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DAMOURS (d’Amours) DE CLIGNANCOUR, RENÉ, seigneur et trafiquant de fourrures, fils de Mathieu Damours* de Chauffours, membre du Conseil souverain, et de Marie Marsolet, baptisé à Québec le 9 août 1660, décédé après 1710.

Le 20 septembre 1684, René Damours reçut une concession d’une longueur de plus de 90 milles en Acadie, le long des deux rives de la rivière Saint-Jean, depuis Médoctec (Meductic) jusqu’à Grand-Sault (Grand Falls). Il ne se consacra pas à l’agriculture avec autant d’ardeur que ses frères puisqu’il ne défricha que 15 arpents en 12 ans. Il semble avoir préféré faire la traite avec les Indiens et tout laisse croire qu’il avait des agents dans ce but à Médoctec, le plus gros village indien sur la rivière Saint-Jean. Quoiqu’il n’existe pas de preuve certaine à ce sujet, quelques-unes des accusations que porta le gouverneur Robinau* de Villebon contre les frères Damours, pour conduite licencieuse et manquement à l’obligation de défricher leurs terres, étaient peut-être justifiées dans le cas de René, durant les premières années qui suivirent son arrivée à la rivière Saint-Jean.

Le 13 octobre 1689, à Québec, Damours épousa Françoise-Charlotte, fille de Charles Legardeur* de Tilly. Le jeune ménage se rendit en Acadie et s’installa, non pas sur les terres de René, mais sur l’île Cléoncoré (appelée de nos jours l’île Eccles) qui appartenait à son frère Louis. Certains indices laissent croire que, tout en continuant de faire la traite des fourrures, il s’adonna de plus en plus à l’agriculture. En 1698, d’après le recensement, il habitait toujours à l’île Cléoncoré, avec sa femme et ses quatre enfants, et il y faisait l’élevage de gros bétail, de porcs et de volailles, de même que la culture du blé.

Quand Hathorne attaqua le fort Saint-Joseph (Naxouat) le 18 octobre 1696, Damours fut nommé, conjointement avec le corsaire Pierre Maisonnat dit Baptiste, commandant des troupes indiennes qui participaient à la défense. Le jour suivant, Damours et Baptiste reçurent l’ordre de pourchasser les forces de la Nouvelle-Angleterre qui se retiraient, mais il leur fut impossible de convaincre les Indiens de passer à l’action.

Tout laisse croire que, peu de temps après l’évacuation du fort Saint-Joseph par Villebon en 1698, Damours installa sa famille à Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.). Toutefois, il continua de prendre part aux raids des Indiens sur les établissements de la Nouvelle-Angleterre. Il se trouvait à Port-Royal lors de la prise de la place par les forces anglaises et coloniales sous les ordres de Nicholson à l’automne de 1710. Plus tard les colons acadiens de la région de Port-Royal le déléguèrent pour porter au gouverneur de Vaudreuil [Rigaud] une lettre (datée du 13 novembre 1710) dans laquelle ils se plaignaient des mauvais traitements que leur aurait infligés Vetch, le commandant de Port-Royal C’est là la dernière mention que nous ayons de lui.

George MacBeath

AN, Col., C11D, 2, ff.244, 244v., 246, 278 ; 3, f.18 ; 7, f.98.— Charlevoix, History (Shea), V : 235.— Coll. de manuscrits relatifs à la N.-F., I : 386 ; II 244.— Jug. et. délib., III 399.— P.-G. Roy, Inv. concessions, IV : I ; VI 65 ; Inv. contrats de mariage, II : 119.— Webster, Acadia, 94, 106, 110, 170.— Tanguay, Dictionnaire, I : 154.— Bona Arsenault, Histoire et généalogie des Acadiens (2 vol., Québec, 1965), I : 59, 66, 381.— Murdoch, History of Nova-Scotia, I : 21.— W. O. Raymond, Glimpses of the past ; history of the river St John, A.D. 1604–1784 (St John, N.-B., 1905).— Ganong, Historic sites in New Brunswick, MSRC, V (1899), sect. ii : 312.

Bibliographie générale

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George MacBeath, « DAMOURS DE CLIGNANCOUR, RENÉ », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/damours_de_clignancour_rene_2F.html.

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Auteur de l'article:    George MacBeath
Titre de l'article:    DAMOURS DE CLIGNANCOUR, RENÉ
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    19 mars 2024