifestation exceptionnelle de fierté nationale aurait été le prélude de la Révolution tranquille. Pendant les séries éliminatoires, le Canadien s’incline devant les Red Wings, qui gagnent la coupe Stanley, après sept rencontres. Quant à Richard, il perd à jamais l’occasion d’obtenir le titre du meilleur marqueur de la saison régulière, que décroche cette année-là Geoffrion.

Pour le Tricolore, la saison 1955–1956 s’ouvre avec un nouvel entraîneur, Hector Blake, qui remplace James Dickenson Irvin, et une recrue, Henri Richard, frère du Rocket. Un autre frère, Claude, tentera lui aussi de se joindre au Canadien, mais en vain. Jusqu’en 1959–1960, le Bleu-Blanc-Rouge dominera la LNH de façon extraordinaire avec cinq coupes Stanley d’affilée et quatre trophées Prince-de-Galles, distinction alors remise à l’équipe qui arrive au premier rang du classement général. Richard participe activement à ces conquêtes, mais est ralenti de nouveau par des blessures. Durant ces années de triomphe, la composition de l’équipe varie peu : 12 joueurs – surnommés les 12 apôtres –, ainsi que l’entraîneur, restent fidèles au poste. Le 19 octobre 1957, dans un match contre Chicago, Richard déjoue le gardien Glenn Henry Hall et marque son 500e but en carrière, qu’il dédie à Irvin, décédé quelques mois auparavant.

Le 15 septembre 1960, Richard annonce officiellement qu’il prend sa retraite. Le cœur n’y est plus et le corps est fatigué. Toutefois, la liste de ses records au sein de la LNH – près d’une vingtaine – impressionne : le plus de buts (544) et le plus de tours du chapeau (26) en carrière ; le plus de buts en une saison (50) ; le plus de buts (82), le plus de buts gagnants (18) et le plus de buts en prolongation (6) en séries éliminatoires. Ces exploits montrent à quel point le Rocket a été un joueur dominant dans les moments cruciaux, notamment pendant les séries – alors au nombre de deux – pour gagner la coupe Stanley, coupe que le Canadien a remportée huit fois pendant les années où Richard en faisait partie. Si le Rocket peut accomplir autant d’exploits, c’est certes parce qu’il est doué et déterminé, mais la collaboration de ses nombreux coéquipiers – Lach, Blake, Jean Béliveau*, Geoffrion, Richard Moore, son frère Henri – compte aussi parmi ses atouts. Les défenseurs Émile (Butch) Bouchard* et Doug Harvey, tout comme les gardiens William Arnold Durnan et Jacques Plante, qui se concentrent pour arrêter l’adversaire, facilitent la tâche du Rocket à l’attaque.

Richard reste cependant au sein du Canadien, où il occupe un poste de représentant pour diverses activités sociales. Comme son contrat n’est pas terminé, il est censé recevoir son plein salaire – d’environ 25 000 $ – pendant encore trois ans. Il passe deux années à voyager en Amérique du Nord ; ses tâches, à sa demande, sont ensuite réduites. Malgré la promesse qu’on lui a faite, il ne reçoit plus que la moitié de son salaire. Vers 1965, il finit par claquer la porte du club. Seul un renouveau au sein de l’organisation, en 1981, le convaincra de réintégrer la grande famille à titre d’ambassadeur du Canadien.

Richard se lance dans le commerce. Il se porte tout d’abord acquéreur d’une brasserie dans le centre-ville de Montréal. Il la revend trois ans plus tard pour le double du prix d’achat et réinvestit l’argent dans un commerce de ligne à pêche, qu’il installe dans son sous-sol. À titre de célébrité, il est sollicité pour participer à divers événements, sportifs ou autres, au Canada, aux États-Unis et parfois en Europe. Au cours des années 1980, il écrira une chronique sportive dans la Presse de Montréal.

En 1971, l’Association mondiale de hockey est fondée dans le but de concurrencer la LNH. Une concession, les Nordiques, est accordée à Québec l’année suivante. Marius Fortier, l’un des six membres fondateurs de l’équipe, offre à Richard d’en devenir l’entraîneur. Le Rocket, qui voit ainsi se réaliser un vieux rêve, accepte, mais à la condition de pouvoir tout de même passer ses automnes à la chasse. Il conclut une entente avec les Nordiques : Maurice Filion dirigera le camp d’entraînement et il prendra le poste d’entraîneur au début de la saison régulière 1972–1973. Le célèbre ex-joueur se présente donc le 11 octobre pour le premier match de l’histoire du club, contre les Crusaders, à Cleveland, en Ohio ; les Nordiques perdent 2–0. Constatant qu’il n’a pas le tempérament voulu, il remet sa démission, mais se laisse persuader de rester pour un match supplémentaire. La carrière d’entraîneur de Richard se termine donc après la première partie des Nordiques à Québec, deux jours plus tard, contre les Oilers de l’Alberta ; les Nordiques gagnent 6–0.

Le Rocket reçoit plusieurs honneurs. Le Temple de la renommée du hockey l’intronise dès 1961, tandis qu’il faut attendre habituellement cinq ans après la retraite pour obtenir une telle reconnaissance. De plus, le Tricolore retire immédiatement le numéro 9 ; Richard est le deuxième joueur du club, après Howard William Morenz* (7), à mériter cette marque d’estime. L’ouverture d’un aréna à son nom à Montréal en 1962 – où sera inauguré en 1996 un musée sur sa carrière –, son élection au Temple de la renommée des sports du Canada et au Panthéon des sports du Québec sont également au nombre des distinctions qu’il récolte. Une plaque à son nom est même installée au panthéon du Madison Square Garden de New York. Nommé au Conseil privé de la reine pour le Canada en 1992, il devient officier, puis compagnon, de l’ordre du Canada, respectivement en 1967 et 1998 ; il est fait officier de l’ordre national du Québec en 1985. Le hockeyeur inspire de plus de nombreuses œuvres, dont une biographie de Jean-Marie Pellerin, une chanson de Pierre Létourneau et un roman historique de Roch Carrier.

À l’apogée des honneurs réservés au Rocket se trouvent la cérémonie de fermeture du Forum de Montréal et la création du trophée Maurice-Richard. Le 11 mars 1996, l’édifice que le Canadien occupe de façon permanente depuis 1926 ferme ses portes. L’équipe en profite pour organiser un événement particulier, avec notamment la présentation des membres du Temple de la renommée du hockey (dont Émile Bouchard, Jean Béliveau, Guy Lafleur* et Robert M. Gainey) et des anciens capitaines. Bouchard transporte un flambeau, puis le passe à Richard, qui lui a succédé en 1956 comme capitaine. La foule se lève et entame une ovation qui dure près de 15 minutes. Sur l’écran géant, au centre de la patinoire, le Rocket pleure. La plupart des personnes présentes – autour de 18 000 – n’ont jamais vu jouer Richard, qui a pris sa retraite 36 ans plus tôt. Mais toutes connaissent le Rocket, ont entendu leurs parents et leurs grands-parents raconter ses exploits, ont vu des images du joueur aux yeux de feu en action. Au terme de la saison 1998–1999, Teemu Selanne, des Mighty Ducks d’Anaheim, en Californie, reçoit le trophée Maurice-Richard. Il est le premier gagnant de cette récompense remise au meilleur buteur de la saison dans la LNH et créée en l’honneur du Rocket qui, si elle avait existé à l’époque où il jouait au hockey, l’aurait remportée cinq fois.

Au matin du 27 mai 2000, le cancer a raison de Maurice Richard. Le centre Molson, à Montréal, devient une chapelle ardente qui accueille environ 100 000 personnes venues lui rendre hommage. Les funérailles ont lieu le 31 à la basilique Notre-Dame et attirent encore des milliers d’admirateurs. D’anciens coéquipiers, dont son frère Henri, portent le cercueil du Rocket, tandis que des vétérans du Canadien, des personnalités politiques et des hockeyeurs qui ont été ses adversaires, tels Gordon Howe* et Robert Blake Theodore Lindsay, qui ont fait partie de l’équipe de Detroit, suivent le cortège. Pourtant, celui pour qui tous ces gens se sont déplacés n’a cessé de dire, toute sa vie durant, qu’il n’était qu’un joueur de hockey, rien d’autre.

Michel Vigneault

Soc. de généalogie de Québec, Fichier Drouin, Saint-Denis (Montréal), 6 août 1921.— Le Soleil (Québec), 28 mai 2000.— Gérard Binette, Mariages de Notre-Dame du Très Saint-Sacrement (Montréal), 19261990 (Montréal, 1992).— Roch Carrier, le Rocket (Montréal, 2000).— Chrys Goyens et al., Maurice Richard, héros malgré lui, J.-L. Duguay, trad. (Toronto, 2000).— « Maurice Richard parle du... Rocket », les Canadiens : le magazine du hockey (Montréal), 9 (1993–1994), no 7 : 22-66.— Claude Mouton, Toute l’histoire illustre et merveilleuse du Canadien de Montréal (2e éd., Montréal, 1986).— Andy OBrien, Numéro 9, Guy et Pierre Fournier, trad. (Saint-Laurent [Montréal, 1962]).— Rolland Ouellette, les 100 plus grands Québécois du hockey (Montréal, 2000).— J.-M. Pellerin, l’Idole d’un peuple : Maurice Richard (Montréal, 1976).— Total hockey : the official encyclopedia of the National Hockey League, Dan Diamond, édit. (Toronto, 1998).

Bibliographie de la version révisée :
« Hockeydb.com : the Internet hockey database » : www.hockeydb.com (consulté le 25 juill. 2016).— Sports reference, « Hockey Reference » : www.hockey-reference.com (consulté le 27 juill. 2016).— « LNH.com » : www.nhl.com/fr (consulté le 27 juill. 2016).

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Michel Vigneault, « RICHARD, MAURICE (baptisé Joseph-Henri-Maurice), dit le Rocket », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 22, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 12 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/richard_maurice_22F.html.

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Auteur de l'article:    Michel Vigneault
Titre de l'article:    RICHARD, MAURICE (baptisé Joseph-Henri-Maurice), dit le Rocket
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 22
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2016
Date de consultation:    12 déc. 2024