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BARRY, JOHN ALEXANDER, marchand et homme politique, né à Shelburne, N.-É., vers 1790, fils de Robert Barry et de Mary Jessop, décédé en 1872 à La Have, N.-É.

Le père de John Alexander Barry était un loyaliste de la première heure, qui était venu s’installer à Shelburne en 1773. John Alexander épousa Mary, fille du ministre méthodiste bien connu, William Black*. Un garçon et quatre filles naquirent de ce mariage. Après la mort de sa femme en 1833, Barry épousa Eliza J. Mercier, dont il aurait eu un fils, puis il épousa en troisièmes noces Sophia Pernette.

Pendant quelque temps, en 1829, alors qu’il représentait le canton de Shelburne à l’Assemblée, Barry fit parler beaucoup de lui en Nouvelle-Écosse, au point de devenir un héros populaire. Un jour, il donna à entendre en chambre qu’un des membres de l’Assemblée, le colonel Joseph Freeman, s’était livré à la contrebande. Malgré l’ordre de l’Assemblée, il refusa de se rétracter et se montra dès lors si intransigeant et si violent que la chambre finit par le bannir et ordonna son incarcération pour la durée de la session. Lorsque la chambre blâma publiquement les rédacteurs de deux journaux de Halifax, l’Acadian Recorder et le Free Press, d’avoir fourni à Barry l’occasion de se défendre, Joseph HowE déclara en guise d’avertissement au gouvernement : « si les rédacteurs sont blâmés devant la Chambre, les membres de l’Assemblée peuvent s’attendre à comparaître ensemble ou à tour de rôle au tribunal de l’opinion publique qui les jugera sévèrement ».

Le peuple eut plus de sympathie pour Barry que pour l’Assemblée et il advint que plusieurs députés furent « hués dans les rues, qu’on les siffla sur leur passage, qu’on leur lança de la neige, de la boue, des pierres et autres projectiles, et qu’ils furent accueillis par toutes les injures que la colère peut inspirer à une populace irresponsable et écervelée ». L’Assemblée rétablit très vite son autorité mais « Barry et ses émeutes » entrèrent dans le folklore de la province. Après sa libération, Barry fit des recherches minutieuses dans les comptes rendus des débats de la chambre des Communes de Londres et publia 25 lettres dans l’Acadian Recorder afin de démontrer qu’il n’existait dans l’histoire parlementaire de Grande-Bretagne aucun précédent qui justifiât ou son arrestation ou son expulsion.

Barry, qui s’était rangé du côté des tories dans la fameuse « querelle du brandy » (Brandy Dispute) de 1830 [V. COLLINS], ne réussit pas à se faire réélire à l’Assemblée. À partir de ce moment, il ne retint l’attention du public que par ses conférences sur les Micmacs, leurs chefs, leurs coutumes et leur artisanat, ainsi que sur d’autres tribus indiennes de l’Amérique du Nord. C’est à Halifax qu’il donna la plupart de ses conférences sans toutefois causer le même émoi qu’en 1829.

J. Murray Beck

Acadian Recorder (Halifax), 1829–1830.— Novascotian (Halifax), 1829–1830.— J. M. Beck, Privileges and powers of the Nova Scotia House of Assembly, Dal. Rev., XXXV (1955–1956), 351–361.— George Cox, John Alexander Barry and his times, N.S. Hist. Soc. Coll., XXVIII (1949), 133–146.

Bibliographie générale

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J. Murray Beck, « BARRY, JOHN ALEXANDER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/barry_john_alexander_10F.html.

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Auteur de l'article:    J. Murray Beck
Titre de l'article:    BARRY, JOHN ALEXANDER
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
Date de consultation:    28 mars 2024