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BAILLY, GUILLAUME, prêtre, sulpicien, missionnaire et architecte, dont on ignore le lieu et la date de naissance, décédé dans le diocèse de Chartres en 1696.

Il arriva au Canada le 7 septembre 1666. Pendant toute sa carrière canadienne, M. Bailly fut attaché à la congrégation de Notre-Dame en qualité de supérieur ou de confesseur.

En 1668, les Sulpiciens avaient fondé une mission sédentaire à Kenté (Quinté), à l’entrée du lac Ontario, et une autre à Gentilly (près de Dorval) en 1672 : aucune n’avait réussi au gré des missionnaires. On en établit une troisième, au flanc du mont Royal, vers 1676. M. Bailly y fut envoyé comme directeur et maître d’école : « Il avait du talent pour les langues, ne manquait pas d’expérience et était d’un dévouement sans limites » ; mais, au contact des Indiens, qui avaient le goût des songes, des superstitions et des revenants, il versa dans leurs travers et dut être rappelé au séminaire.

Vint l’époque du massacre de Lachine (1689) toute la population de Montréal en fut ébranlée, et surtout les communautés religieuses : une bonne sœur prétendit avoir des visions et recevoir des messages de l’autre monde. Elle était appuyée par un triumvirat remarquable par sa vertu et son dévouement : MM. Joseph de La Colombière*, Étienne Guyotte* et Guillaume Bailly. L’affaire alla si loin que le supérieur de Saint-Sulpice de Paris dut rappeler en France les trois confrères partiellement responsables de ce malaise spirituel.

M. Bailly possédait, outre ses qualités indiscutables de prêtre missionnaire, un talent d’architecte dont la sœur Marie Morin*, annaliste de l’Hôtel-Dieu de Montréal, rend témoignage. C’est lui qui dessina les plans de cet hôpital, reconstruit en pierre en 1688.

Retourné en France en 1691, M. Bailly ne sut pas s’accommoder de la vie sulpicienne. Il quitta la compagnie pour aller mourir au diocèse de Chartres, en 1696.

Olivier Maurault

Faillon, Histoire de la colonie française, III : passim.— Henri Gauthier, Sulpitiana (Montréal, 1926).— Albert Jamet, Marguerite Bourgeoys, 1620–1700 (2 vol., Montréal, 1942), II : 416 et passim.— Lefebvre, Marie Morin.— Morin, Annales (Fauteux et al.).

Bibliographie générale

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Olivier Maurault, « BAILLY, GUILLAUME », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bailly_guillaume_1F.html.

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Auteur de l'article:    Olivier Maurault
Titre de l'article:    BAILLY, GUILLAUME
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1966
Année de la révision:    1986
Date de consultation:    18 mars 2024