BEAUBIEN, LOUIS (baptisé Louis-Joseph-Benjamin), journaliste, homme politique, propriétaire terrien et homme d’affaires, né le 27 juillet 1837 à Montréal, fils de Pierre Beaubien*, médecin et homme politique, et de Marie-Justine Casgrain ; le 31 mai 1864, il épousa à Québec Suzanne Lauretta Stuart, fille d’Andrew Stuart*, avocat et futur juge en chef de la Cour supérieure de la province de Québec, et de Charlotte-Elmire Aubert de Gaspé, et le couple eut quatre fils et quatre filles ; décédé le 19 juillet 1915 à Outremont, Québec.

Après des études au petit séminaire de Montréal de 1848 à 1856, Louis Beaubien fréquente le Cabinet de lecture paroissial, l’Institut canadien-français et, surtout, l’Union catholique, dont il sera le président en 1859. Il participe également à la rédaction du journal l’Ordre (Montréal), fondé en novembre 1858 par Joseph Royal* et Cyrille Boucher*. S’il partage sans doute les idées politiques et religieuses de ses amis ultramontains, son domaine quasi exclusif sera plutôt celui de l’économie. Sa contribution au journal est par ailleurs plutôt modeste : la plupart du temps, il se contente d’assurer la rubrique intitulée « Navigation et Commerce », puis « Revue commerciale », qui se résume essentiellement à une liste des prix du marché. Il en profite parfois pour donner quelques conseils à ses concitoyens : « Là où nous voyons quelque chose qui peut apporter la prospérité à notre pays, saisissons le immédiatement. Imitons en cela le génie Américain qui prend partout ce qu’il lui faut, qui l’adapte à son pays, et qui s’en fait de suite un moyen pour parvenir au bien-être » (22 mars 1859). Beaubien s’intéresse déjà à l’agriculture, dont il voudrait augmenter les rendements et les profits. Il approuve la colonisation comme moyen de freiner l’émigration vers les États-Unis et aussi de ramener la population inactive des villes bas-canadiennes vers les campagnes. Il lui semble alors trop tôt pour créer des manufactures, comme il l’écrit le 13 septembre 1859 : « il faut d’abord s’emparer du sol dans toute son étendue. Une fois que nous en serons le maître, une fois que nous ne craindrons plus la main de l’étranger qui pourrait nous déposséder, alors nous tournerons notre vue vers d’autres moyens pour nous donner plus de prospérité. » Pourtant, le journaliste ne manque pas d’ambition. À une occasion, le 31 mai 1859, il propose rien de moins que de créer une marine canadienne-française ! La courte carrière journalistique de Beaubien révèle un nationalisme fervent qui se manifeste surtout dans les questions économiques. Le 25 juin 1861, Beaubien et ses collègues ultramontains démissionnent de la rédaction de l’Ordre, qui, dorénavant, reflètera plutôt les vues des libéraux modérés.

En 1866, deux ans après son mariage, Beaubien s’installe avec sa femme à Côte-Sainte-Catherine et y exploite la ferme paternelle. En 1875, il sera l’un des principaux fondateurs de la ville d’Outremont. Le domaine familial constitue alors la plus vaste propriété de la nouvelle ville ; à la mort de son père en 1881, Beaubien héritera également d’imposants terrains dans l’est de Montréal.

Avec la Confédération, Beaubien entame au sein du Parti conservateur une carrière politique parfois mouvementée. De 1867 à 1886, il est député de la circonscription d’Hochelaga à l’Assemblée législative de la province de Québec ; de 1872 à 1874, il représente la même circonscription à la Chambre des communes, poste qu’il abandonne après l’abolition du double mandat. À Québec, il est président de la Chambre du 10 novembre 1876 au 1er mai 1878.

Beaubien s’intéresse à l’agriculture, à la colonisation et aux chemins de fer. Ami et admirateur du curé François-Xavier-Antoine Labelle*, il n’hésite pas à l’occasion à exprimer ses divergences d’opinion. Ainsi, en août 1874, il lui écrit qu’il trouve « pas mal extraordinaire » de vouloir s’obstiner « à défricher le Nord, à y couper le beau bois (que l’on devrait tout simplement exploiter) pour remplacer ce bois par des semis de grains qui souvent gèlent avant d’être engrangé ». La population du Nord a beau être vaillante, ajoute-t-il, le fait est « que la moitié du temps elle souffre de faim et de misère ». Mieux vaut, selon lui, orienter la colonisation vers les terres des Cantons-de-l’Est qui jouissent d’un soleil plus chaud.

Cependant, Beaubien et Labelle s’entendent comme larrons en foire lorsqu’il s’agit d’entremêler discours colonisateur, politique partisane et chemins de fer. Le politicien écrit au curé pour lui indiquer ce qu’il doit faire en temps d’élections afin d’assurer la victoire des candidats favorables à leurs entreprises. Appuyé par Labelle, Beaubien lance l’idée d’un chemin à lisses de bois entre Saint-Jérôme et Montréal. En 1869, la Compagnie du chemin à lisses de colonisation du nord de Montréal est mise sur pied et, la même année, elle devient admissible aux subventions prévues par la loi provinciale sur les chemins de colonisation que Beaubien a contribué à faire voter.

Toutefois, ce projet ferroviaire, qui reliera finalement Montréal et Ottawa, s’inscrit dans un cadre beaucoup plus large que celui que les ultramontains appellent « l’œuvre nationale » de la colonisation. Les administrateurs de la compagnie sont des entrepreneurs montréalais, avec, à la présidence, Hugh Allan* et, à la vice-présidence de 1870 à 1873, Beaubien, grand propriétaire foncier. La voie projetée amènera les ressources forestières et minières de la vallée de l’Outaouais vers Montréal ; le terminus à Hochelaga (Montréal) augmentera la valeur de la propriété foncière dans l’est de l’île et la construction ferroviaire procurera des emplois pour les électeurs. Beaubien fait également partie du conseil d’administration de plusieurs autres compagnies de chemins de fer, la plupart du temps liées à Allan, dont la Compagnie du chemin de fer du Canada central, la Compagnie du chemin de fer de la rive nord, la Compagnie du chemin de fer de l’île de Montréal et la Compagnie du chemin de fer d’Ontario et Québec. Pour Allan, les chemins de fer sur la rive nord forment un maillon d’un éventuel réseau transcontinental et s’inscrivent dans une joute contre son compétiteur, le Grand Tronc. Cette position est partagée par Beaubien, qui apporte un appui politique et une respectabilité canadienne-française aux entreprises d’Allan, lequel n’hésite pas, du moins en 1872, à financer son élection. Le député d’Hochelaga se montre très vigilant dans la défense des intérêts de Montréal et il s’efforce de conserver la métropole comme point de jonction entre le chemin à lisses de colonisation du nord de Montréal et celui de la rive nord. En 1872, Beaubien quitte l’administration du chemin de fer de la rive nord. Par la suite, il accompagne Allan en Angleterre pour tenter d’intéresser des capitalistes britanniques à investir dans le chemin à lisses de colonisation, sans beaucoup de succès. Ainsi, en 1875, malgré le drainage d’imposants fonds publics provinciaux et municipaux, la compagnie se déclare incapable de poursuivre l’entreprise par manque de capital. Elle est alors achetée par le gouvernement provincial en même temps que le chemin de fer de la rive nord pour former le chemin de fer de Québec, Montréal, Ottawa et Occidental. Bien que son nom ait été mentionné, Beaubien ne fait pas partie de la commission chargée d’administrer le nouveau chemin de fer public. Toutefois, on le retrouvera plus tard à la vice-présidence de la Compagnie du chemin de fer des Laurentides.

Entre-temps, Beaubien reste fidèle aux mêmes intérêts et, en 1882, il sera ulcéré lorsque le premier ministre Joseph-Adolphe Chapleau* acceptera de vendre la section est du Québec, Montréal, Ottawa et Occidental au groupe de Louis-Adélard Senécal* plutôt qu’à celui de Hugh Allan et Sévère Rivard*. Sur cette question, il critique publiquement les conservateurs et, en février 1883, il vote contre son gouvernement, alors dirigé par Joseph-Alfred Mousseau*. Ce dernier rend compte immédiatement de l’incident à sir John Alexander Macdonald* ; il précise qu’il se félicitera toujours de ne pas avoir introduit ce traître dans son cabinet. Beaubien s’est ainsi mis à dos une bonne fraction de son parti.

Plus encore que par ses activités de promoteur de chemins de fer, Beaubien se signale par son engouement pour l’agriculture. Dès son premier mandat comme député provincial, il intervient en faveur du progrès agricole ; il propose alors de remettre une terre gratuite aux élèves ayant fréquenté durant deux ans une école d’agriculture. De 1869 à 1886, il est membre du Conseil d’agriculture. Par le truchement de cet organisme consultatif du gouvernement de la province de Québec, il encourage la diffusion des connaissances agricoles de diverses façons : journaux spécialisés, sociétés et expositions agricoles ou fermes expérimentales. Il préside, par ailleurs, la Société d’agriculture du comté d’Hochelaga et on le retrouve à l’Ayrshire Breeders’ Association, ainsi qu’à la Société d’horticulture de Montréal. En 1877, à la suite d’une visite des écoles d’agriculture de Lansing, au Michigan, et de Guelph, en Ontario, Beaubien critique publiquement les écoles de la province qui n’accordent pas suffisamment d’importance à l’enseignement pratique et il se dit en faveur d’une seule école d’agriculture pour toute la province. Il suggère en outre d’accorder aux élèves un salaire, en plus de la pension. Cette prise de position lui vaut une vive réplique de l’abbé Narcisse Proulx, directeur de l’école d’agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière (La Pocatière), qui n’apprécie guère les critiques du député d’Hochelaga. L’épisode révèle l’audace et le franc-parler de Beaubien, qui semble ne jamais hésiter à manifester son opinion, quitte à s’aliéner une partie de son entourage.

Le trouble-fête se manifeste encore au moment de l’affaire Riel [V. Louis Riel*]. Comme un grand nombre de ses compatriotes, Beaubien, sans justifier la rébellion, déplore la pendaison du « lunatique » Métis et il figure parmi les organisateurs de la fameuse manifestation du 22 novembre 1885. Sur la place publique, il attaque vivement Chapleau et ses acolytes. Au printemps de 1886, à l’Assemblée législative de Québec, il appuie la proposition présentée par Pierre Garneau*, un autre conservateur, pour censurer la conduite du gouvernement fédéral. Selon lui, les Canadiens français doivent s’unir et montrer qu’ils sont « sensibles à l’insulte qui a été faite à leur race ». La proposition est rejetée par la majorité conservatrice, mais plusieurs conservateurs n’oublieront pas le geste de leur collègue. Cependant, lorsque les libéraux présentent, à leur tour, une motion de censure, cette fois contre les conservateurs provinciaux, Beaubien appuie son parti. Bien qu’ultramontain, il n’a aucune accointance avec le groupe de François-Xavier-Anselme Trudel* qui rejoint alors le Parti national d’Honoré Mercier*. Durant l’été qui suit, la campagne électorale s’avère difficile : Beaubien doit se battre à la fois contre les conservateurs qui lui ont suscité un adversaire dans sa circonscription et contre les libéraux. Le 12 août, à l’occasion d’une grande assemblée publique, Beaubien tente d’expliquer sa conduite. Aux libéraux et conservateurs nationaux qui l’accusent de n’avoir agi que par haine personnelle envers Chapleau et qui lui reprochent d’avoir abandonné les siens en demeurant au sein du parti des « pendards », il réplique : « J’ai jusqu’à ce jour défendu la cause nationale à ma manière. Je continuerai de la même manière. » L’assemblée, houleuse, se termine par une bagarre. Plusieurs conservateurs ne lui pardonnent pas sa désertion temporaire et semblent le considérer, au mieux, comme un embarras perpétuel pour le parti, au pire, comme un traître depuis 1882. Reconnaissant que sa candidature risque de favoriser le candidat libéral, Beaubien se désiste finalement, à peine une semaine avant les élections du 14 octobre 1886.

Retiré, pour un temps, de la vie politique, Beaubien consacre ses énergies à sa ferme d’Outremont. En 1889, il fonde la Compagnie du haras national, dont l’objectif est l’importation et la vente de chevaux français. Afin d’améliorer les variétés chevalines de la province, la compagnie propose aussi l’affermage de chevaux de race aux sociétés d’agriculture et aux personnes qui en font la demande. Bénéficiant d’une subvention de 6 000 $ par année du gouvernement provincial et d’une subvention égale du gouvernement fédéral, la Compagnie du haras national semble cesser ses activités après 1893.

En 1891, la fraction ultramontaine du Parti conservateur a repris le pouvoir. Le premier ministre Charles Boucher de Boucherville reconnaît à la fois un vieil ami du parti et un passionné d’agriculture en offrant à Beaubien le poste de commissaire de l’Agriculture et de la Colonisation. Ce dernier est élu député de la circonscription de Nicolet en 1892 et il conservera son ministère jusqu’en 1897, moment où il sera défait aux élections dans la circonscription de Beauharnois. La politique du nouveau commissaire s’inspire du principe suivant : il faut rendre l’agriculture rémunératrice pour la rendre attrayante. Pour ce faire, il faut répandre les connaissances agricoles et convaincre les agriculteurs d’adopter les pratiques culturales les plus rentables. Dans cette optique, Beaubien accorde, en 1893, une existence légale aux cercles agricoles qui prolifèrent dans toutes les paroisses et il insiste pour que ces cercles soient régulièrement visités par des conférenciers. En 1893, il contribue à l’établissement de l’école d’agriculture à Oka [V. Pierre Oger] et il applaudit à l’instauration d’un cours d’économie domestique et d’horticulture pour les filles à l’école des ursulines de Roberval [V. Malvina Gagné].

Comme voie d’avenir pour les agriculteurs, Beaubien encourage vivement l’industrie laitière. Il vante particulièrement les bienfaits de l’ensilage, qui assure une meilleure alimentation des troupeaux. Déjà, en 1886, il préconisait la construction de silos, en soulignant que ceux-ci pourraient procurer « ce que les hommes recherchent tant, le profit ». Le silo, qui permet d’« effacer l’hiver », est « la banque d’épargne du cultivateur », déclare le commissaire.

Beaubien est assez souvent en désaccord avec l’agronome Édouard-André Barnard*. Ainsi, en 1892, lorsque ce dernier s’efforce de mettre sur pied le Syndicat des cultivateurs pour regrouper les membres des cercles agricoles, le commissaire refuse d’accorder des subventions gouvernementales ; il favorise au contraire une organisation montréalaise rivale, le Syndicat central des agriculteurs du Canada, dont les deux vice-présidents sont nuls autres que son fils Joseph* et son gendre Raymond-Auzias Turenne. Manifestement, Beaubien ne sépare pas toujours les intérêts publics et les intérêts privés.

Même après sa défaite de 1897, Beaubien reste un membre actif du Parti conservateur. En 1899, avec d’autres membres en vue du parti, tels Louis-Joseph Forget, Louis-Olivier Taillon*, Rodolphe Forget, Thomas Chase-Casgrain, Frederick Debartzch Monk, il fonde un quotidien, le Journal, pour assurer une voix aux conservateurs montréalais après la disparition de la Minerve. Beaubien est vice-président du bureau de direction et président de la Compagnie d’imprimerie électrique, responsable de la publication du Journal. Le quotidien cesse de paraître en mars 1905 et cette fin semble aussi celle de la carrière politique de Beaubien.

Beaubien est, bien sûr, membre des clubs sociaux conservateurs, tels le Club de la garnison de Québec, le Club Lafontaine et le Club de Montréal, mais aussi de diverses associations. Après avoir été capitaine dans les Chasseurs canadiens, il préside, en 1882, l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Il fait aussi partie de la Montreal Business Men’s League et de la Chambre de commerce du district de Montréal, où il occupe, une seule fois, un poste au conseil, en 1889. Enfin, il participe très activement à la Ligue antituberculeuse de Montréal, mise sur pied en 1902.

Beaubien est en outre membre du conseil d’administration de la Banque provinciale du Canada, fondée en 1900, à la suite de la banqueroute de la Banque Jacques-Cartier [V. Alphonse Desjardins, 1841–1912]. À la même époque, il est l’un des promoteurs de la Yukon Loan and Trust Company et le président de la Compagnie du chemin de fer du parc et de l’île de Montréal, entreprise de tramways qui dessert la banlieue de Montréal et qui sera absorbée en 1901 par la Compagnie de chemin de fer urbain de Montréal.

À sa mort, Louis Beaubien est considéré comme un des plus grands propriétaires terriens de l’île de Montréal et l’un des Canadiens français les plus riches de sa génération. Sa vie apporte la preuve, s’il en était besoin, qu’on pouvait au xixe siècle être un ultramontain convaincu, sans pour autant mépriser les questions matérielles et économiques.

Fernande Roy

Louis Beaubien a publié plusieurs de ses conférences et discours, dont les plus importants sont : le Chemin de fer nos communications avec l’Ouest ; discours ([Québec ?, 1875 ?]) ; Étude sur l’éducation agricole ; lue devant le Conseil d’agriculture de la province de Québec, le 8 mars 1877 (Montréal, 1877) ; le Silo et le Pâturage ; conférence de l’honorable Louis Beaubien à Saint-Hyacinthe, le 13 janvier 1886 (s.l., [1886 ?]) ; Conférence de l’honorable monsieur LS. Beaubien, prononcée à L’Assomption, lors de la réunion annuelle des membres de la Société laitière de la province de Québec ([Montréal ?, 1889 ?]) ; Discours prononcé à la séance du 3 juin 1892 de l’Assemblée législative de la province de Québec (s.l., 1892) ; Discours de l’hon. MBeaubien à l’inauguration de l’école d’industrie laitière de Saint-Hyacinthe, le 11 mars 1893 (s.l., [1893 ?]) ; et Discours de l’honorable LBeaubien, commissaire de l’Agriculture et de la Colonisation, prononcé à l’Assemblée législative le 26 novembre 1893 (Montréal, 1894). De plus, il a rédigé en collaboration avec Raymond Auzias-Turenne, l’introduction du catalogue de la Compagnie du haras national, Vente et Affermage de chevaux percherons, arabes et carossiers normands ; catalogue pour 1889–1890 ([Montréal], 1889). Le Répertoire de l’ICMH mentionne les autres publications de Beaubien.

AN, MG 27, I, E35 ; MG 30, D1, 3 : 642–648.— ANQ-Q, P-124-1.— Gazette (Montréal), 20 juill. 1915.— La Minerve, avril–oct. 1886.— L’Ordre, union catholique (Montréal), 23 nov. 1858–10 juill. 1861.— La Presse, avril–oct. 1886. C.-P. Beaubien, Écrin d’amour familial, détails historiques ; au sujet d’une famille, comme il y en avait tant d’autres au Canada qui devraient avoir leur histoire (Montréal, 1914). Firmin Létourneau, Histoire de l’agriculture (Canada français) (Montréal, 1959). M.-A. Perron, Un grand éducateur agricole : Édouard-A. Barnard, 1835–1898 ; étude historique sur l’agriculture de 1760 à 1900 ([Montréal], 1955).— RPQ.— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell).— B. J. Young, Promoters and politicians : the north-shore railways in the history of Québec, 1854–85 (Toronto, 1978).

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Fernande Roy, « BEAUBIEN, LOUIS (baptisé Louis-Joseph-Benjamin) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 4 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/beaubien_louis_14F.html.

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Auteur de l'article:    Fernande Roy
Titre de l'article:    BEAUBIEN, LOUIS (baptisé Louis-Joseph-Benjamin)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
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