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NAISMITH, JAMES, éducateur, innovateur dans le domaine des sports, médecin, aumônier militaire, ministre presbytérien et auteur, né le 6 novembre 1861 dans le canton de Ramsay, Haut-Canada, fils aîné de John Naismith, tonnelier, et de Margaret Young ; le 20 juin 1894, il épousa à Springfield, Massachusetts, Maude Evelyn Sherman (décédée le 4 mars 1937), et ils eurent trois filles et deux fils, puis le 10 juin 1939, à Overland Park, Kansas, Florence Mae Kinsley (décédée le 18 mars 1977), veuve de Frank Burton Kincaid ; décédé le 28 novembre 1939 à Lawrence, Kansas.
Après la mort de leurs parents, en 1870, James Naismith, sa sœur et son frère grandirent dans un milieu d’immigrants écossais. Un oncle célibataire, Peter Johnston Young, les éleva dans une ferme située au nord d’Almonte, en Ontario. James, surnommé Jim, fréquenta l’école primaire de Bennies Corners, non loin de là, et l’école secondaire d’Almonte, avant de passer un certain temps dans un camp de bûcherons. En 1882, grâce à une bourse, il s’inscrivit au McGill College de Montréal, déterminé à devenir ministre du culte. Il y connut du succès au football-rugby et dans d’autres sports, et obtint en 1887 une licence ès arts en philosophie intellectuelle et morale. Il entra ensuite au collège presbytérien de Montréal. Pendant qu’il y étudiait, Naismith accepta, en 1889, la direction du gymnase du McGill College ; il pratiquait lui-même les sports avec une vive intensité, tout en se comportant de façon typiquement chrétienne. « Une vitalité débordante l’habitait », se rappellerait Robert Tait McKenzie, ami d’enfance et sportif comme lui. Ensemble, les deux gentlemen s’étaient joints au 5th Battalion of Infantry (Royal Scots of Canada) [V. sir Frederick Oscar Warren Loomis].
Naismith reçut l’autorisation de prêcher en 1890. Le directeur du collège, Donald Harvey MacVicar*, le pressa d’abandonner les supposés méfaits de l’athlétisme. Naismith, attiré au ministère laïque par l’intermédiaire du sport, prit plutôt une décision radicale qui l’éloigna de sa sœur : il choisit de renoncer à l’ordination et d’aller étudier, en 1890–1891, à l’International Young Men’s Christian Association Training School de Springfield, où il devint, en 1892, instructeur d’éducation physique. Dans ce centre d’enseignement supérieur en administration et en éducation physique, il fit du salut du corps et de l’âme son credo. Les idées révolutionnaires en psychologie sociale que défendait le surintendant du département d’éducation physique, le docteur Luther Halsey Gulick, en particulier ses théories sur le travail d’équipe, le marquèrent profondément.
L’école de Springfield permit à Naismith d’exprimer sa créativité dans les sports et de parfaire ses aptitudes pédagogiques vouées au mieux-être des jeunes hommes. À l’automne de 1891, pour protéger ses oreilles abîmées, il avait conçu le premier casque de football. Selon certains experts, il aurait aussi participé à l’introduction de la passe avant dans le jeu ; son utilisation semble toutefois évoquée à partir de 1895 dans des matchs d’autres universités. Plus tard en 1891, pendant un séminaire de psychologie, Gulick mit au défi ses élèves, dont Naismith, d’imaginer une activité hivernale intérieure adaptée aux cours d’éducation physique de l’école. Peu après, il demanda à Naismith de prendre en charge, pendant deux semaines, un groupe d’étudiants masculins en secrétariat, inactifs, pour voir ce qu’il arriverait à inventer. L’objectif visait à résoudre un problème plus large pour les éducateurs physiques : il ne consistait pas seulement à créer un loisir intéressant, mais aussi à promouvoir un entraînement complet. S’inspirant d’un jeu de lancer de pierres de sa jeunesse et usant de son génie d’analyse des principes ludiques, dont il avait particulièrement fait preuve au collège, Naismith conçut le « ballon-panier ». Puisqu’il fallait le pratiquer dans un espace restreint, le nouveau jeu devait comporter « un ballon de grande taille facile à manipuler ». Le sport se voulait accessible, grâce au peu d’équipement nécessaire, et récompenserait la précision, plutôt que la force, au moyen d’un but horizontal placé en hauteur.
Le premier match, très désordonné, se déroula le 21 décembre 1891 (ou le 15, selon certaines sources) dans le gymnase sombre de l’école, où on avait suspendu des paniers à pêches. Parmi les 18 joueurs figuraient cinq Canadiens, dont Naismith. L’un d’eux, le Néo-Écossais Finlay Grant MacDonald, se souviendrait qu’à l’automne, l’équipe de football dans laquelle il jouait aussi avait fait des essais avec un chapeau et un seau fixés à chacun des poteaux de but. Naismith publia ses 13 règlements en 1892. La popularité du jeu explosa en Amérique du Nord par l’entremise des établissements de la Young Men’s Christian Association (YMCA) ; le basketball arriva à Montréal, Toronto et St Stephen (St Stephen-Milltown), au Nouveau-Brunswick, la même année. En 1896, il se pratiquait professionnellement. En 1900, des filles et des garçons jouaient dans une ligue regroupant des écoles publiques de Toronto. Le basketball, convenant également au jeu spontané, influa sur certaines théories et formes d’éducation des enfants. Modeste, Naismith ne s’attarderait presque jamais sur la manière dont son jeu en vint à façonner l’âme sportive nord-américaine. Il n’y jouerait plus que rarement : son style était trop rude, malgré son aversion pour le jeu violent. Les améliorations apportées au jeu finiraient toutefois par lui donner la fluidité qu’il recherchait et le raviraient. Quand des équipes de la Yale University développèrent la technique de dribler le ballon (plutôt que de faire des passes en restant immobile), au milieu des années 1890, Naismith qualifia le mouvement de « jeu des plus beaux et égayants ».
Pendant qu’il vivait à Springfield, Naismith épousa Maude Evelyn Sherman, l’une des premières joueuses de basketball. En 1895, avec une famille à soutenir, il prit la direction de l’éducation physique à la grande YMCA de Denver, dans le Colorado. À la même époque, afin de pouvoir encore mieux s’occuper du corps humain, il s’inscrivit au Gross Medical College. Il y reçut un doctorat en médecine en avril 1898.
À l’automne de 1898, tourmenté par la mort accidentelle d’un étudiant dans son gymnase, Naismith saisit l’occasion de devenir directeur de chapelle, entraîneur et directeur de l’éducation physique à la University of Kansas, à Lawrence. Dans cet établissement où l’on ne valorisait pas le sport, l’intérêt pour le basketball, introduit par l’étudiante de premier cycle Lola Bell, s’était émoussé. Naismith le raviva, tout en minimisant l’importance de gagner ; il considérait toujours le sport comme un moyen de cultiver le corps et le caractère. Les anecdotes sur le bon médecin et le basketball abondent ; par exemple, il ne criait jamais durant les parties et désapprouvait les huées. En 1906, il accepta une charge de professeur titulaire. Même si ses nombreuses responsabilités finiraient par se réduire à l’enseignement, il engagea le programme d’éducation physique dans de nouvelles avenues. On ajouta l’escrime et l’aviron au basketball, à la course et au football, on créa des jeux pour le gymnase et on construisit un terrain de golf. Le corps, sous tous ses aspects, fascinait Naismith. Il intégra l’éducation sexuelle à ses cours de santé et d’hygiène. Il participa à l’instauration d’un premier service de santé complet pour les étudiants. Dans ses leçons de kinésiologie, une présentation sur la structure des os et les tissus nerveux pouvait se transformer en discours éthique. Des élèves évoquèrent ses conseils individuels et l’importance qu’il attachait à la rectitude morale. En 1909, il conçut un appareil pour tester les effets de l’alcool sur le système nerveux, et mena pendant maintes années des études anthropométriques sur des étudiants et des enfants dans plusieurs états de condition physique. Il réalisa également des recherches sur ce qu’il appellerait la « physiologie du basketball ». Après 1918, il effectua sur des basketteurs des analyses d’urine, des examens de chimie musculaire et des tests à l’effort et au repos, afin de réfuter, avec succès, l’allégation voulant que le sport soit trop éreintant. De manière plus générale, il s’opposa ouvertement à la commercialisation (professionnalisation) des sports [V. Francis Joseph Nelson] et appuya le mouvement des terrains de jeux [V. Mabel Phoebe Peters*]. En reconnaissance de sa contribution au domaine, en 1911, l’International Young Men’s Christian Association Training School lui remit une maîtrise honorifique en éducation physique.
Après son installation à Lawrence en 1898, le chaleureux Naismith s’engagea pleinement dans la vie communautaire, contrairement à sa femme au tempérament réservé. Membre de la State Medical Society of Kansas, il présida la Douglas County Medical Society en 1911. Fidèle de l’église presbytérienne locale et franc-maçon, il était aussi un orateur très recherché. Il assumait son rôle de soutien de famille avec amour, mais sa distraction occasionnelle lui fit perdre un jour la résidence familiale. Durant ses années aux États-Unis, il maintint des liens avec ses proches vivant en Ontario. Il connaissait quatre langues à part l’anglais, adorait les films et les romans westerns de Zane Grey, et se passionnait pour la navigation de plaisance et la pêche. Des photographies montrent un homme imposant en costume avec une épaisse moustache et des lunettes. Il parlait l’anglais avec un accent écossais – que certains qualifiaient de canadien – très subtil.
En 1915, Naismith entra dans la Kansas National Guard comme aumônier, puis fut ordonné en avril 1916. La même année, il servit pendant le conflit de la frontière mexicaine. Son principal adversaire était la prostitution organisée dans les camps militaires, où il installa des terrains de basketball en guise de diversion récréative. Durant la Première Guerre mondiale, en 1917, alors en congé de l’université, il entreprit une tournée américaine avec la YMCA. À l’automne de cette année-là, il arriva en France et y vécut jusqu’en 1919. Au cours de son séjour, il mit en place des activités sportives pour les soldats américains et dirigea la section d’hygiène sociale de l’association. Vers la fin de la guerre, il demanda la citoyenneté américaine, qu’on lui accorderait en 1925.
À son retour au Kansas, Naismith reprit l’enseignement et devint membre actif d’organisations nationales telles que l’American Physical Education Association. En 1921, il participa à la fondation de la Kansas School of Religion. Ses convictions religieuses se libéralisèrent et on lui confia des fonctions de prédicateur dans des communautés en dehors de Lawrence. Sa présence à l’université diminuait, mais, dans les années 1930, Naismith ne pouvait plus faire fi de la notoriété dont il faisait l’objet malgré lui. « Tu es un bien public, Doc », lui dit son ami proche Alessio P. (Duke) D’Ambra. Même si le basketball lui rapportait peu sur le plan financier, les récompenses et les propositions de tournée fusaient de toutes parts. En 1930, parti à Toronto pour présenter des prix à la Central Young Men’s Christian Association et parler de son invention, il retrouva un membre de l’équipe de 1891 de l’école de formation, Thomas Duncan Patton, ancien dirigeant de la YMCA à la retraite. (Dans la presse, on souligna que Donald MacLennan Barton avait amené le basketball de la section de Chicago en 1892 aux YMCA de Toronto.) En 1936, Naismith se réjouit d’être envoyé aux Jeux olympiques de Berlin, où il vit les États-Unis vaincre le Canada 19 à 8 et remporter la première médaille d’or en basketball. Pendant son séjour en Europe, il fut élu président honoraire de la Fédération internationale de basketball amateur. Malgré son rôle principalement protocolaire, Naismith continua à défendre des principes athlétiques fondamentaux – que les garçons jouent de manière instinctive, voire offensive – dans le développement constant de son sport. Il transmit à son protégé, John Blanche McLendon, premier étudiant noir diplômé du programme d’éducation physique de la University of Kansas (en 1936), son enthousiasme pour la technique de contre-attaque au basketball.
Naismith prit sa retraite de la University of Kansas en juin 1937. Il voyagea ensuite pour le plaisir, pour donner des discours et pour assister à une multitude de tournois et d’autres événements. De retour au Canada cette année-là, il s’arrêta dans quelques villes, dont Almonte, Toronto et Edmonton, où il rencontra l’équipe féminine de basketball, les Grads d’Edmonton, que John Percy Page* entraînait. Généralement avare de compliments, Naismith considérait l’équipe comme l’une des meilleures de tous les temps. Il reçut deux doctorats honorifiques : l’un en droit de la McGill University en 1938, l’autre en théologie du collège presbytérien de Montréal en avril 1939. Sept mois plus tard, il succomba à une crise cardiaque après une hémorragie cérébrale.
L’invention même du basketball constitue l’unique contribution significative de James Naismith à ce sport. La popularisation du jeu dans le monde entier lui assura cependant une notoriété éternelle extraordinaire. Il recevrait de nombreux hommages, dont son intronisation dans plusieurs temples de la renommée sportive. « Il représentait quelque chose – un but – à poursuivre dans la vie », déclarerait James Sherman, l’un de ses fils, dans une entrevue en 1961. Éducateur chrétien jusqu’à la toute fin et fidèle aux principes de la YMCA, le très modeste James Naismith conclut dans un ouvrage, publié après sa mort, où il raconte l’histoire du basketball : « Donnez-nous la capacité de perdre avec grâce et de gagner avec courtoisie ; d’accepter les critiques comme les louanges ; et, enfin, d’apprécier l’attitude d’autrui en tout temps. »
Les centres d’archives suivants conservent des documents et artefacts : Springfield College, Mass., Arch. and Special Coll. ; Univ. of Kans., Kenneth Spencer Research Library, Univ. Arch. (Lawrence), PP 305 (James Naismith Coll.) ; Univ. of Michigan, William L. Clements Library, mss Division (Ann Arbor) ; et Maple Leaf Sports & Entertainment Ltd (Toronto). Jamie Deans, du Toronto Raptors Basketball Club Inc., nous a gracieusement fourni des versions numérisées de documents de la collection de la Maple Leaf Sports & Entertainment Ltd. Le Panthéon des sports canadiens, à Calgary, et le James Naismith Museum, situé dans la Mill of Kintail Conservation Area à Mississippi Mills, en Ontario, possèdent également du matériel.
James Naismith est l’auteur de Rules for basket ball (Springfield, 1892) et, en collaboration avec L. [H.] Gulick, de Basket ball (New York, 1894). Il a aussi contribué à Official basket ball rules as adopted by the Young Men’s Christian Association Athletic League of North America […], L. [H.] Gulick, édit. (New York, 1896). Les ouvrages de 1894 et 1896 ont été publiés par l’American Sports Publishing Company, qui les a aussi fait paraître dans sa publication mensuelle Spalding’s Athletic Library, respectivement en janvier 1894 et en octobre 1896. Parmi les écrits ultérieurs de Naismith figurent « Basketball – a game the world plays », Rotarian (Chicago), 54 (1939), no 1 : 33–36, et Basketball : its origin and development (New York, 1941 ; réimpr., 1996).
Bernice Larson Webb, The basketball man : James Naismith (Lawrence, 1973), constitue la meilleure biographie de Naismith ; elle comporte une bibliographie de ses écrits et se base amplement sur des entrevues. Le livre de Bob Rains, James Naismith : the man who invented basketball (Philadelphie, 2009), qui comporte une préface de Roy Williams et une introduction de Hellen [Naismith Dodd] Carpenter, apporte de nouveaux renseignements. R. W. Peterson, Cages to jump shots : pro basketball’s early years (New York et Oxford, Angleterre, 1990), app. A, fournit une analyse d’affirmations contradictoires sur l’invention du basketball.
Parmi les nombreuses pages Web consacrées à Naismith, nous soulignons l’utilité des suivantes : McGill Athletics and Recreation, « Hall of Fame, Dr. James Naismith » : mcgillathletics.ca/hof.aspx?hof=1 (consulté le 10 sept. 2018), et Wikipedia, « James Naismith » : en.wikipedia.org/wiki/James_Naismith (consulté le 15 oct. 2021).
La Library of Congress (Washington), Recorded Sound Section, conserve une entrevue radiophonique, réalisée avec Naismith le 31 janv. 1939 et intitulée We, the people (WOR Coll., program 19). Une copie de celle-ci se trouve également en ligne : youtu.be/5yxk6pb64F8 (consulté le 10 sept. 2018).
Almonte Gazette (Almonte, Ontario), 8 janv. 1932.— Corpus Christi Caller-Times (Corpus Christi, Tex.), 5 nov. 1961.— Globe, 28, 31 déc. 1892 ; 3 janv. 1893 ; 31 mars 1905.— Globe and Mail, 27 janv. 1937, 13 nov. 1995.— Toronto Daily Star, 9–10, 12 avril 1930 ; 31 janv., 31 mars, 6 avril, 28 nov. 1939 ; 13 déc. 1946.— H. C. Cross, One hundred years of service with youth : the story of the Montreal YMCA (Montréal, 1951).— L. R. Gerlach, « Naismith, James “Jim” », dans Basketball : a biographical dictionary, D. L. Porter, édit. (Westport, Conn., et Londres, 2005).— Heritage Auction Galleries, Heritage Auction Galleries presents the Dr. James Naismith collection, December 8 & December 15, 2006, Dallas, Texas (Dallas, Tex., 2006).— C. H. Hopkins, History of the Y.M.C.A. in North America (New York, 1951).— Connie Kirchberg, Hoop lore : a history of the National Basketball Association (Jefferson, N.C., et Londres, 2007).— KU News, « KU professor researching Naismith, religion and basketball », 13 mars 2012 : news.ku.edu/2012/03/13/ku-professor-researching-naismith-religion-and-basketball (consulté le 30 juill. 2021).— Mabel Lee, A history of physical education and sports in the U.S.A. (New York et Toronto, 1983).— C. F. Macdonald, « Reverend Finlay Grant MacDonald, 1870–1951 », dans son Notable Pictonians (New Glasgow, N.-É., 2003), 91–105.— R. T. McKenzie, « Dr. James Naismith, the originator of basketball », McGill News (Montréal), 14 (1933), no 3 : 14–15.— D. S. Mulder, « The college and athletics : James Naismith », dans Still voices – still heard : sermons, addresses, letters, and reports, the Presbyterian College, Montreal, 1865–2015, J. S. S. Armour et al., édit. (Eugene, Oreg., 2015), 100–116.— Keith Myerscough, « The game with no name : the invention of basketball », International Journal of the Hist. of Sport (Londres), 12 (1995) : 137–152.— Clifford Putney, Muscular Christianity : manhood and sports in Protestant America, 1880–1920 (Cambridge, Mass., et Londres, 2001).— Ron Thomas, They cleared the lane : the NBA’s black pioneers (Lincoln, Nebr., et Londres, 2002).— Who was who in America […] 1897–1942 (Chicago, 1943).— Thomas Winter, « Luther Halsey Gulick : recreation, physical education and the YMCA » : infed.org/mobi/luther-halsey-gulick-recreation-physical-education-and-the-ymca (consulté le 10 sept. 2018).
David Roberts, « NAISMITH, JAMES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 4 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/naismith_james_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/naismith_james_16F.html |
Auteur de l'article: | David Roberts |
Titre de l'article: | NAISMITH, JAMES |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2021 |
Année de la révision: | 2021 |
Date de consultation: | 4 déc. 2024 |