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AMYOT, GEORGES-ÉLIE, manufacturier, homme d’affaires, homme politique et philanthrope, né le 28 janvier 1856 à Saint-Augustin-de-Desmaures, Bas-Canada, fils de Dominique Amyot (Amyot, dit Larpinière), cultivateur, et de Louise Nolin ; le 14 novembre 1881, il épousa à Québec Joséphine Tanguay, et ils eurent six enfants, dont cinq survécurent ; décédé le 28 mars 1930 à Palm Beach, Floride.
Georges-Élie Amyot vit dans une ferme, à Saint-Augustin-de-Desmaures, jusqu’à l’âge de dix ans. Il déménage ensuite avec sa famille à Sainte-Catherine (Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier), où il fait de brèves études et apprend l’anglais auprès du curé irlandais de la paroisse. À l’âge de 14 ans, il se rend à Québec, où il apprend le métier de sellier auprès de Louis Girard, puis où il devient associé du sellier Louis Tanguay, son futur beau-père. En 1874, il va rejoindre son frère Bernard à New Haven, au Connecticut, où avait été fondée, en 1861, la première manufacture de corsets aux États-Unis, la Strouse, Adler Company Corset Factory, alors le principal employeur de la ville. Il s’établit ensuite pour quelque temps à Springfield, au Massachusetts, et y pratique son métier. À son retour au pays, en 1877, il travaille à Montréal comme commis dans la ferronnerie et dans la chaussure. À partir de 1879, il est commis pour ses cousins Joseph et George-Élie Amyot, marchands importateurs d’articles de fantaisie de la basse ville de Québec. En 1885, il ouvre sa propre boutique de marchandises sèches et d’articles de nouveauté et de fantaisie à la haute ville. L’année suivante, à la requête du grossiste Isidore Thibaudeau*, Amyot doit mettre son entreprise de vente au détail en faillite. En 1894, lorsqu’il sera devenu plus fortuné, il remboursera ses créanciers, initiative peu courante, selon ses contemporains.
Le 11 octobre 1886, Amyot s’associe, pour cinq ans, à Léon Dyonnet. Ce dernier a été incité à se lancer dans la fabrication de corsets par le succès que connaissait, depuis 1882, la boutique de corsets que sa femme Hélène Goullioud, d’origine française, tenait avec sa sœur Clotilde. Chacun d’eux contribue pour 2 000 $ au capital, a droit à la moitié des profits et peut prélever 800 $ par an pour ses dépenses personnelles. La déclaration de société stipule aussi que les deux partenaires participeront à l’ensemble des affaires et que Dyonnet devra initier Amyot « à tous les détails et secrets de la fabrication et le faire bénéficier de l’expérience qu’il a acquise dans icelle fabrication ». De qui Amyot a-t-il obtenu ces fonds si tôt après sa faillite ? Probablement de sa belle-famille ou d’un collègue marchand, peut-être Pierre-Joseph Côté, à qui il doit une avance de 1 500 $ à l’automne de 1887. Quoi qu’il en soit, en décembre 1886, l’épouse d’Amyot renonce à la communauté de biens, mettant ainsi les avoirs familiaux à l’abri des créanciers. À la suite, dit-on, du départ de Dyonnet pour le Brésil, la société Dyonnet et Amyot est dissoute le 26 mars 1889 et remplacée par la Dominion Corset Manufacturing Company, dans laquelle Amyot associe sa sœur Odile jusqu’à son mariage en juillet 1890, puis sa sœur aînée Marie-Louise jusqu’au 9 octobre 1897 ; il poursuivra ensuite seul dans la Dominion Corset Company.
L’entreprise connaît rapidement des succès prometteurs. Elle loue des locaux de plus en plus vastes dans la zone industrielle du quartier Saint-Roch. En 1898, Amyot acquerra pour 21 500 $ la manufacture de chaussures en faillite G. Bresse and Company [V. Guillaume Bresse*]. Déjà, en novembre 1887, il remplace les machines au pied par des machines mues par la vapeur, augmentant considérablement la production et réduisant le taux de rémunération à la pièce. Dans son témoignage devant la commission royale d’enquête sur les relations entre le capital et le travail [V. James Sherrard Armstrong*], en 1888, Amyot évalue le nombre de ses employées à une soixantaine, dont 10 à 15 jeunes filles de 10 à 14 ans. La plus grande partie de la production est destinée aux marchés extérieurs à Québec, notamment au bureau de vente en gros de Montréal, ouvert en 1889, puis à celui de Toronto, établi en 1892. Chiffrées à 21 000 $ en 1887, les ventes atteindront 58 000 $ en 1891 et 130 000 $ en 1895.
Cette expansion amène Amyot à investir dans des activités associées. À partir de 1894, il s’assure d’un approvisionnement continu et à bon compte des boîtes de carton nécessaires à ses expéditions en les fabriquant dans un bâtiment adjacent à son usine de corsets. Cette production, d’abord intégrée à la Dominion Corset, relève dès 1906 d’une entité commerciale séparée, la Quebec Paper Box Company. En 1916, il fondera la Canada Corset Steel and Wire Corporation, afin de manufacturer les tiges d’acier utilisées dans l’armature des corsets.
En 1895, Amyot se lance aussi dans la production de la bière en ouvrant une brasserie. Son associé, Pierre-Joseph Côté, assume les deux tiers de l’investissement et, moyennant un salaire de base, doit consacrer tout son temps à gérer l’entreprise. Une clause de la déclaration de société permet à Amyot de racheter le sixième des parts de Côté et de s’engager lui aussi à temps plein, si les profits de la brasserie dépassent annuellement les 10 000 $. Cet investissement constitue donc pour Amyot une solution de remplacement, en cas d’échec de la Dominion Corset. La brasserie est établie dans le quartier Saint-Sauveur et accoudée à la falaise, d’où l’on puise l’eau de source. Le 12 novembre 1896, le marchand de bière Michel Gauvin remplace Côté dans l’affaire, qui devient Amyot et Gauvin. La firme fabrique et distribue les bières Fox Head, ale ou porter. En 1909, après avoir racheté la part de Gauvin et effectué plusieurs transactions financières qui se traduisent par d’importants profits, Amyot vend l’entreprise à la National Breweries Limited pour 226 500 $ en actions et débentures de cette dernière, qui réalise alors le regroupement de la plupart des brasseries québécoises de Montréal et de Québec.
Depuis au moins 1887, Amyot s’engage également dans la vie politique. Partisan du Parti libéral, il s’occupe surtout de financement et d’organisation ; il prend particulièrement part au débat sur la réciprocité avec les États-Unis, à laquelle il adhère finalement en 1888. En 1897, un an après l’arrivée au pouvoir de Wilfrid Laurier*, survient la réforme du tarif qui favorise principalement la Grande-Bretagne. Tant auprès de Laurier qu’à l’Association des manufacturiers canadiens (dont il fait partie de la section québécoise) et à la Chambre de commerce de Québec (qu’il préside en 1906 et 1907), Amyot tente en vain de défendre les intérêts de son entreprise en se plaignant de la baisse des tarifs sur les corsets importés (surtout britanniques) et du maintien des tarifs élevés sur ses matières premières, soit le coton et l’acier.
En 1906, la nomination de Charles Fitzpatrick* comme juge en chef de la Cour suprême du Canada entraîne des élections partielles dans la circonscription fédérale de Québec. À la recherche d’un homme d’affaires pour représenter les intérêts de la ville, Laurier offre l’investiture à Amyot. Largement soutenue par les élites libérales fédérales et provinciales, la campagne d’Amyot est organisée par Cyrille-Fraser Delâge, député provincial du même comté, et financée par Amyot lui-même ; cependant, se rebellant contre la manière directive employée par Laurier pour choisir le candidat, plusieurs libéraux refusent de se rallier autour d’Amyot. Le fils de 24 ans d’un homme d’affaires de Beauport, Lorenzo Robitaille, se présente comme libéral indépendant ; lui et ses partisans s’attaquent à Amyot, entre autres en le qualifiant de riche industriel, de patron dur avec ses ouvriers et d’homme de Laurier. Robitaille réussit à mobiliser Armand La Vergne*, puis Henri Bourassa*. Les nationalistes en profitent ainsi pour entrer dans la lutte afin de confirmer leur opposition à certaines mesures du gouvernement de Laurier et pour embarrasser les élites du parti. Des assemblées mémorables mobilisent les protagonistes des deux groupes, élèvent le débat et transforment cette élection partielle qui aurait dû se dérouler sans éclat en un test de popularité de Laurier et des libéraux qui lui sont fidèles devant les nationalistes qui entourent Bourassa. Visiblement dépassé par les événements, Amyot se bat jusqu’à la fin, mais, le 23 octobre, il doit s’incliner par 388 voix. En décembre 1911, le premier ministre de la province de Québec, sir Lomer Gouin, dont il est très proche, le nommera conseiller législatif pour la division de La Durantaye.
La réussite industrielle d’Amyot et ses relations politiques lui valent d’être choisi pour relever, en janvier 1922, un redoutable défi : sauver de la faillite la Banque nationale, ouverte à Québec en 1860. Après une forte croissance durant la Première Guerre mondiale, la banque s’est retrouvée dans une position précaire, en raison principalement des problèmes financiers d’une entreprise de Montmagny, la Machine agricole nationale Limitée, dirigée par Charles-Abraham Paquet* [V. Napoléon Lavoie*]. Après avoir prospéré grâce à l’économie de guerre, la firme tente de se convertir à la production d’instruments aratoires, mais éprouve de graves difficultés. À la fin de 1921, elle a obtenu entre 3,8 et 4,5 millions de dollars d’avances de la Banque nationale. Joint à une importante baisse des dépôts, notamment au profit des caisses populaires, ce fardeau financier grandissant menace la survie de l’établissement. C’est dans ce contexte que, en 1922, quatre nouveaux directeurs sont élus : Amyot, qui devient aussi le président de la banque, Joseph-Herman Fortier, sir Georges Garneau* et Charles-Edmond Taschereau, frère du premier ministre Louis-Alexandre Taschereau*. À peine en poste, Amyot doit assiéger, avec l’appui de Gouin, le ministre fédéral des Finances pour obtenir un prêt de 2,5 millions ; devant l’insuffisance des garanties qu’il peut déposer, il ne reçoit que un million et ne réussit pas non plus à faire augmenter les dépôts du gouvernement fédéral.
À la fin du mois de mars, Amyot se tourne vers les élites économiques et politiques de la province et de la ville de Québec. Il leur demande de contribuer à une émission de capital-actions de un million de dollars. Malgré les risques de la double responsabilité, Amyot souscrit lui-même une tranche de 200 000 $, obtient des engagements de Napoléon Drouin* et de Fortier (pour chacun 100 000 $), ainsi que de plusieurs autres hommes d’affaires et hommes politiques, dont le premier ministre Taschereau (pour des tranches de 10 000 $ à 50 000 $). Le million est officiellement souscrit en quelques semaines, et complété à la fin de l’année 1922. De 1922 à 1924, Amyot, dont l’effigie figure sur la nouvelle émission de billets de la banque, tente de récupérer le plus possible d’actifs de la Machine agricole nationale Limitée et obtient d’importants dépôts du gouvernement de la province. Malgré ses efforts, la situation se détériore à un point tel que, à la fin de l’année 1923, une solution urgente s’impose sous la forme d’une fusion avec la Banque d’Hochelaga. Louis-Alexandre Taschereau convainc cette dernière d’absorber la Banque nationale en lui assurant une réserve de 15 millions de dollars en obligations du gouvernement, pour équilibrer ainsi les liquidités des deux banques. Adoptée le 24 janvier 1924, la loi d’aide est vigoureusement défendue par Taschereau, que l’opposition accuse de vouloir secourir des amis libéraux – dont Amyot – menacés de pertes considérables. Une fois la fusion confirmée, Amyot devient vice-président de la nouvelle banque, la Banque canadienne nationale, où il conserve des intérêts particulièrement utiles à ses activités de promotion foncière et industrielle.
En parallèle à tout cela, Amyot a continué à gérer prudemment la Dominion Corset. En 1901, l’entreprise employait environ 320 travailleurs et produisait 175 douzaines de corsets par jour (de 125 modèles différents) et 8 000 à 10 000 boîtes de carton. À la fin des années 1900, sa production se chiffrait à 500 000 $ dont, grosso modo, le tiers était écoulé en Ontario, 15 % à Montréal, 45 % ailleurs dans la province de Québec, les Maritimes et l’Ouest canadien, et 6 % à 7 % en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les ventes ont passé de 560 000 $ en 1909 à plus de un million en 1913 pour atteindre 1,6 million en 1918 et 2,6 millions l’année suivante. Cette croissance remarquable a nécessité l’agrandissement des installations en 1909, ravagées toutefois le 27 mai 1911 dans l’incendie d’une partie du quartier. Malgré des pertes de un quart de million, Amyot a aussitôt reconstruit l’usine, en plus grand. En l’absence de données comptables internes, les rendements des années postérieures ne sont connus qu’à partir des procès-verbaux de la compagnie. Entre 1911 et 1915, les rendements varient de 100 000 $ à 200 000 $ annuellement et augmentent visiblement par la suite. Les relevés du Bureau fédéral de la statistique permettent de confirmer une domination grandissante par la Dominion Corset d’une industrie qui tend à plafonner.
À la fin du siècle, Amyot disposait déjà de ressources financières considérables qu’il a entre autres investies dans l’immobilier. En 1897, par exemple, il acquiert pour 6 000 $ payés comptant une belle propriété en banlieue de la ville de Québec, sur le chemin Sainte-Foy. Au fil des ans, il est devenu propriétaire et spéculateur foncier ailleurs à Québec (notamment sur la Grande Allée), à Montréal, et même en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. Au cours des diverses souscriptions aux emprunts de la Victoire, lui seul, avec 200 000 $ en 1917 et un demi-million en 1918, a pu approcher les contributions de l’empire Price [V. sir William Price]. Dans les années 1920, Amyot est investisseur, directeur et promoteur de multiples projets, soit seul, soit derrière des prête-noms – tels son gendre Henri Bray et son comptable Honoré-J. Pinsonneault –, soit comme membre de groupes politico-financiers canadiens, britanniques et américains. À l’investissement dans l’immobilier, il ajoute des placements dans de nombreuses compagnies ferroviaires, maritimes et minières. Pendant l’hiver, il séjourne fréquemment dans des lieux de villégiature européens (Côte d’Azur, en France), américains (Palm Beach, en Floride) et canadiens (Pointe-au-Pic, qui allait devenir La Malbaie, dans la région de Charlevoix, au Québec), où il réussit à lier des relations personnelles et d’affaires de très haut niveau. Homme à la personnalité directe et brusque, il ne lésine pas pour appuyer les causes qui lui tiennent à cœur comme l’église Saint-Jean-Baptiste, l’asile du Bon-Pasteur ou l’école supérieure de chimie de l’université Laval. De plus, en 1909, le ministre de la Milice et de la Défense, sir Frederick William Borden*, l’a nommé lieutenant-colonel honoraire du 61e régiment de Montmagny, titre qu’il affectionnait.
Patron très exigeant pour ses ouvriers mais équitable, Amyot a associé ses deux fils à son entreprise à compter de 1906–1907. Horatio, devenu sourd à la suite d’une intervention chirurgicale, participe aux activités de la compagnie à Toronto, dans l’Ouest canadien et, plus tard, à Montréal. L’aîné, Adjutor, s’occupe lui aussi de l’expansion des marchés, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande, puis en Angleterre. La forte personnalité de Georges-Élie et sa connaissance profonde du monde des affaires ne laissent cependant pas beaucoup de place à Adjutor qui, bien qu’il seconde son père dans la gestion de l’ensemble, participe peu à l’administration courante, confiée plutôt à des gérants et comptables, dont Pinsonneault. Après avoir mis en place, par diverses opérations financières et juridiques, une structure de capital avantageuse, Georges-Élie cède à Adjutor, en 1924, le contrôle de la Dominion Corset par des transactions sous seing privé, soit 11 499 actions sur les 21 000 émises et souscrites, qui s’ajoutent aux 6 050 qu’il détient déjà, avec mandat toutefois de réduire le capital en les revendant à la compagnie. En décembre de la même année, Adjutor transfère toutes ses actions moins une en fidéicommis à son père, et cela jusqu’au décès de ce dernier, convention annulée en 1929. De toutes ses opérations résulte la succession assurée des affaires à Adjutor.
Pour garantir le partage et la préservation du capital des investissements, Amyot rédige en 1928 un testament à son image – tout d’un bloc et d’une solidité à toute épreuve –, répartissant entre ses héritiers, à l’exception d’Adjutor, l’usufruit d’un capital qui atteindra environ 5,5 millions, distribuable au décès du dernier de ses petits-enfants. La Dominion Corset incluse, l’empire Amyot vaut, en 1930, au moins 8 millions en dollars d’avant la crise et constitue l’un des grands héritages dans la ville de Québec de cette époque.
Georges-Élie Amyot décède subitement à Palm Beach le 28 mars 1930. Dans les jours qui suivent, l’arrivée du corps et les funérailles grandioses attirent le gratin politique et commercial de Québec. Amyot est inhumé le 3 avril au cimetière Notre-Dame de Belmont, dans un mausolée en marbre qu’il avait lui-même fait préparer en 1908, à la mesure de la réussite exceptionnelle d’un industriel québécois francophone devenu un financier et un entrepreneur d’envergure nord-américaine.
L’auteur tient à remercier messieurs Marc Paquet, Robert Amyot de Larpinière et Pierre Amyot pour l’aide précieuse qu’ils lui ont apportée.
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Bibliographie de la version modifiée :
AVQ, P123.
Marc Vallières, « AMYOT, GEORGES-ÉLIE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 9 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/amyot_georges_elie_15F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/amyot_georges_elie_15F.html |
Auteur de l'article: | Marc Vallières |
Titre de l'article: | AMYOT, GEORGES-ÉLIE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2005 |
Année de la révision: | 2023 |
Date de consultation: | 9 nov. 2024 |