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SAHONWAGY (Sahonwadi, nom qui signifie probablement « celui qui est dans son bateau » – Shahûwà :ke selon l’orthographe de Floyd G. Lounsbury ; mais il signait Sahonwagy ; connu aussi sous le nom de Paulus Petersen, Pauly Peters, Paulus, Poulous et Powless), sachem et maître d’école agnier, né probablement à Fort Hunter, New York, fils de Theyanoguin*, décédé après 1787, probablement à l’établissement des Six-Nations sur la rivière Grand (Ontario).

En juillet 1753, le missionnaire John Ogilvie suggérait Sahonwagy à la Society for the Propagation of the Gospel comme maître d’école en remplacement de l’Agnier Paulus Petrus, mort quelque temps auparavant. Sahonwagy, disait-il, « peut simultanément faire office de lecteur et lire les prières aux Indiens en [... mon] absence ». En décembre, la Society for the Propagation of the Gospel acceptait de l’engager au salaire annuel de £7. Bien qu’Ogilvie l’ait décrit comme un Agnier de Fort Hunter, Sahonwagy s’établit à Canajoharie (près de Little Falls, New York) où, en 1755, il enseignait chaque jour à plus de 40 enfants.

Tant en sa qualité de sachem que de membre d’une influente famille agnière, Sahonwagy fut utile aux Britanniques pendant la guerre de Sept Ans. En mai 1756, il assista à un conseil où se rencontrèrent sir William Johnson et Canaghquiesa (Kanaghgwasea), sachem des Onneiouts ; cet été-là, il toucha une solde à titre de capitaine indien. Il était présent au fort Herkimer (Herkimer, New York) en mars 1758 lorsqu’il promit d’aller en éclaireur près d’Oswegatchie (Ogdensburg, New York). Cependant, ces activités se faisaient au détriment de son travail comme maître d’école et, en février 1759, Ogilvie suspendit le versement de son salaire « parce que plusieurs se plaignaient de ce qu’il était si pris par les partis de guerre qu’il avait grandement négligé d’instruire les enfants ».

De 1761 à 1763, Sahonwagy et les autres sachems de Canajoharie s’impliquèrent dans un conflit, au sujet de la propriété de certaines terres, avec George Klock, un meunier de l’endroit. Grâce à de copieuses rations de rhum, ce dernier avait obtenu des signatures d’Indiens sur des titres fonciers. En juillet 1763, Sahonwagy et Nicholas Brant écrivirent à Johnson pour se plaindre des menaces proférées par Klock de tuer Brant et sa femme et pour demander l’intervention de Johnson afin de « prévenir les troubles, ou sinon, disaient-ils, il y aura des mauvais coups faits ici, d’un côté ou de l’autre ».

Sahonwagy fut réengagé comme catéchiste à Canajoharie par le missionnaire John Stuart* en 1775 mais, en 1777, la Révolution américaine fit partir pour le Canada un bon nombre d’Agniers de Canajoharie et de Fort Hunter. Christian Daniel Claus, à la sollicitation de ces Indiens, prépara une nouvelle édition en agnier du Book of Common Prayer en 1780, et Sahonwagy en revit les épreuves. L’année suivante, Claus raconta qu’il enseignait aux réfugiés agniers qui vivaient près de Montréal. Quelque temps après, il déménagea à l’établissement de la rivière Grand. Selon ce qu’il rapporta à Claus en août 1785, il était bien content du sol à cet endroit et « la récolte s’annonç[ait] splendide ». L’absence d’un instituteur à cet établissement était l’un de ses soucis, et il offrit d’en remplir les fonctions, moyennant qu’on lui fournît les provisions nécessaires. Il déconseilla le recours à un instituteur blanc, faisant remarquer que « s’il ne comprend pas notre langue, il ne peut les empêcher [les enfants] de mal agir ». En février 1787, lui, Joseph Brant [Thayendanegea*], Karonghyontye (David Hill), Kanonraron (Aaron Hill) et d’autres signèrent un document par lequel ils concédaient une certaine quantité de terre à quelques Blancs sur la rivière Grand. Le Paulus vivant au fort George (Niagara-on-the-Lake, Ontario) en août 1802 était probablement son fils.

Gus Richardson

APC, MG 19, F1, 3, pp.49s. ; 4, p.79 ; 24, pp.24s. ; F6, 4, pp.555s.— USPG, Journal of SPG, 12, pp.307–309 ;13, pp.182s. ; 14, p.186.— Johnson papers (Sullivan et al.), II : 589, 624, 780 ; IV : 54s., 165s. ; XI : 984 ; XIII : 175, 274s.— NYCD (O’Callaghan et Fernow), VII : 112 ; VIII : 816.— The valley of the Six Nations [...], C. M. Johnston, édit. (Toronto, 1964), 71.-J. W. Lydekker, The faithful Mohawks (Cambridge, Angl., 1938).

Bibliographie générale

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Gus Richardson, « SAHONWAGY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/sahonwagy_4F.html.

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Auteur de l'article:    Gus Richardson
Titre de l'article:    SAHONWAGY
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1980
Année de la révision:    1980
Date de consultation:    19 mars 2024