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AMHERST, ELIZABETH FRANCES (Hale), aquarelliste, née en 1774 en Angleterre, fille de William Amherst, officier dans l’armée britannique, et d’Elizabeth Patterson ; le 3 avril 1799, elle épousa à Londres John Hale*, et ils eurent quatre filles et huit fils, dont Jeffery* et Edward* Hale ; décédée le 18 juin 1826 à Québec.

Elizabeth Frances Amherst passa son enfance et son adolescence en Angleterre. En juin 1799, son mari fut nommé trésorier-payeur général adjoint des troupes britanniques cantonnées au Canada. Elle l’accompagna à Québec, et le jeune couple s’installa dans la haute ville. Au cours des ans, Hale cumula titres et fonctions, qui lui assurèrent bientôt une certaine notoriété et une position sociale avantageuse. Mis à part quelques séjours en Angleterre, notamment en 1812 et 1816, Elizabeth Frances Hale résida principalement à Québec, d’abord rue Saint-Louis, puis rue des Carrières à partir de 1818. L’année suivante, son mari se porta acquéreur de la seigneurie de Sainte-Anne-De La Pérade, où la famille Hale séjourna pendant la belle saison.

En plus de ses responsabilités familiales et sociales, Elizabeth Frances Hale s’adonna au dessin et à l’aquarelle. Les Archives publiques du Canada conservent certaines de ses œuvres. Une aquarelle représentant York (Toronto) en 1804, peu après sa fondation, demeure son œuvre la plus connue, grâce à sa diffusion sous forme d’estampe. Il est fort possible, ainsi qu’on l’a souligné, que Mme Hale ait copié cette scène d’une aquarelle d’Edward Walsh, réalisée sur les lieux en 1803, puisque aucun document ne vient corroborer un éventuel voyage de Mme Hale à York durant cette période. Datant de 1805, une aquarelle similaire à la précédente par la facture et les dimensions montre l’île des Cèdres, dans le Saint-Laurent, en amont de Montréal. Dans un carnet d’esquisses de petit format sont consignés au lavis et à la plume divers paysages illustrant les milieux où a vécu Elizabeth Frances Hale : la seigneurie de Sainte-Anne-De La Pérade et ses environs, Québec, Sleepy Hollow, résidence des Hale à Sherbrooke, et Guisborough, en Angleterre, où habitaient des parents de John Hale. Les Archives publiques conservent aussi un petit lavis, représentant un site de Deschambault, et diverses scènes européennes non signées, mais attribuées à Mme Hale. Par ailleurs, le Musée du Québec possède deux aquarelles signées et datées de 1823 : le pont de la rivière du Sault à la Puce et le Saint-Laurent à la hauteur de Pointe-aux-Trembles (Neuville).

À l’instar des artistes topographes de son temps auxquels elle s’apparente aussi par le style, Elizabeth Frances Hale se plut à reproduire des paysages urbains et ruraux, où elle mit en relief quelques édifices ou accidents géographiques remarquables, rivières ou chutes par exemple. Règle générale, les personnages demeurent simplifiés et n’occupent qu’une place secondaire dans son œuvre.

Pierre B. Landry

ANQ-Q, CE1-61, 20 juin 1826.— APC, Division de l’iconographie, coll. Hale et Amherst ; MG 23, GII, 18 ; MG 55/30, no 51 (Lucy Hale Machin).— MAC-CD, Fonds Morisset, 2, dossier E. F. Amherst (Hale).— Quebec Mercury, 20 juin 1826.— W. M. E. Cooke, WHCoverdale Collection of Canadiana : paintings, water-colours and drawings (Manoir Richelieu collection) (Ottawa, 1983).— J. R. Harper, Early painters and engravers in Canada ([Toronto], 1970).— J. C. Webster, Catalogue of the John Clarence Webster Canadiana collection, New Brunswick Museum (2 vol., Saint-Jean, N.-B., 1946), 2 : 353.

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Pierre B. Landry, « AMHERST, ELIZABETH FRANCES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/amherst_elizabeth_frances_6F.html.

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Auteur de l'article:    Pierre B. Landry
Titre de l'article:    AMHERST, ELIZABETH FRANCES
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1987
Année de la révision:    1987
Date de consultation:    19 mars 2024