DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

FROST, JAMES, capitaine de navire, officier de marine et fonctionnaire, né vers 1745, probablement en Angleterre ; il épousa Phoebe (Phebe) Wallen, et ils eurent trois enfants ; décédé le 18 juin 1803 à Québec.

Ce n’est qu’à partir de 1775 qu’on peut suivre la carrière de James Frost au Canada. Cette année-là, il est propriétaire et capitaine du navire marchand Charlotte et habite vraisemblablement Québec. Au cours de l’invasion américaine [V. Benedict Arnold ; Richard Montgomery*], il s’engage dans les forces armées britanniques et met son navire à la disposition du gouverneur Guy Carleton qui l’arme. En retour, ce dernier lui octroie le grade de premier lieutenant dans les forces navales et celui de capitaine du navire Charlotte. Après que Frost eut remisé son bateau pour l’hiver, Carleton le nomme premier lieutenant d’un détachement de marins à la garnison de Québec. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il participe à la défense de Québec. Au printemps de 1776, l’armée britannique, après avoir reçu des renforts de la mère patrie, passe à l’attaque et poursuit les Américains jusqu’à la frontière. Frost prend part à l’offensive comme capitaine de la Charlotte, mais perd son navire dans les rapides de la rivière Richelieu.

Immédiatement après cet événement malheureux, Carleton confie à Frost le poste d’adjoint au master attendant (officier responsable de la construction et de l’équipement des navires de la marine royale) à Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu) ; en raison de sa situation géographique, le village devait être le port d’attache d’une flotte destinée à combattre les vaisseaux de guerre américains sur le lac Champlain. Dès 1777 ; Frost est promu au rang de master attendant et de garde-magasin à Saint-Jean, accédant ainsi à l’état-major de la marine.

Après avoir exercé ces fonctions durant près de cinq ans, Frost pose sa candidature au poste de capitaine du port de Québec ; cette charge, vacante à la suite du décès de Peter Napier, est également convoitée par le lieutenant Richard Peter Tonge. Grâce à son dévouement pour les forces armées britanniques depuis 1775 et aux recommandations chaleureuses de ses supérieurs, Frost est nommé capitaine du port de Québec par le gouverneur Haldimand, le 21 février 1782. Mais avant d’occuper cette fonction, il doit se retirer de toutes affaires commerciales qui pourraient être incompatibles avec ses nouvelles responsabilités. À cette époque, le capitaine du port de Québec doit faire respecter, avec le surintendant des pilotes, la réglementation concernant le pilotage sur le Saint-Laurent et les lois touchant la mise en quarantaine des navires qui fréquentent le havre de Québec. De plus, il est tenu de constituer un recueil de toutes les lois et de tous les règlements relatifs aux pilotes et à la navigation, qu’il doit également signer, faire imprimer et vendre à chaque capitaine de navire pour une somme n’excédant pas 5 shillings. Enfin, il demeure la seule personne autorisée à décider du mouillage et de l’amarrage des navires dans le port de Québec. Reconnu pour sa compétence, Frost sera consulté, en 1787, à la demande de lord Dorchester [Carleton], pour fournir des renseignements quant à l’état de la navigation sur le Saint-Laurent, et y relever les améliorations souhaitables. Après sa mort, le 18 juin 1803, il sera remplacé par François Boucher.

James Frost habitait depuis 1795 une maison rue Saint-Pierre, à Québec ; ce bâtiment, dont le terrain donnait accès au fleuve, avait été acquis pour la somme de £200. À son décès, Frost laissait une succession de £2 050, comprenant sa résidence de la rue Saint-Pierre, évaluée alors à £1 250.

Roch Lauzier

ANQ-Q, CE1-61, 20 juin 1803 ; CN1-16, 19 mars 1808 ; CN1-230, 20 oct. 1795, 9 nov. 1798 ; CN1-256, 20 oct. 1786.— BL, Add. mss 21803 : 165–167 ; 21876 :126, 130.— B.-C., Statuts, 1795, c.5.— « Les dénombrements de Québec » (Plessis), ANQ Rapport, 1948–1949 : 86, 136.— Doc. relatifs à l’hist. constitutionnelle, 1759–1791 (Shortt et Doughty ; 1921), 2 : 886.— Québec, Conseil législatif, Ordonnances, 1788, c.5 ; 1790, c.l.— La Gazette de Québec, 23 juin 1803.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Roch Lauzier, « FROST, JAMES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/frost_james_5F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/frost_james_5F.html
Auteur de l'article:    Roch Lauzier
Titre de l'article:    FROST, JAMES
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1983
Année de la révision:    1983
Date de consultation:    19 mars 2024