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COVE, JOHN WILLIAM, médecin, né le 11 novembre 1838 à River Philip, Nouvelle-Écosse, onzième enfant et sixième fils de Richard Cove et d’Elizabeth Chandler ; le 2 octobre 1867, il épousa à Amherst, Nouvelle-Écosse, Emma Agnes Sharp, et ils eurent 13 enfants ; décédé le 24 juin 1901 à Amherst.

John William Cove fit ses études à la Mount Allison Wesleyan Academy de Sackville, au Nouveau-Brunswick. Après avoir enseigné à Advocate Harbour, en Nouvelle-Écosse, il entreprit l’étude de la médecine auprès du docteur Joseph Moore, à Amherst. Une fois son apprentissage terminé, il s’inscrivit à la University of Pennsylvania, où il obtint son doctorat en médecine en 1867. Il avait fait de l’internat en obstétrique clinique au Philadelphia Lying In Charity et reçut aussi un diplôme de cet établissement. Il retourna ensuite en Nouvelle-Écosse et exerça à Amherst, un moment à River Philip, puis à Springhill à compter de 1873.

On avait découvert du charbon à Springhill dans les années 1830, mais l’exploitation ne commença qu’en 1873. L’ouverture des mines attira un grand nombre de personnes dans la localité : de 1871 à 1891, la population passa de 20 à 6 000 habitants. Cove s’installa à Springhill parce que la compagnie minière lui offrait le poste de médecin. Sa principale fonction consistait à soigner les blessures subies dans les mines (coupures, entorses et fractures), mais il traitait aussi les mineurs et les membres de leur famille atteints de la grippe ou de la diphtérie, maladies qui emportèrent huit de ses propres enfants. Cove desservait aussi une clientèle privée. Premier médecin de Springhill, il fit 3 200 accouchements pendant les années qu’il passa à cet endroit. En outre, il remplissait les fonctions de dentiste et de coroner du comté de Cumberland. Comme Springhill était une localité ouvrière, son cabinet ne rapportait pas beaucoup. En 1883, pour arrondir son revenu, il ouvrit l’Acadia Drug Store, où il vendait des médicaments sans ordonnance ainsi que du savon, des pipes et des cigares.

En 1885, comme Cove ne suffisait plus à la tâche, le docteur J. A. Byers vint lui prêter main-forte. Tous deux étaient présents le 21 février 1891 lorsque Springhill connut sa première catastrophe minière, qui tua 121 hommes et garçons [V. Henry Swift*]. Sans ambulance ni hôpital, Cove, assisté de Byers et de médecins d’Amherst, d’Oxford et de Parrsboro, soigna les 17 survivants, qui avaient subi des brûlures et des mutilations et dont 4 moururent par la suite. C’est à la suite de cette tragédie que l’on construisit l’All Saints’ Cottage Hospital, qui ouvrit ses portes en 1893.

John William Cove et sa femme étaient des membres actifs de la congrégation méthodiste de Springhill, et lui-même appartenait à plusieurs fraternités, dont la franc-maçonnerie et les Knights of Pythias. En 1899, il s’installa à Amherst, où il mourut du mal de Bright deux ans plus tard.

Allan E. Marble

PANS, MG 4, 137 : 40 ; RG 32, WB, 60 : 28, no 2.— Daily News (Amherst, N.-É.), 24 juin 1901.— Biographical review [...] of leading citizens of the province of Nova Scotia, Harry Piers, édit. (Boston, 1900) (renferme des renseignements sur la généalogie de Cove et indique que son grand-père, Richard Cove, est arrivé dans le comté de Hantsy, N.-É., venant d’Angleterre, avant 1790 [a. e. m.]).— B. J. Campbell, Springhill, our goodly heritage ([Springhill, N.-É.], 1989) (une photographie de Cove figure à la p. 171, ainsi que l’indication qu’il est né à Claremont, agglomération rurale située à l’est de Springhill  [a. e. m.]) ; « Springhill’s first doctor », N.S. Hist. Quarterly, 9 (1979) : 297–312.— D. E. Eagles, The churches and cemeteries of Horton Township (Sarnia, Ontario, 1974 ; exemplaire aux PANS).— R. A. H. Morrow, Story of the Springhill disaster : comprising a full and authentic account of the great coal mining explosion at Springhill mines, Nova Scotia, February 21st, 1891 [...] (Saint-Jean, N.-B., [1891]).

Bibliographie générale

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Allan E. Marble, « COVE, JOHN WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/cove_john_william_13F.html.

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Auteur de l'article:    Allan E. Marble
Titre de l'article:    COVE, JOHN WILLIAM
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1994
Année de la révision:    1994
Date de consultation:    19 mars 2024