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BOURCHIER, HUGH PLUNKETT, officier, né vers 1800, fils du major général John Bourchier d’Ardcloncy, comté de Clare (République d’Irlande) et de son épouse, née Macnamara, décédé le 24 janvier 1862 à Point Frederick, près de Kingston, Haut-Canada, laissant une veuve, un fils et quatre filles.

Hugh Plunkett Bourchier, dont le frère Thomas devint plus tard un héros de la marine pendant la première guerre de Chine qui dura de 1839 à 1842, s’engagea dans l’armée britannique en 1814 et servit au Portugal et à Gibraltar. Il combattit en France sous les ordres du duc de Wellington avec le 19e régiment des Light Dragoons. En 1837, Bourchier arriva au Canada comme capitaine du 93e régiment et après avoir séjourné quelque temps à Halifax et à Toronto, on lui assigna le poste d’adjudant du fort Wellington, près de Prescott, Haut-Canada, sous les ordres du colonel Plomer Young. En mai 1839, il succéda à Thomas Fitzgerald au poste de major de Kingston.

Dans ses nouvelles fonctions, Bourchier assuma la responsabilité de tous les aspects matériels de l’établissement militaire de Kingston. Le major dirigeait aussi les défilés officiels, contresignait le permis de police requis pour traverser la frontière internationale en cas d’urgence et assumait, lorsque c’était nécessaire, d’autres fonctions en l’absence des officiers supérieurs. C’est ainsi que Bourchier, qui resta major de Kingston jusqu’à sa mort, servit à différentes reprises comme commandant des forces armées du Haut-Canada, commandant de la garnison de Kingston de 1855 à 1862, adjudant général adjoint par intérim et sous-adjoint au quartier-maître général. Il fut promu colonel honoraire en 1859.

Bourchier participa également au mouvement de la milice volontaire de Kingston, que rendit possible l’adoption de la loi de la milice de 1855. En tant que colonel dans la milice canadienne, il commanda pendant cinq ans les trois compagnies de volontaires levées à Kingston : l’unité d’infanterie, surtout composée de catholiques, levée avec l’aide de James O’Reilly*, une autre unité d’infanterie rassemblée par David Shaw et John Sutherland et une unité de cavalerie mise sur pied par Maxwell William Strange, les deux dernières étant dominées par des membres de l’ordre d’Orange. Au moment où la guerre de Sécession éclata aux États-Unis, il fut l’un des rares officiers supérieurs de l’armée du Haut-Canada à ne pas considérer les catholiques irlandais comme une menace majeure pour la sécurité du Canada et à vouloir leur donner accès à des postes militaires importants. Il se peut que son influence ait permis que la milice de Kingston ne soit pas dominée par l’ordre d’Orange, à une époque où la modération était des plus nécessaire pour faire face aux menaces des Féniens contre le Canada. Mais Bourchier démissionna le 13 août 1861 pour raison de santé et c’est Strange qui lui succéda. Moins d’un an après, il mourut d’une maladie de cœur aggravée peut-être par son surmenage pendant la crise provoquée par l’affaire du Trent.

Entant que major, Bourchier avait joué un rôle important et notoire dans la vie militaire à Kingston. Il participa également d’une manière active et marquée à la vie sociale de la communauté. Une notice nécrologique fit remarquer que « ses manières courtoises et sa grande considération à l’égard d’autrui lui avaient acquis de nombreux amis ».

George Mainer

APC, RG 8, I (C series), 1 284, pp.1s., 179–181.— PAO, Kingston Garrison order book, 1837–1838.— PRO, CO 42/614, p.71 ; 42/627, pp.141–147.— Globe, 28 janv. 1862.— O’Byrne, Naval biographical dictionary (1849).— J. W. Spurr, The Kingston Garrison, 1815–1870, Historic Kingston (Kingston, Ont.), 20 (févr. 1972) : 14–34.

Bibliographie générale

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George Mainer, « BOURCHIER, HUGH PLUNKETT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bourchier_hugh_plunkett_9F.html.

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Auteur de l'article:    George Mainer
Titre de l'article:    BOURCHIER, HUGH PLUNKETT
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1977
Année de la révision:    1977
Date de consultation:    19 mars 2024