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McILWRAITH, JEAN NEWTON, auteure, journaliste et réviseure, née le 29 décembre 1858 à Hamilton, Haut-Canada, fille de Thomas McIlwraith*, marchand de charbon et naturaliste, et de Mary Park ; décédée célibataire le 17 novembre 1938 à Burlington, Ontario.
Jean Newton McIlwraith, ou Jane, comme l’appelait sa famille, grandit à Cairnbrae, grande maison qui surplombait le quai de son père au bord de la baie de Burlington (port de Hamilton), au lac Ontario. Deuxième de quatre filles (dont une mourut en bas âge), elle avait aussi quatre frères. Leur père, Thomas McIlwraith, signerait et publierait en 1886 un ouvrage qui connaîtrait beaucoup de succès : Birds of Ontario. Les enfants, encouragés à tenir un journal de leurs expériences, rapportaient dans leurs carnets des événements d’actualité (des expositions au Crystal Palace de Hamilton ou l’assassinat de l’homme politique Thomas D’Arcy McGee*, par exemple). Sous les instructions paternelles, ils y consignèrent en détail l’important trafic sur le lac, leurs promenades sur les canaux et écluses à proximité, leurs activités sportives vigoureuses en plein air, et leurs observations attentives des plantes et des animaux. Dans la trentaine, Mlle McIlwraith se remémorerait les matins d’été où, accompagnée de sa fratrie, elle avait effectué « plus d’une randonnée difficile sur le flanc de [leur] fameuse montagne Hamilton, objet des railleries des Torontois envieux ». Les enfants composèrent des textes basés sur leurs expéditions et les offrirent à des périodiques jeunesse, comme Our Young Folks. Mlle McIlwraith affûterait sa plume en participant aux activités organisées par l’Alumnae Association de la Wesleyan Ladies’ College de Hamilton et en écrivant pour le Portfolio, magazine de son cercle littéraire. Dans un article autobiographique publié par le Daily Mail and Empire en 1901, elle expliqua avec affection que la tenue d’un journal commun, dont ses récits s’inspiraient, les avait incités, ses frères, ses sœurs et elle, à « ouvrir grand [leurs] yeux durant une excursion, et qu’en apprenant à aimer la campagne et le grand air, [ils avaient] emmagasiné des réserves de santé et d’énergie suffisantes pour mener à bien toutes [leurs] entreprises subséquentes ».
Originaires d’Ayrshire, les McIlwraith maintenaient des liens étroits avec l’Écosse. Ils venaient naturellement en aide aux immigrants écossais nouvellement arrivés (et s’attendaient à en recevoir autant quand ils voyageaient en Amérique du Nord ou au Royaume-Uni). La famille, le travail et les études les amenaient fréquemment à traverser l’océan Atlantique. Les McIlwraith se bâtirent ainsi un réseau multinational impressionnant. Par exemple, quand William Stone Booth, conseiller littéraire pour la Houghton Mifflin Company de New York, proposa le rejet d’un manuscrit de Mlle McIlwraith, il insista pour qu’on la traite avec ménagement à cause de ses liens d’amitié avec son frère Edward Abraham, homme d’affaires renommé, et William Allan Neilson, universitaire notoire.
Mlle McIlwraith fréquenta des écoles publiques locales et le Wesleyan Female College (nommé Wesleyan Ladies’ College après 1882), puis enseigna à des garçons de la classe ouvrière dans la résidence de ses parents. Entre le début des années 1880 et le milieu des années 1890, elle voyagea à maintes reprises en Europe, et fit notamment un séjour marquant chez une tante à Glasgow. Elle découvrit là le Queen Margaret College, collège pour femmes associé à la University of Glasgow, dont elle suivrait des cours par correspondance. Le programme d’études comprenait des œuvres de John Milton, de poètes romantiques et d’auteurs tels que George Meredith. Mlle McIlwraith rêvait de gagner sa vie comme critique. « Je préfère si nettement la critique littéraire que, si j’arrivais à trouver un marché pour ce genre de travail littéraire, je n’écrirais plus jamais un mot de fiction », déclara-t-elle à la journaliste Faith Fenton [Freeman], dans un article du Canadian Home Journal de Toronto repris par le Globe en 1895.
Au cours de ses voyages en Europe, et avant d’entamer une carrière en écriture et en édition, Mlle McIlwraith fréquenta la National Training School for Cookery de Londres. L’école comptait parmi les premières à offrir des programmes d’enseignement domestique ou ménager, élaborés à cette époque dans le but d’améliorer l’éducation des femmes en Europe et en Amérique du Nord [V. Adelaide Sophia Hunter*]. Toujours à Londres, Mlle McIlwraith trouva également le temps d’étudier le chant auprès d’un membre de la Royal Academy of Music. Son professeur, au nom improbable de William Shakespeare, ne l’impressionna guère ; il figure dans son récit « A singing-student in London », publié par le Harper’s New Monthly Magazine en 1894, à peine masqué sous le nom de Francis Bacon. La description des méthodes d’enseignement du professeur provoqua la colère de celui-ci. Pour la première fois, Mlle McIlwraith avait évoqué des éléments autobiographiques de façon peu judicieuse, à la désapprobation de sa famille et d’autres personnes. Cela se reproduirait à quelques reprises. Le personnage principal, confia Mlle McIlwraith à Faith Fenton, « fut instantanément reconnu comme un maître de chant célèbre de Londres, et le portrait souleva une tempête de critiques qui m’effraya passablement. D’abord affreusement déprimée, je n’osai pas retoucher à ma plume avant un bon moment ; mais je m’en suis remise depuis ».
À son retour d’Europe pour prendre soin de sa mère invalide (terrassée par un accident vasculaire cérébral en 1897), Mlle McIlwraith continua d’écrire régulièrement, et publia des récits et des essais dans des magazines canadiens, américains et britanniques. Plusieurs parurent sous le pseudonyme de Jean Forsyth, qu’elle utilisa aussi pour son premier roman, The making of Mary. Elle signerait ses œuvres ultérieures de son vrai nom. Elle connut une période productive au milieu des années 1890, au cours de laquelle elle rédigea un livret pour l’opéra-comique Ptarmigan, du compositeur John Edmund Paul Aldous. The temple of fame, pièce de théâtre présentée pour la première fois 1892, remporta un grand succès ; on la joua en tournée en Ontario vers la fin des années 1890, puis au début des années 1900 dans une version révisée pour y inclure des allusions à des événements d’actualité. D’autres productions suivirent bientôt : des livres pour la jeunesse – sur le Canada, et sur les écrivains Shakespeare et Longfellow – et une biographie acclamée de sir Frederick Haldimand* pour la série Makers of Canada de George Nathaniel Morang.
Mlle McIlwraith accordait une haute importance à la famille. La plupart de ses frères et sœurs se marièrent, dont Helen Adair, qui épousa John Henderson Holt, principal associé de George Richard Renfrew*. Les neveux et les nièces de l’écrivaine comptaient beaucoup pour elle. Après la mort de sa mère, Mlle McIlwraith, demeurée célibataire, rédigea en partie pour elle-même l’article « How to be happy though single ». Dans ce texte publié par le Harper’s Bazaar en 1902, elle observe qu’elle ne jouit pas du « tendre soutien constant et quotidien » d’un mari, mais qu’elle ne subit pas non plus une union avec « un homme très quelconque, totalement incapable de saisir [ses] goûts raffinés ou [ses] aspirations élevées ». Avec sa verve caractéristique, elle rappelle aux lecteurs que « l’esprit des maîtres de la littérature, de l’art et de la musique n’est pas interdit aux vieilles filles ». Des déclarations plus poignantes suggèrent qu’elle se sentait de trop à Cairnbrae depuis la mort de sa mère : « Je ne suis la favorite de personne ; ce ne sera un deuil inconsolable pour personne quand je mourrai. » Elle quitta Hamilton pour New York la même année.
Grâce à son expérience et à ses aptitudes, Mlle McIlwraith trouva vite du travail en édition. Dans le journal où elle nota ses premières impressions de New York, elle décrit ses démarches systématiques pour obtenir un emploi auprès de toutes les maisons d’édition importantes de la ville, et montre son aisance à formuler des observations précises et amusantes du paysage urbain de son époque. Après avoir fait la connaissance de Henry Wysham Lanier de la Doubleday, Page and Company (DPC) (« homme un peu paillard avec […] un sens de l’humour bien développé »), Mlle McIlwraith lui laissa une lettre de présentation destinée à Walter Hines Page, et lui demanda d’informer l’éditeur que, « malgré [sa] forte stature, [elle pouvait] se compresser dans un très petit espace, comme une courtepointe en duvet d’eider ». Mlle McIlwraith transportait avec elle un paquet de notes d’introduction rédigées par des personnes telles que William McLennan*, son coauteur de The span o’ life, et William Belmont Parker de Houghton Mifflin, maison d’édition où parut un de ses romans, The curious career of Roderick Campbell. Durant sa recherche de travail, elle enseigna vraisemblablement dans la communauté italienne de New York (son roman sur cette expérience resterait inédit) avant d’intégrer la Dodd, Mead and Company pendant une courte période. Mlle McIlwraith évita à l’éditeur, qui préparait la New international encyclopaedia, d’omettre un article sur l’auteur canadien James De Mille*.
Engagée par la DPC comme réviseure en 1903, Mlle McIlwraith devint ensuite lectrice, fonction qu’elle exercerait jusqu’à sa retraite vers la fin de la guerre. Lorsque l’entreprise déménagea son siège social à Garden City en 1910, Mlle McIlwraith la suivit et s’installa dans l’une des résidences construites pour les employés sur la propriété de l’éditeur. Elle commença alors à collectionner des meubles anciens. Le loisir se changea en une passion qui traverserait les années. Elle dirait en plaisantant à Gertrude Edwina Seton Pringle [Thompson*], du magazine Saturday Night : « [A]ucun homme que j’ai aimé, aucun livre que j’ai écrit, ne m’a apporté autant de plaisir que d’acquérir de vieux meubles. »
À titre de lectrice de la DPC, Mlle McIlwraith attirait le respect et inspirait parfois la crainte. Page, associé de l’entreprise, éditeur, rédacteur en chef de magazines d’information et futur ambassadeur à la cour de St James, sollicitait régulièrement sa participation à des discussions. Dans un article du New York Times paru le 16 février 1913, on la dépeignit comme la « dame cruelle » qui avait rejeté le manuscrit John Cave de William Budd Trites. Selon ce dernier, elle l’avait traité avec condescendance : « Je n’ai pas un seul souvenir de vous ou de votre livre. Les maisons d’édition veillent à satisfaire aux demandes du public. Elles ne prétendent en aucun cas être des organismes de bienfaisance. Veuillez ne pas l’oublier. » Il publia lui-même son roman.
Page et sa femme, Willia Alice, dont la famille venait d’Écosse, ne partageaient pas les appréhensions de Trites. Le couple avait tissé des liens d’amitié avec Mlle McIlwraith après son entrée dans la compagnie. Comme elle l’expliquerait à Mme Pringle, elle remerciait sa mère, Mary, de lui avoir « bourré le crâne » de fables écossaises qui étaient « grandement aimées dans le cercle [de relations] des Page et d’autres ». Elle avait vu paraître son travail dans l’Atlantic Monthly et le World’s Work de Page avec fierté. Après la mort prématurée de ce dernier en 1918, Mlle McIlwraith et deux autres Canadiens, Ernest Thompson Seton* et sir Horatio Gilbert George Parker, composèrent des hommages pour les deux volumes que préparait le rédacteur Burton Jesse Hendrick sur Page ; Hendrick décida finalement de ne pas les inclure.
Durant ses années aux États-Unis, Mlle McIlwraith compta, dans son réseau littéraire, ses amies canadiennes expatriées Sara Jeannette Duncan*, installée en Inde, Agnes Christina Laut, établie à New York, et Louise Duffield Cummings*, mathématicienne au Vassar College. Ce réseau s’élargit pour inclure des écrivains américains contemporains – notamment Christopher Morley, Nicholas Vachel Lindsay, Charles Gilman Smith Norris et Isaac Frederick Marcosson –, et l’auteur anglais Joseph Rudyard Kipling et sa femme, Caroline Starr. Mlle McIlwraith entretint ces relations et continua d’écrire. On publia quelques-uns de ses textes, dont un compte rendu sur le tricentenaire de Québec en 1908 [V. Albert Henry George Grey*] dans le World’s Work. D’autres productions demeurèrent inédites. Un roman, « Casual Camilla », s’inspire de ses observations du monde de l’édition. Elle en envisagea la publication après son départ de la DPC, mais des amis la dissuadèrent de poursuivre son projet. Selon eux, le manuscrit ne reflétait ni la manière de parler ni les mœurs d’une jeune femme moderne sur le marché du travail. En outre, ils la prévinrent que sa critique canadienne de l’entrée tardive des États-Unis dans la Première Guerre mondiale en 1917 était désobligeante et que le lectorat américain ne l’apprécierait guère.
On se souvient surtout de Mlle McIlwraith pour ses romans historiques. The span o’ life, écrit en collaboration avec McLennan et dont l’histoire se déroule au xviiie siècle à Québec, parut en 1899. D’autres titres figurent également parmi ses œuvres importantes : A Diana of Quebec, The little admiral (ce livre, publié en 1924, avait remporté 500 $ l’année précédente, dans le cadre du Canadian Contest for Juvenile Fiction tenu par la maison d’édition Hodder and Stoughton et la Musson Book Company Limited) et Kinsmen at war. Ses récits historiques s’appuient sur des recherches approfondies. Pour rédiger The curious career of Roderick Campbell, elle se basa sur les mémoires du chevalier de Johnstone [James Johnstone*]. Ses livres présentent des sujets difficiles à insérer dans les thèmes traditionnels des Anglais et des Français de l’histoire du Canada ; on y trouve par exemple des Écossais non seulement catholiques et jacobites, mais aussi francophones. Son œuvre pose souvent un regard compatissant et plein d’esprit sur des perspectives transnationales complexes – comme celles de Haldimand, gouverneur de la province de Québec originaire de Suisse –, et son écriture se caractérise par son attention particulière à la diversité canadienne telle qu’on la comprenait à l’époque.
Jean Newton McIlwraith fraya la voie dans le milieu de l’édition à sa nièce Dorothy Stevens McIlwraith*. Celle-ci entreprit sa propre carrière en rédaction à la DPC, puis dans la publication de magazines ; elle deviendrait rédactrice en chef de Weird Tales, périodique new-yorkais de science-fiction. Les deux femmes, ferventes impérialistes britanniques, jouissaient d’une carrière florissante aux États-Unis ; pourtant, elles n’hésitaient pas à critiquer certains aspects de leur pays d’adoption. Dans une lettre à l’écrivaine américaine Fannie Hardy Eckstorm, datée du 30 juin 1902, Jean Newton McIlwraith qualifia Boston de « centre de snobisme intellectuel », affirma que la ville reposait « sur son ancienne réputation » et n’impressionnait personne ayant déjà habité à Londres. Cette aversion provenait principalement de « tous les vestiges révolutionnaires » mis en évidence à Boston, qui irritaient sa nature de « Britannique pure laine ».
Après la guerre, Jean Newton McIlwraith fit une série de voyages en Europe et aux États-Unis, puis se retira à Burlington. Elle emménagea avec son frère Thomas Forsyth, veuf. Elle s’occupa de son jardin, et commença une nouvelle collection d’argenterie et de meubles anciens (elle avait vendu la majeure partie de sa collection précédente à son retour au Canada). Elle effectua de nombreux déplacements ; elle assista notamment, en 1921, à la cérémonie de collation des grades de son neveu Thomas Forsyth McIlwraith*, qui reçut un diplôme en anthropologie de la University of Cambridge et dont elle révisa le premier article de conférence, intitulé « Egyptian influence on African death-rites ». La santé déclinante de Mlle McIlwraith mit un frein à ses projets éditoriaux en cours. Elle avait perdu sa constitution athlétique et sa vivacité d’esprit s’effritait rapidement. Elle mourut en 1938. On l’inhuma à Hamilton, aux côtés de ses parents, d’une sœur et d’un frère.
Dans notre ouvrage Writing the empire : the McIlwraiths, 1853–1948 (Toronto et Buffalo, N.Y., 2021), nous parlons abondamment de la vie, la famille et la carrière de Jean Newton McIlwraith. Nous souhaitons remercier, pour leur aide généreuse, T. F. McIlwraith, de Mississauga, en Ontario, ainsi que Connie Brian et ses défunts parents, Mary Brian (McIlwraith) et Michael Brian.
Une analyse des écrits de Jean Newton McIlwraith ne peut s’effectuer sans l’étude de ses dix livres : The making of Mary (New York, 1895) ; A book about Shakespeare : written for young people (Londres et Édimbourg, 1898) ; Canada (Toronto, 1899) ; The span o’ life : a tale of Louisbourg & Quebec (New York et Toronto, 1899), en collaboration avec William McLennan ; A book about Longfellow (Londres et Édimbourg, 1900) ; The curious career of Roderick Campbell (Boston et New York, 1901) ; Sir Frederick Haldimand (1904), dans la série Makers of Canada […] (12 vol., Toronto, 1903–1908) ; A Diana of Quebec (Toronto, 1912) ; The little admiral (Londres, [1924]) ; et Kinsmen at war (Ottawa, 1927). Mlle McIlwraith a également écrit de nombreux articles et histoires, incluant les textes publiés durant son adolescence sous le nom de Jeannie Newton dans des revues pour enfants telles que Our Young Folks (Boston) et Kind Words for Boys and Girls (Londres). Elle a ensuite publié des articles dans des magazines sous le pseudonyme de Jean Forsyth ou sous son propre nom, Jean N. McIlwraith. Sa première histoire rédigée à l’âge adulte, signée Jean Forsyth, « In the earthquake region », Harper’s Bazaar (New York), 23 (1890) : 730–731, montre son intérêt de longue date pour la province de Québec. Elle est l’auteure de deux pièces inédites, « The days of the year, or the masque of the months » et « The temple of fame : spectacular play », créées respectivement en 1891 et 1892 à Hamilton, en Ontario. Elle a également écrit les paroles de l’opéra Ptarmigan, or a Canadian carnival (Hamilton) en 1895.
Plusieurs publications de Mlle McIlwraith reflètent son intérêt pour la critique littéraire – stimulé par ses études au Queen Margaret College de Glasgow –, dont « A dialogue in Hades : Omar Khayyám and Walt Whitman », Atlantic Monthly (Boston), 89 (janvier–juin 1902) : 808–812. Des éléments autobiographiques, issus de ses activités personnelles comme les voyages et les sports, parsèment plusieurs de ses textes, par exemple : « A singing-student in London », Harper’s New Monthly Magazine (New York), 88 (décembre 1893–mai 1894) : 385–391 ; « On Georgian Bay », Cornhill Magazine (Londres), nouv. sér., 9 (juillet–décembre 1900) : 179–195 ; « How to be happy though single », Harper’s Bazaar, 36 (1902) : 454–455 ; « Household budgets abroad », Cornhill Magazine, nouv. sér., 17 (juillet–décembre 1904) : 806–821 ; « Winter sports, old and new », Country Life in America (New York), 9 (novembre 1905–avril 1906) : 175–180 ; « Re-enacting 300 years of Quebec’s history », World’s Work (New York), 16 (mai–octobre 1908) : 10371–10373 ; « The assimilation of Christina », Canadian Magazine, 41 (mai–octobre 1913) : 607–614 ; et « Robbing the Clydesdales », Canadian Magazine, 62 (novembre 1923–avril 1924) : 373–381.
De la correspondance entre Jean Newton McIlwraith et William McLennan au sujet du roman The span o’ life […], qu’ils ont coécrit, se trouve à la Univ. of B.C. Library, Rare Books and Special Coll. (Vancouver), RBSC-ARC-1717 (McLennan family fonds), 1896 ?–1897, William McLennan writing, research, and publications, corr. with J. N. McIlwraith. La Univ. of Maine, à Orono, détient de la correspondance avec Fannie Hardy Eckstorm dans la Raymond H. Fogler Library Special Coll. (Orono), SpC MS 0158 (Fannie Hardy Eckstorm papers), 1901 ?–1902, ser.1, subser.1, box 1, folder 65 (incoming corr., McIlwraith, Jean Newton). De la correspondance avec Elizabeth Smith Shortt se trouve à la Univ. of Waterloo Library, Special Coll. and Arch. (Ontario), WA 10 (Elizabeth Smith Shortt fonds), ser.3, file 280. Les lettres du neveu de Mlle McIlwraith, Thomas F. McIlwraith (1899–1964), écrites pendant et après la Première Guerre mondiale (1917–1921), sont conservées au Musée canadien de la guerre (CWMMCG ARCH DOCSMANU 58A 1 300.1-11). D’autres fonds d’archives au Canada, en Grande-Bretagne et aux États-Unis contiennent des lettres de Mlle McIlwraith et des documents la concernant. Les UTARMS préservent, dans le Thomas Forsyth McIlwraith fonds, les lettres de Cambridge (1919–1922) de T. F. McIlwraith. La plus grande collection de sources documentaires de Mlle McIlwraith, comportant entre autres de la correspondance, un journal personnel, des scénarios, des brouillons et des manuscrits inédits, est détenue par un particulier. Nous prévoyons ajouter plus tard nos documents de recherche sur Jean Newton McIlwraith à l’Eva-Marie Kröller fonds des Univ. of B.C. Arch.
Le livre d’Andrew McIlwraith, More of a man : diaries of a Scottish craftsman in mid-nineteenth-century North America, A. C. Holman et R. B. Kristofferson, édit. (Toronto et Buffalo, 2013), évoque Jean Newton McIlwraith (Janey) quand elle était enfant ; celui de T. F. McIlwraith, At home with the Bella Coola Indians : T. F. McIlwraith’s field letters, 1922–4, John Barker et Douglas Cole, édit. (Vancouver et Toronto, 2003), fournit de l’information sur sa vie à son retour de New York. Nous suggérons la lecture des textes et ouvrages critiques suivants : DHB, vol. 3 ; Dictionary of literary biography (375 vol. parus, Detroit, 1978– ), 92 (Canadian writers, 1890–1920, W. H. New, édit., 1990), 239–242 ; l’introduction de « “The assimilation of Christina” », dans New women : short stories by Canadian women, 1900–1920, Sandra Campbell et Lorraine McMullen, édit. (Ottawa et Paris, 1991), 291–292 ; E.-M. Kröller, « Jacobites in Canadian literature », Littérature canadienne (Vancouver), 94 (automne 1982) : 169–172 ; et, de Wendy Ratkowski Huyck, « Adapting through compromise : Jean Newton McIlwraith and her major novels » (thèse de m.a., Univ. of Guelph, Ontario, 1989) et « Jean McIlwraith and The little admiral », Littérature canadienne pour la jeunesse (Guelph), 59 (1990) : 17–22.
Globe, 5 oct. 1895.— Liberal (Richmond Hill, Ontario), 22 mars 1923.— Daily Mail and Empire, 6 avril, 29 juin 1901.— « Jean McIlwraith, Canadian authoress », Saturday Night, 30 janv. 1926 : 21–23, 28.— « Jean Newton McIlwraith (1858–1938) », dans Canada’s early women writers : cwrc.ca/islandora/object/ceww%3A60ea580e-2634-4e45-a9ae-afd2d8659e2f (consulté le 15 févr. 2022).— T. F. McIlwraith, « Egyptian influence on African death-rites » (Édimbourg, 1921 ; discours prononcé à la 89e conférence de la British Assoc. for the Advancement of Science ; manuscrit conservé aux UTARMS).— Thomas McIlwraith, Birds of Ontario, being a list of birds observed in the province […] (Hamilton, 1886 ; 2e éd. rév., Toronto, 1894).— New international encyclopaedia, D. C. Gilman et al., édit. (20 vol., New York, 1903–1905).— W. B. Trites, John Cave (Londres, 1909).— A. E. Wilson, « Beloved friend », Saturday Night, 17 déc. 1938 : 28.
Eva-Marie Kröller, « McILWRAITH, JEAN NEWTON », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 10 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/mcilwraith_jean_newton_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/mcilwraith_jean_newton_16F.html |
Auteur de l'article: | Eva-Marie Kröller |
Titre de l'article: | McILWRAITH, JEAN NEWTON |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2023 |
Année de la révision: | 2023 |
Date de consultation: | 10 oct. 2024 |