Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 3819094
LASH, ZEBULON AITON, avocat, fonctionnaire et homme d’affaires, né en septembre 1846 à St John’s, fils de William Lash et de Margaret Fannon ; au plus tard en 1871, il épousa Elizabeth Ann Miller, et ils eurent trois fils et une fille ; décédé le 24 janvier 1920 à Toronto.
Originaire de Durham en Angleterre, William Lash se fixa à Terre-Neuve dans les années 1830 et entra à la Banque de l’Amérique septentrionale britannique à St John’s. En 1854, il s’installa à Dundas, dans le Haut-Canada, pour y diriger la succursale de cette banque.
Zebulon Aiton Lash fit ses études à Terre-Neuve, à la grammar school de Dundas et peut-être à l’école de William Tassie* à Galt (Cambridge, Ontario). Stagiaire en droit à Dundas chez William Nicholas Miller, il termina ses études à Toronto tout en habitant chez des parents. Après avoir été reçu au barreau de l’Ontario à la session de Pâques 1868, il ouvrit un cabinet à la Toronto Exchange. Vers 1870, il se joignit à l’équipe de William Henry Beatty, spécialiste du droit des affaires. En décembre 1872, il fut nommé maître de conférences et examinateur en droit commercial et criminel à l’école de droit à l’Osgoode Hall, poste qu’il cumula avec la pratique du droit.
Quatre ans plus tard, sur la recommandation d’Edward Blake, ministre de la Justice dans le cabinet fédéral libéral, Lash, également libéral, fut invité à se joindre au département de la Justice à Ottawa. Nommé commis principal le 16 mai 1876, il succéda à Hewitt Bernard* au poste de sous-ministre le 1er septembre ; il exercerait cette fonction jusqu’au 22 mai 1882. Il fut nommé conseiller de la reine en 1879 et élu pour la première fois au conseil de la Law Society of Upper Canada le 17 mai 1886.
Lash était entré au département de la Justice à une époque où l’on était encore en train de clarifier la répartition des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux. Bien que libéral, il souhaitait un gouvernement central fort, et devint bientôt un défenseur efficace du pouvoir fédéral. Comme sir John Alexander Macdonald* et les conservateurs, qui prirent le pouvoir en 1878, il était convaincu que l’Acte de l’Amérique du Nord britannique était supérieur à la constitution des États-Unis parce qu’il accordait plus d’autorité au gouvernement fédéral, surtout en matière de commerce, de droit criminel, de mariage et de divorce, et d’affaires bancaires. Selon Lash, le pouvoir de réviser les lois provinciales et de recommander de ne pas les reconnaître, pouvoir exercé par lui-même et ses collègues, était une protection essentielle. Il ne se priva pas d’en user pour résoudre l’épineux problème des nominations judiciaires en Colombie-Britannique à la fin des années 1870 [V. sir Henry Pering Pellew Crease*]. Les efforts déployés par le premier ministre de l’Ontario Oliver Mowat* en vue de donner des bases juridiques aux droits provinciaux requirent également son attention. En 1880, Lash fut avocat-conseil principal du gouvernement fédéral en matière de droit de déshérence dans l’affaire Mercer [V. Andrew Mercer*]. L’avocat Edward Blake, ancien ministre de la Justice libéral, défendait la position de l’Ontario. Lorsque la province porta cette cause en appel devant le comité judiciaire du Conseil privé, en 1883, le gouvernement fédéral recourut encore une fois aux services de Lash, alors en pratique privée, même si Macdonald ne le trouvait pas d’une « forte trempe ».
En tant que sous-ministre, Lash était assez réaliste pour admettre que les autorités fédérales et provinciales devaient agir de concert dans bien des domaines. Par exemple, rien ne servait d’insister pour que toutes les infractions aux lois fédérales soient jugées devant des tribunaux fédéraux et toutes les infractions provinciales devant des tribunaux provinciaux. On avait déjà du mal à mettre sur pied un seul appareil judiciaire dans les régions peu densément peuplées. Lash contribua beaucoup à l’élargissement de la juridiction des tribunaux provinciaux, surtout sur les causes de faillites et d’insolvabilité, où des lois fédérales et provinciales étaient presque toujours enjeu. De même, il travailla à un plan visant à permettre d’utiliser les listes provinciales d’électeurs pour les scrutins fédéraux. En retour, le gouvernement fédéral et les tribunaux fédéraux s’occupaient parfois d’affaires criminelles, commerciales et bancaires comportant des aspects de compétence provinciale.
Pendant ses années au département de la Justice, Lash s’occupa aussi de la mise en valeur des terres des Prairies. Son enthousiasme dans ce domaine semblait irrépressible, mais il était conscient de la nécessité d’instaurer un régime de propriété foncière convenable pour éviter que ne surgissent des problèmes semblables à ceux qui sévissaient dans les régions pionnières des États-Unis. Pour atteindre cet objectif, il fallait, selon lui, que le gouvernement fédéral fasse bien sentir sa présence. Dans le cadre de l’Acte concernant les terres publiques de la Puissance, adopté en 1872, il aida à rédiger et à appliquer toute une série d’amendements et de règlements détaillés concernant l’utilisation des terres, et plus précisément les revendications territoriales des autochtones, les concessions foncières, les concessions statutaires, les systèmes d’arpentage et d’enregistrement, les baux relatifs aux terres boisées et aux pâturages ainsi que l’exploitation des richesses naturelles. À titre de libéral, Lash accordait beaucoup d’importance à la propriété privée des terres. Cependant, certains des règlements et lois qu’il rédigea eurent pour effet de déposséder ou de disperser des autochtones et des Métis qui avaient, sur des lots spécifiques, des prétentions morales solides, mais non des titres légaux sans équivoque.
En 1882, Lash quitta le département de la Justice pour se joindre au cabinet d’Edward Blake à Toronto. Ce cabinet porta plusieurs noms, dont le plus connu fut Blake, Lash, Anglin, and Cassels. C’est à cet endroit que Lash se distingua comme le plus grand spécialiste canadien de son temps en matière de droit des sociétés. Comme il connaissait à fond les lois fédérales et provinciales sur le commerce et les banques, et était très au fait des querelles de compétences relatives à des domaines telle la réglementation des sociétés, il n’avait pas son pareil. Il collabora avec Blake en tant qu’avocat-conseil dans plusieurs causes résultant de différends en affaires, lorsqu’elles furent portées en appel devant le comité judiciaire du Conseil privé ; dans d’autres causes, ils agirent tous deux à titre d’experts. Par exemple, ce fut en partie grâce à eux si la bataille entre la Dominion Coal Company Limited et James Henry Plummer*, président de la Dominion Iron and Steel Company Limited, se solda par une victoire de la compagnie de Plummer devant le comité judiciaire en 1908–1909.
Lash appartenait lui-même au milieu des affaires il fut avocat-conseil principal, membre du conseil d’administration et, parfois, membre du comité de direction de certaines des entreprises canadiennes les plus importantes et les plus dynamiques. Il fut le solicitor du grand capitaliste George Albertus Cox et appartint, entre autres, au conseil d’administration de la Compagnie canadienne de téléphone Bell, de la Compagnie d’assurance de l’Amérique britannique, de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie, de la National Trust Company et de la Western Canada Flour Mills Company. Parmi ses associés les plus proches figuraient William Mackenzie* et Donald Mann* qui, grâce à ses conseils juridiques à compter des années 1890, étendirent rapidement leurs intérêts dans les chemins de fer et formèrent en 1899 la Canadian Northern Railway Company. Lash devint leur solicitor principal en 1902 et fut par la suite vice-président de cette société. D’autres exemples montrent combien les intérêts professionnels et commerciaux de Lash s’entremêlaient. Solicitor de l’Irondale, Bancroft and Ottawa Railway Company, il investit personnellement dans cette société, acheta les actions de James Henry Plummer, reprit la ligne et l’échangea en 1909 contre des actions de la Canadian Northern Railway Company.
Lash s’occupa également des aspects juridiques de la réorganisation de la Compagnie du grand télégraphe du nord-ouest du Canada. Cette réorganisation allait permettre à la compagnie d’utiliser les installations du Canadian Northern Railway et d’autres chemins de fer pour concurrencer le réseau télégraphique de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique. En 1913, il devint président de la Compagnie du grand télégraphe, qui fut absorbée par la Canadian Northern Railway Company le 1er janvier 1915. À titre de président, il fut mêlé cette année-là à une importante bataille juridique sur la protection d’information transmise par la compagnie. Une commission royale chargée d’enquêter sur des accusations de corruption relativement à la construction du nouvel édifice du Parlement du Manitoba exigea que la compagnie lui communique des renseignements sur les télégrammes échangés par ses clients. La compagnie refusa au nom de leur caractère confidentiel. À l’issue de cette bataille, menée par Lash, les tribunaux conclurent que la compagnie avait le droit de détruire les registres télégraphiques.
Tout en exerçant des fonctions à la Canadian Northern, Lash fut administrateur (1907), solicitor principal et vice-président (1910) du principal bailleur de fonds de cette société, la Banque canadienne de commerce. Le cabinet de Blake et Lash avait longtemps été le conseiller juridique de cette banque. Lash était un fervent partisan du système bancaire à succursales régi par le gouvernement fédéral. Il le jugeait plus stable que les systèmes américains de banques indépendantes régis par les États. En même temps, il était conscient du rôle primordial que jouait le capital dans le développement économique du pays. En raison des restrictions sévères sur les biens donnés en garantie, les banquiers avaient du mal à répondre aux besoins des fermiers des Prairies et des gens d’affaires. Il s’attaqua à ce problème en rédigeant des textes juridiques et des directives qui permettaient aux banques de desservir plus efficacement ces clients. Après avoir fait des représentations, en 1890, au nom de la section des banquiers du Bureau de commerce de Toronto, il supervisa la rédaction de modifications à certains articles de l’Acte concernant les banques et le commerce des banques, à savoir ceux qui portaient sur les nantissements. Ces modifications permirent aux manufacturiers d’avoir un accès plus facile aux sources de financement. Selon le président de la Banque canadienne de commerce, sir Byron Edmund Walker*, les banques canadiennes purent ainsi apporter « une meilleure assistance que les banques de tout autre pays ».
En 1894, les collègues de Lash à l’Association des banquiers canadiens, de fondation récente, reconnurent sa compétence en le nommant solicitor principal et mandataire de l’association auprès d’Ottawa. Par la suite, lui-même, Walker et d’autres banquiers conçurent des mesures novatrices sur les types de garantie que les fermiers et les petits hommes d’affaires pouvaient mettre en gage sans menacer les intérêts des déposants. Grâce à des ententes spéciales visant à répondre aux besoins saisonniers des céréaliers, à des textes juridiques autorisant les fermiers à déposer en nantissement du grain ensilé et à des prêts flexibles aux éleveurs, les banques privilégiées purent améliorer les facilités de crédit souvent inadéquates offertes par les banquiers privés, les fournisseurs locaux et d’autres personnes – fournisseurs de services ou professionnels – qui, dans beaucoup de nouvelles agglomérations de l’Ouest, jouaient en dernier recours le rôle de banquiers.
Les talents de Lash furent également reconnus par les nombreux autres conseils d’administration auxquels il appartint. Bien placé dans un grand nombre de sociétés affiliées à la Banque canadienne de commerce et à la Canadian Northern Railway Company, Lash joua, à compter de 1899, un rôle actif dans le réseau de compagnies mexicaines et latino-américaines d’hydroélectricité et de traction promues par cinq constructeurs de chemins de fer : Mackenzie, Mann, sir William Cornelius Van Horne, James Ross et Herbert Samuel Holt*. Par exemple, il fut vice-président et grand responsable des questions juridiques à la Mexico Tramways Company et à la Brazilian Traction, Light and Power Company [V. Frederick Stark Pearson].
Selon l’historien des affaires Michael Bliss, Lash « rehaussa la spécialisation et l’excellence du travail relatif aux sociétés au début du xxe siècle, période où les gens d’affaires formaient des compagnies mieux structurées qu’auparavant ». Lorsqu’il s’occupait de sociétés ou d’affaires financières, Lash manifestait un esprit exceptionnellement novateur, n’oubliait aucun détail et savait rédiger des lois, des chartes, des contrats et des actes fiduciaires qui définissaient les droits et intérêts des clients avec une clarté et une précision remarquables. Un autre membre du conseil d’administration de la Canadian Northern Railway Company, David Blythe Hanna*, a dit : « Il connaissait admirablement bien le poids des mots. Certes, d’autres pouvaient exprimer une intention dans une série de paragraphes apparemment sans reproche, mais lui, grâce à sa précision et à son sens des nuances, pouvait la rendre dans une langue aussi exacte qu’une table de multiplication et aussi claire qu’un miroir. »
Lash rédigea des ententes en vertu desquelles les autorités municipales, provinciales et fédérales garantiraient les obligations de la Canadian Northern Railway Company. Ce fut ce qu’il fit de plus ingénieux pour cette société ferroviaire. Il dut rédiger des contrats d’hypothèques ordinaires pour protéger les détenteurs d’obligations, puis les modifier largement pour définir et préserver les intérêts des garants. Comme ces intérêts étaient souvent liés à des questions telles des concessions sur les tarifs de transport, il fallait respecter les exigences du Conseil des commissaires des chemins de fer et d’autres organismes de réglementation. Lash manifestait également une remarquable capacité d’invention lorsqu’il s’agissait de concevoir des outils financiers souples ou d’autres moyens pour faciliter la prise de contrôle de sociétés par des échanges d’actions et d’obligations, avec des paiements en espèces peu élevés ou nuls. Par exemple, en 1903, la Canadian Northern Railway Company créa des obligations consolidées et perpétuelles pour acheter le capital-actions et toutes les émissions d’obligations de cinq sociétés plus petites appartenant à la Mackenzie, Mann and Company Limited.
En 1911, Lash délaissa son rôle d’avocat et d’homme d’affaires pour se prononcer sur l’entente de réciprocité entre le Canada et les États-Unis. Libéral notoire et fervent nationaliste, il rompit avec son parti à cause de la position prise par celui-ci sur cette question. Il fut l’un des rédacteurs du manifeste contre l’entente de réciprocité acceptée par le gouvernement de sir Wilfrid Laurier. Le 20 février, 18 importants hommes d’affaires libéraux de Toronto signèrent ce manifeste. En outre, Lash fut le président fondateur d’un organisme créé pour faire échec à l’entente de réciprocité, la Canadian National League. Essentiellement, les adversaires de cette entente faisaient valoir que la Politique nationale avait apporté au Canada une « prospérité inégalée », qu’il ne fallait pas la mettre en danger en concluant une entente douteuse avec les Américains et qu’il était essentiel de maintenir le commerce impérial. Le manifeste était résolument antiaméricain, probritannique et procanadien.
Après les élections fédérales de septembre 1911, où Laurier subit la défaite, Lash servit d’intermédiaire entre les libéraux dissidents de Toronto et le gouvernement conservateur de Robert Laird Borden*. Il travailla particulièrement dur pour faire nommer, au poste de ministre des Finances, son ami William Thomas White*, autre « libéral de Borden » et ancien directeur général de la National Trust Company, dont lui-même était alors vice-président. De leur côté, Borden et White reconnurent les talents de Lash en le nommant, en 1913, représentant du gouvernement fédéral à la commission qui devait résoudre de vieux différends financiers entre la Colombie-Britannique et le dominion.
Pendant la Première Guerre mondiale, Lash parla souvent, en termes vigoureux, de l’indépendance financière du Canada, de la constitution, de la défense nationale et des politiques navales, de la supériorité du système bancaire canadien et de la place d’honneur du dominion au sein de l’Empire britannique (il était membre du Royal Colonial Institute depuis 1913). En même temps, il dut continuer de s’occuper des affaires de diverses sociétés. La Canadian Northern Railway Company avait connu des problèmes financiers et, en 1913, le gouvernement avait commencé à en prendre possession. Après que le gouvernement l’eut réorganisée en 1918, Lash y retourna à titre d’avocat-conseil principal (peu de gens connaissaient mieux que lui les innombrables aspects juridiques de cette société complexe). En outre, il conseilla Borden sur l’organisation de la Canadian National Railway Company. Son rôle se limita largement à expliquer et à défendre les intérêts de la Canadian Northern Railway Company, de Mackenzie et de Mann, ainsi que de la Banque canadienne de commerce.
En outre, Lash fut membre et vice-président du conseil d’administration de la University of Toronto et administrateur du Toronto Général Hospital. Il fit des dons importants à ces deux établissements et, surtout, il recueillit des fonds pour eux et pour la Young Men’s Christian Association. L’université lui exprima sa reconnaissance en lui décernant en 1909 un doctorat honorifique en droit. Grand amateur de pêche et membre du conseil d’administration de la Fish and Game Protective Association, il avait une maison d’été dans la région de Muskoka. Par ailleurs, son élocution était exceptionnelle. Il admirait particulièrement les poèmes de William Henry Drummond*, qu’il déclamait avec plaisir, et enchantait souvent des amis en récitant toute une variété d’œuvres littéraires. De confession presbytérienne, il fréquentait l’église St Andrew.
Victime d’une crise d’apoplexie au début de janvier 1920, Zebulon Aiton Lash mourut chez lui, rue Admiral, et fut inhumé au Forest Lawn Mausoleum de York Mills (Toronto). Dans son testament, cet homme d’une parfaite discrétion, qui déplorait que l’on divulgue des détails sur les affaires de la clientèle, avait confié sa succession, assez importante, à un conseil de gérance, dans l’espoir d’éviter la publicité. Deux de ses fils, John Francis et William Miller, devinrent avocats et s’associèrent au cabinet Blake, Lash, Anglin, and Cassels.
Un certain nombre d’allocutions et d’essais de Zebulon Aiton Lash ont été publiés dont The Behring Sea question ([1893 ?]) ; The banking system of Canada (Toronto, [1907]) ; The University of Toronto, past and present ; an address before the University Club, Toronto, November, 1913 ([1913 ?]) ; An address on the navy question ; delivered before the Canadian Club, Toronto, January 5, 1914 [...] (1914) ; Defence and foreign affairs ; a suggestion for the empire (Toronto, 1917) ; « The working of federal institutions in Canada », dans The federation of Canada, 1867–1917 : four lectures delivered in the University of Toronto in mars, 1917, to commemorate the fiftieth anniversary of the federation (Toronto, 1917) ; et Canadian independence ; address to the Ontario Bar Association, Toronto, Feb. 22nd, 1918 ([1918 ?]). Ces publications, sans indications bibliographiques complètes, ont probablement toutes paru à Toronto.
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Theodore D. Regehr, « LASH, ZEBULON AITON », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 3 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/lash_zebulon_aiton_14F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/lash_zebulon_aiton_14F.html |
Auteur de l'article: | Theodore D. Regehr |
Titre de l'article: | LASH, ZEBULON AITON |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 3 déc. 2024 |