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Titre original :  Rev. J.J. O’Gorman. Image courtesy of the Blessed Sacrament RC Parish, Ottawa, Ontario.

Provenance : Lien

O’GORMAN, JOHN JOSEPH (baptisé John Joseph Patrick Gorman), prêtre catholique et aumônier militaire, né le 8 mars 1884 à Ottawa, aîné des trois enfants de John Gorman, fonctionnaire, et d’Elizabeth Rose Warnock ; décédé le 24 avril 1933 au même endroit.

John Joseph O’Gorman fut baptisé Gorman, mais il adopterait l’ancien patronyme de sa famille au cours de sa jeunesse. Il fit ses études à la St Patrick’s School, puis fréquenta le collège d’Ottawa, où il obtint une licence ès arts ainsi qu’une licence de philosophie. Désireux d’accéder à la prêtrise, il étudia en Allemagne, en Belgique, en France et en Italie avant de retourner au Canada pour s’inscrire au grand séminaire de Montréal. Le 21 décembre 1908, l’archevêque Joseph-Thomas Duhamel* l’ordonna dans sa paroisse natale du centre-ville d’Ottawa. O’Gorman servit pendant une courte période à l’église St Brigid située dans la basse ville, district à prédominance irlandaise, avant que Duhamel ne l’envoie poursuivre ses études à Rome, où il reçut un doctorat en droit canon. Il était fort cultivé et maîtrisait sept langues outre l’anglais : le latin, le grec, le français, l’espagnol, l’italien, l’allemand et le gaélique. Après son retour au Canada, vers 1911, on l’affecta à l’église St Philip de Richmond, en Ontario, et, en mars 1913, on le muta dans la jeune paroisse Blessed Sacrament, dans le quartier Glebe, à Ottawa. Hormis ses séjours à l’étranger pendant la Première Guerre mondiale, il resterait dans cette paroisse, à établir les assises sociales, liturgiques et éducatives de l’église, jusqu’à la fin de ses jours.

Défenseur des écoles catholiques séparées où l’enseignement se déroulait en anglais, O’Gorman devint la bête noire des dirigeants de la communauté catholique francophone d’Ottawa. Il défiait constamment ce qu’il considérait comme la domination des francophones au conseil des écoles séparées [V. Samuel McCallum Genest ; Joseph-Thomas Duhamel]. Dans un long article publié dans l’Ottawa Citizen le 10 mars 1914, il s’opposa vigoureusement à la rétention des écoles bilingues à l’intérieur du territoire de compétence du conseil : « L’attitude rebelle actuelle des conseillers francophones met en péril le système des écoles séparées dans son ensemble [...] Laissez les écoles bilingues se dissocier du réseau des écoles séparées auquel elles sont étrangères, et laissez-les se faire soutenir par les taxes scolaires de ceux qui souhaitent devenir des défenseurs des écoles bilingues. »

O’Gorman s’attaqua même à son alma mater, alléguant que la perte de huit pères oblats anglophones au sein du personnel enseignant avait rendu le collège d’Ottawa moins attirant aux yeux des catholiques de langue anglaise. Il se battit avec fougue contre le Droit, quotidien francophone local, qui l’accusa de francophobie. Il y eut de vifs échanges avec les autorités franco-ontariennes en éducation au sujet de l’infraction commise par le conseil des écoles séparées au Règlement 17, adopté par le gouvernement de sir James Pliny Whitney*, qui interdisait l’enseignement en français au delà des deux premières années scolaires. L’archevêque Charles Hugh Gauthier* défendit à O’Gorman et à son adversaire principal, le révérend Pierre-Siméon Hudon dit Beaulieu, de Rockland, d’aborder des « questions religieuses et raciales » dans la presse.

Quand la Première Guerre mondiale éclata en août 1914, O’Gorman apparut comme un fervent partisan des efforts de guerre canadiens et impériaux. Du haut de sa chaire et dans des écrits, il arriva à encourager la participation des Canado-Irlandais catholiques en affirmant que, dès la guerre des Boers, chaque fois que l’Empire britannique avait sollicité leur aide, les Irlandais catholiques du Canada avaient fortement répondu à l’appel. Pendant les premiers mois du conflit, ses discours atteignirent un lectorat national dans la presse catholique. À la suite de la publication, en octobre 1914, d’une lettre pastorale collective des archevêques de Québec, de Montréal et d’Ottawa, appuyée par d’autres membres du clergé, dont les archevêques Timothy Casey de Vancouver et, l’année suivante, Alfred Arthur Sinnott* de Winnipeg, O’Gorman prononça un sermon inspiré, réitérant les propos exprimés par ces métropolitains haut placés sur la nécessité, pour les catholiques, de remplir leurs obligations de sujets britanniques. Il déclara que « se battre pour l’Empire » était non seulement un devoir patriotique, mais aussi un devoir religieux, thème récurrent de sa rhétorique tout au long de la guerre. Son point de vue courrouça Henri Bourassa*, rédacteur en chef du Devoir, qui écrivit à Gauthier pour contester ce qu’il considérait comme des faussetés historiques et théologiques véhiculées par un prêtre de son archidiocèse. Gauthier permit à O’Gorman de riposter, ce qu’il fit, réfutant point par point les allégations de Bourassa sur les questions historiques et l’accusant ensuite de mener une attaque voilée contre la lettre pastorale et ses auteurs. O’Gorman continua de prendre la parole et d’écrire sur la guerre pendant l’année 1915. Le tout culminerait en un recueil de sermons qu’il avait l’intention de publier sous le titre Render unto Caesar. Peu après avoir prononcé le prêche final, le 2 janvier 1916, il soumit le texte à Gauthier pour obtenir l’imprimatur. Ce dernier refusa, expliquant que le censeur diocésain y avait trouvé une « doctrine morale insensée ». Nullement découragé, O’Gorman apporta des modifications au recueil qui paraîtrait bientôt sous le titre Canadians to arms !, muni de l’imprimatur de Neil McNeil, archevêque de Toronto.

Plus tard en janvier, avec la bénédiction de Gauthier (et peut-être aussi à son soulagement), O’Gorman s’enrôla dans le Service d’aumônerie de l’armée canadienne en intégrant le 55th Regiment (Irish-Canadian Rangers), basé à Montréal. Il fut nommé capitaine honoraire au début de février, quand l’unité devint le 199th Infantry Battalion (Irish-Canadian Rangers). En mars, il s’embarqua pour l’Angleterre avec une lettre d’introduction du ministre de la Milice et de la Défense, sir Samuel Hughes*, et on l’affecta au Duchess of Connaught’s Canadian Red Cross Hospital de Taplow. En septembre 1916, en service à titre de major honoraire dans la 3e brigade de la 1re division, O’Gorman prit part à l’évacuation des soldats blessés du no man’s land. Tandis qu’il aidait à transporter l’un d’eux, des éclats d’un obus Whiz-Bang allemand l’atteignirent. Le métal brûlant lui transperça les jambes et lui brisa l’épaule, le coude et le poignet gauches. On l’envoya en Angleterre par le réseau hospitalier où il avait lui-même servi. Rongé par la douleur, il contracta de nombreuses infections, et on faillit lui amputer le bras.

En décembre 1916, le Corps expéditionnaire canadien démobilisa O’Gorman et le muta au Canada afin qu’il reçoive des traitements supplémentaires. Durant sa convalescence sous les soins des Sœurs de la charité d’Ottawa à l’Hôpital Général, il retrouva l’usage partiel de son bras, entreprit une nouvelle initiative et envisagea un retour sur les champs de bataille européens. En collaboration avec les Chevaliers de Colomb de tout le Canada, il fonda l’association catholique des « huttes » de l’armée canadienne afin de bâtir des installations récréatives, spirituelles et sociales destinées à tous les membres de l’armée canadienne basés en Angleterre et en France, quelle que soit leur religion. Le 26 novembre 1917, O’Gorman se rendit en Angleterre en mission spéciale en qualité de secrétaire-trésorier. Installé à Londres, il coordonnait les projets de financement et de construction. Sous sa direction, en 1917 et en 1918, l’association amassa plus d’un million de dollars en dons de protestants et de catholiques dans ce qui constitua une mobilisation œcuménique sans précédent au nom de troupes outre-mer. Comme d’autres, O’Gorman voyait dans l’initiative de cette association une affirmation publique du dévouement et du soutien des catholiques envers l’effort de guerre de l’Empire malgré la crise de la conscription [V. sir Robert Laird Borden] qui faisait rage au beau milieu de la campagne.

O’Gorman avait aussi profité de sa convalescence à Ottawa pour intervenir dans la controverse qui sévissait au sein même du Service d’aumônerie de l’armée canadienne. Il parvint à sensibiliser certains membres du cabinet (en particulier le ministre de la Justice, Charles Joseph Doherty, et, par son intermédiaire, le nouveau ministre de la Milice et de la Défense, sir Albert Edward Kemp*, ainsi que le premier ministre) aux problèmes relatifs au recrutement et à la répartition des aumôniers catholiques, et au traitement que les commandants protestants leur réservaient. Il réfuta les rapports positifs d’Alfred Edward Burke*, qui se faisait passer pour l’aumônier catholique en chef et prétendait que sa division du Service d’aumônerie n’éprouvait aucune difficulté. Il sapa également l’autorité de Richard Henry Steacy, anglican nommé aumônier principal et allié de Hughes, affirmant que les catholiques subissaient de la discrimination de la part de Steacy, qui accueillait dans l’indifférence leurs plaintes et préoccupations. O’Gorman et Steacy avaient connu des relations conflictuelles. Dans les semaines précédant la blessure d’O’Gorman sur le champ de bataille, le père Wolstan Thomas Workman et lui avaient mené une révolte contre Burke, fidèle partisan de Steacy et de Hughes. O’Gorman estimait que le service avait besoin d’un remaniement : un nouveau directeur, qui serait protestant et non orangiste, et un directeur adjoint, qui dirigerait l’aile catholique. Dès mars 1917, O’Gorman, qui entretenait aussi des relations avec son concitoyen ottavien, sir George Halsey Perley, haut-commissaire intérimaire du Canada à Londres et chef du nouveau ministère des Forces militaires d’outre-mer, était sorti gagnant de la dispute. Le colonel John Macpherson Almond, anglican et vétéran de la guerre des Boers, avait remplacé Steacy comme directeur le 15 février et, peu après, Workman devint directeur adjoint pour les catholiques. Au début de janvier 1919, O’Gorman serait promu sous-directeur adjoint du Service d’aumônerie, chargé des lignes de communication en France.

En 1917, dans un discours livré aux célébrations de la Saint-Patrice, apparut l’expression la plus poignante de ce qu’O’Gorman considérait, durant le chaos de la Première Guerre mondiale et dans la foulée du soulèvement de Pâques de 1916 en Irlande contre la domination britannique, comme l’équilibre des identités entre protestants et catholiques. Il affirma que l’impérialisme britannique envers le Canada était « du type à favoriser la nation et non à la détruire ». Il aborda sans détour la question de l’autonomie politique de l’Irlande :

Les intérêts du Canada, en tant que nation, partie autonome de l’Empire britannique et membre de la famille des nations du monde, exigeaient que nous entrions en guerre contre les Turco-Teutons et, puisque c’est ce que nous avons fait, il nous faut poursuivre [cette guerre] jusqu’à ce que nous l’achevions ou jusqu’à ce qu’elle nous achève. Les quelques voix qui s’élèvent çà et là, nous demandant d’arrêter jusqu’à ce que l’Irlande obtienne son autonomie, ont été négligées à juste titre par la vaste majorité des Canado-Irlandais. Notre intention n’est pas de faire un mal pour qu’il en découle un bien. Nous avons été sans pareils en 1914, et en 1915, et en 1916, dans la sincérité de notre loyauté et dans la grandeur de nos sacrifices, et nous serons sans pareils en 1917.

Néanmoins, depuis le soulèvement, O’Gorman critiquait hautement la politique britannique en Irlande. Il soutenait que cette dernière méritait le statut de dominion que le Canada et l’Australie détenaient déjà. Il maintint que les Canado-Irlandais, animés du même esprit dans lequel ils avaient poursuivi la guerre, réclameraient justice pour le peuple irlandais. Ainsi, il déclara que « la politique adoptée par les Canado-Irlandais pour combattre les Allemands sur le champ de bataille et les junkers britanniques dans la chambre du conseil de l’Empire [permettait l’accomplissement de leurs] devoirs de fils d’Irlandais et de fils du Canada ». O’Gorman et ses alliés s’assureraient que les principes pour lesquels on menait la guerre seraient ensuite appliqués au profit de l’Irlande : « Tout acte d’injustice contre l’Irlande, toute insulte envers elle, toute tentative de la dénationaliser, tout geste bêtement insolent qui riverait les chaînes imposées par un parti d’influence féodale, toute action de ce genre provoque un soupir de chagrin dans notre poitrine et éveille en nous un désir ardent de venger l’injustice. »

À la fin des hostilités, O’Gorman se vit décerner le titre d’officier de l’ordre de l’Empire britannique pour son service exemplaire, en particulier au sein du Service d’aumônerie de l’armée canadienne. Il retourna à la paroisse Blessed Sacrament du quartier Glebe et poursuivit la vie qu’il avait laissée en 1916. Il construisit des écoles et une nouvelle église, apporta sa contribution à des organismes d’assistance sociale, effectua des recherches, écrivit sur l’Irlande et sa culture (il planifiait de publier une biographie de Thomas D’Arcy McGee*), examina la pédagogie catholique, joua au golf et au tennis. Il reprit sa lutte contre les francophones de l’est ontarien désireux de rétablir le statut quavait l’enseignement en français avant l’adoption du Règlement 17. Ses escarmouches publiques contre les Franco-Ontariens, en particulier sa déclaration selon laquelle ils imposaient au conseil scolaire des enseignants inaptes, lui valurent de nouveau l’interdiction, de la part de l’un de ses supérieurs, de publier des articles controversés dans la presse laïque. Ses succès pastoraux étaient toutefois incontestables, et il attirait des catholiques dans sa paroisse. Entre 1914 et 1929, le nombre de ses ouailles doubla presque, passant de 251 à 480 familles. O’Gorman joua un rôle clé dans la venue à Ottawa, en 1926, des Grey Sisters of the Immaculate Conception, qui l’inviteraient à ouvrir l’Immaculata High School. En 1929, Michael Francis Fallon, évêque de London, salua ses initiatives en matière d’éducation en le nommant directeur de la Summer School of Catechetics de cette ville. O’Gorman s’engagea dans différentes organisations qui promouvaient ses multiples intérêts. Il aida à fonder l’Ottawa Boys Club et la Gaelic League d’Ottawa. Membre de la Légion canadienne depuis sa création, il appartenait également au Conseil 485 des Chevaliers de Colomb et à la St Patrick’s Literary and Scientific Association. Membre actif de la Société de Saint-Vincent-de-Paul et de la Holy Name Society, il participa à la formation du Catholic University Club et fut vice-président et aumônier de la division ottavienne de la Catholic Truth Society pendant de nombreuses années.

En 1932, on opéra encore John Joseph O’Gorman afin de retirer les derniers éclats d’obus de sa blessure de guerre. En avril 1933, on l’envoya d’urgence à l’Hôpital Général d’Ottawa pour subir une appendicectomie. L’ablation entraîna des complications, peut-être aggravées par ses anciennes lésions, et il mourut le 24 avril 1933. Il avait 49 ans. Son décès sema la consternation. L’Ottawa Citizen lui rendit hommage en le décrivant comme « l’un des prêtres catholiques d’expression anglaise les plus brillants du Canada ». L’article nécrologique du quotidien concurrent, l’Ottawa Evening Journal, aurait peut-être fait sourire O’Gorman en faisant valoir le patriotisme, l’appartenance irlandaise et la citoyenneté impériale du prêtre : « Même s’il s’intéressait profondément aux affaires de l’Irlande, le Dr O’Gorman était un fidèle partisan du British Commonwealth of Nations et, par-dessus tout, il maintint vigoureusement les traditions du dominion qui l’avait vu naître. »

Mark G. McGowan

John Joseph Patrick Gorman est le nom qui figure sur l’acte de naissance du sujet (AO, RG 80-2-0-210, no 4435). Selon les recensements de 1891 (BAC, R233-36-4, Ontario, dist. Ottawa (103), sous-dist. quartier Wellington (E), div. 3 : 76–77) et de 1901 (BAC, R233-37-6, Ontario, dist. Ottawa (100), sous-dist. quartier Wellington (G), div. 6 : 23), la famille utilisait l’orthographe Gorman durant ces années-là. Le troisième prénom, Patrick, n’est inscrit sur aucun autre document officiel connu.

John Joseph O’Gorman a notamment publié : une biographie d’Alexander McDonell* intitulée Canada’s greatest chaplain (Toronto, 1916), Canadians to arms ! (Toronto, 1916), Divorce in Canada : an appeal to Protestants (Toronto, 1920), Ireland since the Larne gun-running : a chapter of contemporary history (London, Ontario, [1920]), The Catholic Church and liberal education (London, 1923), The Catholic Church (Toronto, 1924), Catholic women and Bible reading (Toronto, [1926]), The Grey Nuns in Pembroke : with a preliminary sketch of the early history of the Grey Nuns (Pembroke, Ontario, 1928), Irish Catholic emancipation (Ottawa, [1929]), Three Irish nuns (Kingston, Ontario, 1929), Planning the catechism lesson : suggestions based on a revised Munich method (Toronto, 1931), et Souvenir year book of the Blessed Sacrament Church, Ottawa A.D. 1933 (Ottawa, 1933). « Thomas D’Arcy McGee – the Irishman – the Canadian – the Catholic » (accessible à BAC, R1781-0-7, vol. 1, dossier 2) constitue l’un de ses écrits sur le personnage.

Arch. de l’archidiocèse d’Ottawa, Blessed Sacrament parish papers, annual reports, 1914, 1922, 1926, 1929 ; J. J. O’Gorman papers ; John J. O’Gorman, personnel file.— Arch. apostoliques du Vatican, Arch. Nunz. Canada, 130/1, fasc. 3, J. J. O’Gorman to State Deputies of the Knights of Columbus, 17 avril 1917 ; fasc. 4, report on Catholic Army Huts by Father Wolston Workman, OFM, 3 avril 1918.— BAC, R611-360-8 (Canadian Chaplain Service, corr.), vol. 4636, dossier C-O-3 (O’Gorman, J. J.) ; RG 150, Acc. 1992–93/166, boîte 7431-50.— Catholic Freeman (Toronto), 27 avril 1933.— Catholic Record (London), 6 mai 1933.— Le Droit (Ottawa), 10 mars 1914, 28 octobre 1915.— New Freeman (Saint-Jean, N.-B.), 31 oct. 1914.— Ottawa Citizen, 30 août 1915, 23 mars 1917, 10 avril 1922, 25 avril 1933.— Ottawa Evening Journal, 24, 28 avril 1933.— D. W. Crerar, « Bellicose priests : the wars of the Canadian Catholic chaplains, 1914–1919 », SCHEC, Hist. Studies, 58 (1991) : 21–39 ; Padres in no man’s land : Canadian chaplains and the Great War (Montréal et Kingston, 1995).— M. G. McGowan, The imperial Irish : Canada’s Irish Catholics fight the Great War, 1914–1918 (Montréal et Kingston, 2017) ; The waning of the green : Catholics, the Irish, and identity in Toronto, 1887–1922 (Montréal et Kingston, 1999).— Helen Nolan et Margaret Foran, Foundation of the Grey Sisters of the Immaculate Conception : Mother St. Paul – foundress ([Pembroke], 2008).— J. R. O’Gorman, « Canadian Catholic chaplains in the Great War, 1914–1918 », SCHEC, Report (s.l.), 1939–1940 : 71–83 ; Soldiers of Christ : Canadian Catholic chaplains, 1914–1918 ([Toronto, 1936]).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Mark G. McGowan, « O’GORMAN, JOHN JOSEPH (baptisé John Joseph Patrick Gorman) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/o_gorman_john_joseph_16F.html.

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Auteur de l'article:    Mark G. McGowan
Titre de l'article:    O’GORMAN, JOHN JOSEPH (baptisé John Joseph Patrick Gorman)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2020
Année de la révision:    2020
Date de consultation:    28 mars 2024