Joseph Alfred Jacobson (1918–1942), officier d’aviation juif de Montréal, s’enrôla dans l’Aviation royale du Canada au cours de la Deuxième Guerre mondiale. À l’âge de 23 ans, il mourut au combat aux Pays-Bas. Il laissa en héritage de nombreux écrits, dont des journaux personnels, qui échappèrent à la confiscation des censeurs en temps de guerre. Ceux-ci jettent une lumière exceptionnelle sur le Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique et sur les piètres débuts de la campagne de bombardement contre l’Allemagne en matière de stratégie, de tactiques et d’efficacité. Ils montrent en outre l’évolution de son point de vue d’officier d’aviation juif.
Titre original :  Photo of Joseph Alfred Jacobson – Joseph Alfred Jacobson courtesy McGill University archives

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JACOBSON, JOSEPH ALFRED, épistolier, auteur de journaux personnels et officier d’aviation, né le 17 février 1918 à Montréal, fils de Percy Nathaniel Jacobson, homme d’affaires et dramaturge, et de May Naomi Silver, propriétaire d’une librairie pour enfants ; décédé célibataire le 28 janvier 1942 près de Lievelde, Pays-Bas.

Années de formation

Joseph Alfred Jacobson, souvent prénommé Joe ou Joey, grandit dans l’enclave anglophone prospère de Westmount, au Québec, où sa famille et lui appartenaient à la synagogue réformée du temple Emanu-El. Il fréquenta la Roslyn School et la Westmount High School, et apprit à parler français. Pendant ses études secondaires, il entama un journal personnel, habitude d’écriture qu’il garderait pour le reste de sa vie. À l’automne de 1936, il entra à la McGill University pour y suivre des cours de commerce. Athlète passionné, il joua dans l’équipe de football de McGill à la position de receveur éloigné (il mesurait cinq pieds dix pouces et pesait 160 livres). Celle-ci remporta le championnat universitaire en novembre 1938 ; Jacobson était alors le seul Juif du groupe. Tous les membres de l’équipe s’engageraient bientôt dans les forces armées. Jacobson obtint un diplôme en commerce en mai 1939. Au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, en septembre, il venait de commencer à travailler dans une usine de Preston (Cambridge), en Ontario, qui était le principal fournisseur de meubles en bois de l’entreprise d’équipement de bureau de son père, Percy Nathaniel. Il se mit à ce moment-là à réfléchir aux possibilités qui s’offraient à lui dans le service militaire.

Percy Nathaniel nourrissait l’espoir d’un grand avenir pour Joseph Alfred. Convaincu que son fils possédait les qualités pour jouer un rôle de premier plan à l’échelle nationale au Canada, il le voyait actif dans les milieux d’affaires, les cercles dirigeants et les groupes de leaders d’opinion du pays. Les parents du jeune homme demeuraient fidèles à la Grande-Bretagne et au Parti libéral du Canada. Joseph Alfred semblait partager leur idéalisme et leur souci du bien public, thèmes présents dans ses écrits du temps de guerre en Angleterre. Toutefois, le père et le fils savaient que l’antisémitisme [V. Marcus Hyman* ; Jacques-Édouard Plamondon*] pouvait faire obstacle à ces ambitions.

Entraînement dans l’Aviation royale du Canada

Poussé par les événements catastrophiques sur le front de l’Ouest au printemps de 1940, Jacobson abandonna un avenir brillant et sûr dans l’entreprise d’équipement de bureau de son père pour s’enrôler dans l’Aviation royale du Canada [V. sir James Howden MacBrien*]. Il se présenta au No.1 Manning Depot à Toronto le 1er juillet et entra à la No.1 Initial Training School dans le cadre du nouveau Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique [V. William Lyon Mackenzie King]. Choisi pour suivre une formation d’observateur aérien (comprenant la reconnaissance, la navigation et le bombardement) à la No.3 Air Observer School de Regina, il se vit envoyé en Saskatchewan en septembre. Il se rendit en décembre à la No.2 Bombing and Gunnery School à Mossbank, où il reçut son insigne d’observateur aérien en janvier 1941 et devint sous-officier avec le grade de sergent. En février, il termina son entraînement à la No.1 Air Navigation School à Rivers, au Manitoba. Il passa un court congé d’embarquement à la maison, puis alla à Halifax pour attendre le prochain convoi de troupes en partance pour la Grande-Bretagne.

Opérations de bombardement

Jacobson fit partie des 300 premiers observateurs aériens canadiens arrivés en Grande-Bretagne avant le 1er mai 1941. La moitié d’entre eux seraient blessés ou tués en l’espace d’un an. Ce printemps-là, ils constituèrent cependant des renforts importants dans la guerre aérienne menée avec acharnement contre l’Allemagne. À l’instar de tous les diplômés du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique alors envoyés outre-mer, Jacobson fut immédiatement rattaché à la Royal Air Force (RAF), car il n’y avait pas d’escadrille de bombardiers canadiens en Grande-Bretagne.

On affecta Jacobson à la No.25 Operational Training Unit dans le Yorkshire pour suivre une formation sur des bombardiers bimoteurs de type Handley Page Hampden. Non sans humour, il écrivit dans son journal le 18 juillet : « S’il y a une chose que j’admire chez les Anglais, c’est leur maîtrise totale de l’art de la désorganisation. » Le 30 juillet, il rejoignit le No.106 Squadron (bomber command) dans le Lincolnshire. Jacobson prit part à 23 sorties au-dessus du territoire ennemi, principalement contre des cibles industrielles et navales dans le nord-ouest de l’Allemagne. Ces manœuvres avaient commencé lorsque le bomber command avait reçu l’ordre de concentrer ses efforts sur l’offensive aérienne stratégique contre l’Allemagne en frappant le cœur industriel du pays. Les attaques se déroulèrent au cours des mois suivants, presque toujours de nuit. Elles se soldèrent par de lourdes pertes et de rares succès. Cette période, mal connue et peu souvent évoquée, représente la pire phase des opérations du bomber command de la RAF durant la guerre. L’une des principales raisons de l’inefficacité de la campagne résidait dans l’incapacité des équipages à trouver les cibles désignées. Les aides essentielles à la radionavigation étaient encore en cours de développement. L’observation se limitait à la navigation à l’estime, à la lecture de cartes et à la navigation astronomique ; or, ces techniques ne s’avéraient guère fiables pour voler dans le ciel nocturne de l’Europe. Jacobson travailla environ deux mois dans ces circonstances difficiles, puis reçut une promotion en passant au grade de sergent de section (à compter du 1er octobre 1941).

Dans la soirée du 28 janvier 1942, on envoya Jacobson et ses compagnons d’équipage participer à un bombardement à Münster, en Allemagne. Cette nuit-là, leur Handley Page Hampden s’écrasa dans un champ près du village de Lievelde, aux Pays-Bas, avant d’atteindre sa cible. Le givrage causé par les conditions météorologiques hivernales se trouve presque certainement à l’origine de l’accident. Tous les occupants du bombardier périrent, dont Jacobson, unique Canadien à bord. Trois autres appareils de l’escadrille ne revinrent jamais. Jacobson, alors âgé de 23 ans seulement, était le dernier des 14 observateurs aériens affectés au No.106 Squadron à l’été de 1941, car la plupart de ses camarades avaient subi des blessures sérieuses ou avaient perdu la vie. Le jeune frère de Jacobson le précéda dans la tombe (à l’âge de 16 ans) ; ses parents et deux sœurs lui survécurent. Le jour de sa disparition, il avait écrit ces mots ultimes dans son carnet : « Une des premières clés du bonheur est la compréhension des vertus et des faiblesses humaines. Ainsi, vous rationalisez les torts qui vous sont faits ou décidez de les combattre ou de les contrecarrer – mais vous n’êtes pas aigri ou désillusionné pour autant[,] juste en colère et meurtri, ce qui est beaucoup plus sain. Le grand philosophe se retire donc jusqu’à ce que d’autres sujets surgissent. »

Funérailles aux Pays-Bas

L’appareil de Jacobson fut le premier bombardier de la RAF à s’écraser près de Lichtenvoorde. Les habitants de la ville découvrirent l’épave le lendemain et organisèrent des funérailles pour les quatre membres d’équipage. Plusieurs centaines de citoyens de l’endroit assistèrent à la cérémonie, qui se déroula au Lichtenvoorde General Cemetery le 1er février, sous le regard attentif des forces d’occupation. Le pasteur célébrant déclara que les quatre inconnus avaient donné leur vie pour une cause juste. (Il serait plus tard arrêté et envoyé dans un camp de concentration.) Jacobson ne doutait aucunement du bien-fondé des raisons pour lesquelles il luttait. Le jour du vol fatal, il avait emporté à bord de l’avion son exemplaire récemment acquis de Rights of man de Thomas Paine.

S’exposant à des risques considérables, quelques hommes filmèrent les funérailles et la récupération des membres de l’équipage. L’événement galvanisa la résistance locale à l’occupation. Peu après, un réseau clandestin se forma pour secourir les aviateurs alliés dont les appareils avaient été abattus afin de les rapatrier en Angleterre. Cette organisation resta active et efficace jusqu’à la fin de la guerre.

Épistolier et diariste

Jacobson figure parmi les quelque 10 000 Canadiens tués pendant leur service dans le bomber command de la RAF au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Il se distingue non par ses actes, mais par le récit riche et unique qu’il laissa dans plus de 200 lettres et plusieurs journaux intimes et carnets de notes. Dans sa jeunesse, il avait irrégulièrement tenu un journal personnel, qui renseigne sur son état d’esprit avant la guerre. À son départ de Montréal, il entreprit une correspondance avec ses trois plus proches amis de McGill : Monty Berger, Gerald Smith et Herb Ross. Se désignant comme le Pony Club (nom formé à partir des toponymes Preston, Ontario et New York, où Monty et Herb se rendirent à l’automne de 1939), ils entretinrent une conversation sur la vie, l’amour et le devoir en faisant circuler leurs lettres en chaîne de l’un à l’autre. Ainsi commença une discussion animée sur la situation de guerre au Canada et sur la question de l’enrôlement. Percy Nathaniel tint également un journal personnel tout au long de la guerre. Quand Joseph Alfred quitta la maison en septembre 1939, il entama avec son père une correspondance hebdomadaire qui se poursuivrait jusqu’à cette nuit de janvier 1942, où il ne revint jamais du combat. Leur relation évolua au fil de cette période : elle passa de celle d’un jeune homme qui sollicitait et recevait des conseils de son père à celle de deux adultes qui se confiaient mutuellement leurs espoirs et leurs craintes en des temps incertains.

À la suite de son enrôlement, Joseph Alfred écrivit beaucoup : un journal personnel quotidien en juillet 1940, et de février 1941 jusqu’à sa mort au front ; un journal opérationnel (ce qui contrevenait au règlement) d’août à décembre 1941 ; et plusieurs carnets d’octobre 1941 à janvier 1942. Croyant que ses opinions sur les opérations de l’armée de l’air ne franchiraient jamais la censure postale, il les consigna dans ses carnets ; ceux-ci contiennent des commentaires sur les problèmes de la campagne de bombardement, des réflexions philosophiques, des pensées sur la politique et la vie de l’escadrille, des notes sur ses lectures, et l’ébauche d’une pièce de théâtre sur la vie dans l’armée de l’air. Durant la semaine précédant son vol fatal, Joseph Alfred avait donné ces documents à Monty, qui les confia à Dan Kostoris, un ami des Jacobson établi à Manchester, en Angleterre, pour les garder en lieu sûr. Gerald les récupéra plus tard et parvint à les apporter au Canada en évitant la confiscation et la censure. Il les rendit à la famille de Jacobson à Montréal 18 mois après la mort de Joseph Alfred.

Le récit de Jacobson constitue son legs et une source d’information unique sur deux éléments de l’expérience canadienne de la Deuxième Guerre mondiale. D’abord, il renseigne sur la création et la mise en œuvre du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique, qui forma plus de 130 000 hommes et femmes entre 1940 et 1945. Ensuite, il donne de l’information sur la stratégie, les tactiques et la campagne de bombardement contre l’Allemagne – d’une efficacité médiocre à ses débuts –, et sur la situation des navigateurs et des bombardiers dans le cadre de cette offensive.

Les écrits de Jacobson comportent un troisième aspect important : ils montrent le point de vue d’un Juif sur la responsabilité personnelle et communautaire, et sur l’engagement dans la guerre. Ceux rédigés avant et pendant le conflit révèlent, comme le font peu de journaux intimes ou de mémoires, l’évolution des motivations qui poussèrent le jeune homme juif à s’enrôler et à persévérer dans les forces aériennes. Le 29 mai 1940, il nota ceci dans son journal : « En tant que Juif, je pense qu’il est de mon devoir d’accepter ma part du sale boulot et de prendre les mêmes risques que nos amis non juifs. » Grâce aux textes de Jacobson, le lecteur le suit au cours des cinq dernières années de son existence, ainsi jalonnées : sa haine de la guerre durant sa jeunesse, en 1936 ; son enthousiasme de militaire pour son pays, une semaine après son engagement en juillet 1940 ; sa confirmation, écrite à ses parents, d’avoir choisi la voie juste, au bout d’un an, à la fin de son entraînement opérationnel ; finalement, sa sombre détermination et son sentiment d’avoir pour mission de continuer le combat malgré la perte de la plupart de ses camarades observateurs aériens du No.106 Squadron, en novembre 1941. Le 9 de ce mois, Jacobson affirma ceci dans son journal : « L’une des tragédies de la guerre – les jeunes gars vigoureux aux aptitudes supérieures tels Keswick, McIntyre, McIver, Erly, Carmichael, Dunn, etc.[,] qui seraient devenus les chefs de file[,] ont été tués[. C]omme je suis l’un d’entre eux, ma tâche doit être double[ :] premièrement, assumer leur part des responsabilités[ ;] deuxièmement[,] essayer [d’en] trouver d’autres pour faire ce qu’ils auraient fait – c’est-à-dire travailler et lutter pour donner des chances égales au plus grand nombre, parce qu’il y en a d’autres de ce calibre et on doit les trouver et leur donner une chance. » À la fin de 1942, son père inscrivit dans son propre journal : « Joe a refusé sa permission pour les fêtes de Roch ha-Chanah et Yom Kippour, car il estimait plus important de faire payer aux Allemands une partie de leurs dettes que de célébrer ces jours sacrés. Il détestait les Allemands pour deux raisons. [Pour] ce qu’ils avaient fait à son peuple. [Pour] ce qu’ils essayaient de faire à la liberté qui comptait plus pour lui que sa vie. »

Les lettres et les journaux de Joseph Alfred et Percy Nathaniel Jacobson donnent un aperçu remarquable de leur état d’esprit. Ces documents ne comportent aucune lacune mystérieuse. Joseph Alfred envoya des lettres à la maison au moins une fois par semaine ; presque toutes arrivèrent à bon port et subsistèrent. Il écrivit quotidiennement dans son journal personnel pendant la dernière année de sa vie. Ses réflexions illustrent les raisons de son départ pour la guerre : sa loyauté envers son roi et son pays, son horreur du nazisme, son enthousiasme pour l’action et son impatience de se mettre à l’épreuve. Parmi ses motivations au cours du conflit figurait toutefois également son désir d’affirmer l’honneur des Juifs et de revendiquer leur place au Canada ; il voulait en outre réfuter, par la démonstration, les insultes si couramment proférées à leur égard à cette époque, à savoir qu’ils refusaient de s’enrôler et que les volontaires faisaient de piètres combattants. Une semaine après son engagement dans le service militaire à Toronto, en juillet 1940, Joseph Alfred écrivit : « Que nous sauvions notre peau n’a pas d’importance. L’essentiel est que nous agissions avec courage comme le firent nos prédécesseurs – nous devons donner l’exemple et être une source d’inspiration pour nos successeurs – une fierté et un sentiment nationaux se développeront. »

Peter J. Usher

Le service des Arch. juives canadiennes Alex Dworkin de Montréal conserve les lettres et journaux personnels de Joseph Alfred Jacobson et de son père, Percy Nathaniel, ainsi que les lettres que Joseph Alfred a reçues de ses amis. Ces documents figurent dans le fonds Percy and Joe Jacobson coll. (P0094), qui comporte 239 lettres écrites par Joseph Alfred, dont 139 à sa famille, 69 à ses amis (principalement aux trois autres membres du Pony Club) et 31 à diverses personnes (dont 25 à Janine Freedman, une amie vivant en Anlgeterre). On y trouve également 31 lettres que la famille de Joseph Alfred lui a écrites, dont 12 de son père et 9 de sa mère, 68 lettres écrites par les membres du Pony Club (principalement Monty Berger) et quelques autres envoyées par différentes personnes.

La série de journaux personnels contient celui de Percy Nathaniel Jacobson (1939–1945), les carnets de voyage de May Naomi Jacobson (1930, 1950 et 1954) et six des journaux personnels de Joseph Alfred, dont deux écrits pendant ses années au secondaire et à l’université (1936–1939), et un durant son service au No.1 Manning Depot à Toronto (juillet 1940). Elle contient également un journal personnel quotidien en deux parties (18 janv. 1941–27 févr. 1942) et un journal des opérations (août–décembre 1941).

Le fonds contient également quatre des cahiers de notes de Joseph Alfred et son carnet de vol de l’Aviation royale canadienne. De la documentation connexe, y compris de la correspondance, se trouve aux Arch. juives canadiennes Alex Dworkin, Monty Berger coll. (P0015).

Ancestry.com, « Registres paroissiaux et actes d’état civil du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1968 », Joseph Alfred Jacobson, 17 févr. 1918 : www.ancestry.ca/search/collections/1091 (consulté le 29 nov. 2023).— Bibliothèque et Arch. Canada, RG24, Vol. 27825 (Service files of the Second World War – war dead, 1939–1947), Joseph Alfred Jacobson (accessible à recherche-collection-search.bac-lac.gc.ca/fra/accueil/notice?idnumber=17276&app=kia).— Commonwealth War Graves Commission, « Flight Sergeant Joseph Alfred Jacobson » : www.cwgc.org/find-records/find-war-dead/casualty-details/2648189/joseph-alfred-jacobson (consulté le 9 juin 2023).— National Arch. (Londres), AIR 27/832 (No.106 Squadron : operations record book) ; AIR 81/11835 (Pilot Officer R V Selfe, Flight Sergeant J A Jacobson (RCAF), Sergeant D E Hodgkinson, Sergeant S H Harding : killed ; Hampden AT122, 106 Squadron ; aircraft shot down and crashed at Lichtenvoorde, Holland, 28 January 1942).— Tom Hawthorn, « 1938 McGill football champions : never to be forgotten », Globe and Mail (Toronto), 11 nov. 2004.— Henny Bennink, Bezetting en verzet [Occupation et résistance] (Aalten, Pays-Bas, 2005).— Congrès juif canadien, Jews in World War II, David Rome, édit. (2 part., Montréal, 1947–1948), 2 (Casualties).— F. J. Hatch, The aerodrome of democracy : Canada and the British Commonwealth Air Training Plan, 1939–1945 (Ottawa, 1983).— Norman Hillmer et al., « Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique », dans l’Encyclopédie canadienne : www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/programme-dentrainement-aerien-du-commonwealth (consulté le 21 juin 2023).— Godfried Nijs, « Neegestorte Englase bommenwerper in de Besselinkschans, 28 januari 1942 » [Écrasement d’un bomber anglais dans la région de Besselinkschans, 28 janvier 1942], Lichte Voorde [le Petit Gué] (Lichtenvoorde, Pays-Bas), no 31 (mai 1995), Lichtenvoorde tussen 1940 en 1950 : themanummer ter gelegenheid van de herdenking van vijftig jaar bevrijding [Lichtenvoorde entre 1940 et 1950 : numéro thématique en commémoration du cinquantième anniversaire de la libération] : 24–25.— Thomas Paine, Rights of man : being an answer to Mr. Burke’s attack on the French Revolution (Londres, 1791).— P. J. Usher, Joey Jacobson’s war : a Jewish Canadian airman in the Second World War (Waterloo, Ontario, 2008) ; « Removing the stain : a Jewish volunteer’s perspective in World War Two », Études juives canadiennes (Montréal), 23 (2015) : 37–67.

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Peter J. Usher, « JACOBSON, JOSEPH ALFRED », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 17, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 31 mai 2025, https://www.biographi.ca/fr/bio/jacobson_joseph_alfred_17F.html.

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Auteur de l'article:    Peter J. Usher
Titre de l'article:    JACOBSON, JOSEPH ALFRED
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 17
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2025
Année de la révision:    2025
Date de consultation:    31 mai 2025