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GUILLOUET D’ORVILLIERS, CLAUDE, officier au Canada et en Guyane, né à Saint-Christophe (Antilles) le 11 juin 1668, fils de Rémy Guillouet et d’Anne-Marie Le Febvre de La Barre ; il épousa le 1er février 1706 Marie-Claude de Vicq de Pontgibaud ; mort sur le Paon en rentrant en France le 12 décembre 1728.

Lieutenant au Canada en 1685, il obtint le 1er mars 1687 un brevet de capitaine et le commandement d’une compagnie avec laquelle il fit campagne contre les Tsonnontouans, se distinguant particulièrement lors d’une embuscade tendue par ces derniers au marquis de Denonville [Brisay]. Il servit ensuite au fort Frontenac (Kingston) sous les ordres de son père qu’il remplaça. En 1690, il participa aux opérations autour de Québec avec un parti de Hurons de la mission de Lorette. Il se fit encore remarquer l’année suivante en secondant brillamment Valrennes [Clément] au combat de Laprairie contre les Iroquois le 11 août 1691, au cours duquel des effectifs français très inférieurs défirent au corps à corps les ennemis qui perdirent près de 200 hommes. « Depuis l’établissement de la colonie, il ne s’est rien passé en Canada de si fort ny de si vigoureux », écrivait Frontenac [Buade*] qui, dès le 20 novembre 1690, avait demandé un brevet d’enseigne de vaisseau pour d’Orvilliers « qui sert dans ce pays avec beaucoup de zèle et recherche avec empressement les occasions de se signaler ».

Promu enseigne de vaisseau le 1er janvier 1692, il fut chargé, en février de cette année, de commander un parti de 120 Français et de 205 Indiens qui devait monter vers le fort Frontenac, mais il fut gravement brûlé par une chaudière d’eau bouillante qui se renversa sur lui et dut céder le commandement à Dubois* Berthelot de Beaucours. Il rentra en France en 1693 et servit alors dans la marine. Nommé lieutenant d’une compagnie franche à Rochefort le 23 décembre 1696, il devint lieutenant de vaisseau le 1er novembre 1705, et commandant de la compagnie franche de Rochefort la même année. En 1706, il commanda le Gaillard avec lequel il conduisit son père en Guyane, puis le Saemslack (1707), le Profond (1711), la Renommée (1712), le Héros (1713), avec lesquels il effectua diverses missions de transport à la Guyane, à la Martinique et à Saint-Domingue. Capitaine de frégate et chevalier de Saint-Louis le 25 novembre 1712, lieutenant de roi à Moulins l’année suivante, il reçut, le 22 mai 1715, le gouvernement de la Guyane rendu vacant par la mort de son père et la retraite du capitaine de vaisseau le sieur de Béthune.

Il arriva à Cayenne en septembre 1716 et s’attacha à développer cette colonie en continuant à entretenir de bonnes relations avec les Indiens (mission jésuite de Kourou). En 1724, il proposa au ministre un ambitieux projet de colonisation dans les régions de l’Oyapock et du Maroni, qui préfigure celui que Choiseul tenta de réaliser à Kourou en 1764, et dirigea lui-même la mise en valeur d’une vaste concession qu’il avait obtenue en société avec l’intendant Raudot et le sieur Pierre de Forcade. Il développa le quartier d’Approuague, fonda le poste d’Oyapock, s’intéressa à la recherche minière, à la botanique et à l’implantation de nouvelles cultures (tabac, café).

Claude d’Orvilliers eut quatre fils : Claude, qui fut officier en Guyane et à Saint-Domingue, Gilbert, qui fut gouverneur de la Guyane de 1749 à 1763, Louis, qui fit une brillante carrière maritime et mourut lieutenant général des armées navales en 1792, et Paul, qui fut capitaine au régiment de Navarre.

Étienne Taillemite

AN, Col., B, 13, f.146 ; 28, ff.59, 161, 169, 393, 503, 511 ; 31, f.26 ; 33, f.103 ; 35, ff.4, 6v., 44v., 83v., 205 ; 36, f.202 ; 37, f.124 ; 39 ; 41 ; 44 ; 47 ; 50 ; 52 ; Col., C11A, 11, ff.63, 108, 169, 235, 236 ; 12, ff.93, 97v., 359 ; Col., C14, 8–14 ; Col., D2C, 222, f.397 ; Col., E, 188 (Dossier Forcade) ; Marine, C1, 161 ; C7, 231.— Archives personnelles du général d’Esclaibes.— Le Jeune, Dictionnaire.

Bibliographie générale

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Étienne Taillemite, « GUILLOUET D’ORVILLIERS, CLAUDE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/guillouet_d_orvilliers_claude_2F.html.

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Auteur de l'article:    Étienne Taillemite
Titre de l'article:    GUILLOUET D’ORVILLIERS, CLAUDE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    19 mars 2024