Provenance : Lien
BELL-IRVING, HENRY OGLE, ingénieur civil, architecte, homme d’affaires, homme politique et impérialiste, né le 26 janvier 1856 près de Lockerbie, Écosse, troisième des sept enfants de Henry Bell-Irving et de Williamina McBean ; le 11 février 1886, il épousa à Torquay, Angleterre, Maria Isabella del Carmen Beattie (décédée en 1936), et ils eurent quatre filles et six fils ; décédé le 19 février 1931 à Vancouver.
Henry Ogle Bell-Irving naquit dans une famille écossaise dont l’histoire était liée à des terres à proximité de la frontière avec l’Angleterre, concédées à Richard Irving en 1549 et à l’union des propriétés des familles Irving et Bell par mariage, au milieu du xviiie siècle. Il fut élevé dans la fierté de ses origines écossaises et de son appartenance à l’Empire britannique. Des membres de la famille s’engagèrent dans les affaires en Chine, en Inde et en Amérique du Sud, et son père, qu’il décrirait dans son testament comme un « marchand à Glasgow », s’adonnait au commerce dans les Antilles. Au début des années 1860, l’incendie d’un entrepôt à Georgetown, en Guyane britannique (Guyana), suivi peu après de la mort de Bell-Irving père, laissa la jeune veuve avec sept enfants et des ressources limitées. Williamina réagit à la situation de façon originale en partant avec sa famille de Milkbank, domaine familial près de Lockerbie, pour s’installer en Allemagne où ses fils purent profiter d’une éducation moins chère grâce aux réformes du chancelier Otto von Bismarck. Henry Ogle quitta ainsi la Merchiston Castle School d’Édimbourg pour s’inscrire à l’école polytechnique de Karlsruhe, où il reçut une formation d’ingénieur civil.
Diplômé et indécis quant à son choix de carrière, Bell-Irving trouva du travail en Grande-Bretagne, mais il se rendit vite compte qu’il gagnerait difficilement assez d’argent pour reprendre possession de Milkbank, domaine croulant sous les dettes dont il avait hérité. En 1882, il répondit à un appel de candidatures d’ingénieurs lancé par la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique. Cette décision changerait sa vie : il travaillerait comme arpenteur et ingénieur dans l’équipe de construction du chemin de fer qui avançait vers l’Ouest dans les monts Selkirk et les montagnes Rocheuses.
En 1885, avant l’achèvement du chemin de fer, Bell-Irving démissionna. Il quitta l’équipe au centre de la Colombie-Britannique, probablement près de Revelstoke, et partit à pied en direction de la côte. Pendant ce périple, des bandits le dépouillèrent de tous ses objets de valeur, sauf de ses instruments d’arpentage. Il poursuivit sa marche jusqu’à Granville (Vancouver), où il trouva un potentiel commercial intéressant. Il se rendit ensuite dans le sud de l’Angleterre afin d’épouser Maria Isabella del Carmen Beattie, connue sous le nom de Bella, qu’il avait rencontrée quelques années auparavant en Suisse. Née à Santiago de Cuba, elle était la fille d’un Écossais qui y possédait une plantation de canne à sucre. Sa famille, assez aisée, venait du comté de Dumfries, tout comme les Bell-Irving. Après le mariage, en 1886, le couple s’installa à Vancouver, ville récemment constituée juridiquement. Rapidement, la prospérité des Bell-Irving s’accrut et leur famille s’agrandit. Bella donna naissance au premier de dix enfants en 1887, et les six suivants arriveraient par intervalles d’environ 15 mois.
Bell-Irving concentra d’abord ses projets d’affaires sur l’architecture et l’immobilier. Peu après le grand incendie de juin 1886, qui détruisit la quasi-totalité de la ville, il mit à profit sa formation d’ingénieur pour concevoir certaines des nouvelles structures de la communauté, notamment la résidence de Robert Garnett Tatlow* (son associé en affaires depuis la fin des années 1880) et l’édifice commercial qui porterait son nom (Bell-Irving Block) ; on achèverait les deux constructions en 1888. Tous les immeubles de la ville attribués à Bell-Irving seraient démolis.
En 1889, Bell-Irving orienta ses intérêts professionnels vers le commerce : avec un collègue écossais, Robert Horne Paterson, il créa l’agence de transport maritime Bell-Irving and Paterson. Les associés nolisèrent le Titania, clipper de 897 tonnes, pour importer, directement de Grande-Bretagne, de la tuyauterie de gaz et d’eau, de la quincaillerie et des boissons alcoolisées, et pour exporter du saumon rouge en conserve en retour. L’immense succès de l’entreprise témoignait des excellentes perspectives d’investissement dans les industries de la pêche et de la mise en conserve du saumon. Celles-ci menèrent Bell-Irving à créer deux sociétés qui, selon les critères de Vancouver, feraient de lui un homme riche. À l’automne de 1890, il avait amassé suffisamment de capital auprès de sa famille et de ses amis en Grande-Bretagne pour réunir en une société, au coût de 366 000 $, neuf conserveries de la côte Ouest, dont sept sur le fleuve Fraser. Ainsi naquit l’Anglo-British Columbia Packing Company Limited. Connue sous le nom plus court d’ABC Packers et constituée juridiquement le 13 avril 1891, la société avait son siège social à Londres, d’où la dirigeait John Bell-Irving, cousin de Henry Ogle et septième laird de Whitehill, domaine situé près de Lockerbie. La société de Vancouver, copropriété de Bell-Irving et de Paterson, servait d’agence d’administration de l’ABC Packers. En 1893, ayant dissous sa société et son partenariat avec Paterson, Bell-Irving créa en remplacement la H. Bell-Irving and Company (constituée juridiquement vers 1901). Par l’entremise de cette dernière, basée à Vancouver, il dirigea les actifs de l’ABC Packers pour obtenir une commission de 2,5 % sur les achats et de 5 % sur les ventes de saumon en conserve. L’ABC Packers prospéra et, pendant un certain temps, fut la première productrice de saumon rouge au monde. En partie à cause de ce succès, Bell-Irving avait commencé, au début du xxe siècle, à se préoccuper du déclin de la quantité de poissons dans le fleuve Fraser [V. John Pease Babcock]. Afin de favoriser la reconstitution des stocks, il milita en faveur d’un moratoire de trois ans sur la pêche commerciale du saumon rouge ; cependant, le gouvernement et ses collègues de l’industrie rejetèrent cette idée, qui resta lettre morte.
Malgré la nature cyclique de la conserverie de saumon, comme l’indiquent les commentaires de Bell-Irving sur des « profits gonflés » en 1912 et des pertes s’élevant jusqu’à 500 000 $ au début des années 1920, tant les investisseurs britanniques que Bell-Irving lui-même retirèrent des profits substantiels de l’ABC Packers et de la H. Bell-Irving and Company Limited. Henry Doyle, entrepreneur en conserverie et historien amateur de la mise en conserve du saumon, fit observer en 1924 que, depuis sa création, 33 ans auparavant, l’ABC Packers avait payé des dividendes d’environ deux millions de dollars à ses actionnaires, soit quatre fois la valeur du capital souscrit. Les activités de l’agence s’avérèrent aussi lucratives ; à la mort de Bell-Irving, en 1931, avec la valeur nette de 339 000 $, sa succession arriverait au seizième rang parmi les 50 plus grandes fortunes de Vancouver de cette période. L’homme d’affaires accumula cette richesse malgré ses dons d’argent considérables (mais indéterminés) pour aider la Grande-Bretagne et le Canada pendant la Première Guerre mondiale, et pour soutenir les familles de ses dix enfants.
Bell-Irving et sa femme devinrent des membres influents de la haute société des débuts de Vancouver grâce au succès de l’homme d’affaires et à leurs antécédents sociaux privilégiés. Le couple possédait plusieurs grandes maisons ; il avait fait construire la plus importante, The Strands, dans le quartier chic de l’extrémité ouest de Vancouver entre 1907 et 1909 environ. Henry Ogle l’avait conçue et y vécut avec Bella pendant plus de 20 ans. Le couple employait de nombreux domestiques, britanniques et chinois, et engageait des gouvernantes et des tuteurs pour enseigner à leurs enfants, qui fréquenteraient ensuite d’excellentes écoles. Les Bell-Irving participaient à des rituels liés à leur statut : ils effectuaient des tournées de visites à domicile en après-midi, traversaient fréquemment l’Atlantique (Henry Ogle se rendait chaque année à Londres), adhéraient à des clubs d’élite et contribuaient aux œuvres caritatives les plus prestigieuses. En 1909, Bell-Irving acheta même l’île Pasley, près de Vancouver, à l’entrée de la baie de Howe, pour les activités récréatives de sa famille.
Bell-Irving se considérait lui-même comme écossais et britannique plutôt que comme canadien. Ses liens d’affaires témoignent de l’expansion du capital et de l’influence de la Grande-Bretagne dans des régions éloignées du globe, dont la Colombie-Britannique. John, cousin de Henry Ogle et directeur de l’ABC Packers, incarnait ses rapports avec l’Empire ; au moment de son décès, en 1927, en plus de l’entreprise de pêche en Grande-Bretagne, il présidait deux sociétés qui se livraient au commerce du thé avec Ceylan (Sri Lanka). Il avait également été associé de la Jardine, Matheson and Company, maison de commerce des Indes orientales, et avait siégé au Hong Kong Legislative Council. (Les Jardine s’apparentaient aux Bell-Irving par alliance.)
La mainmise britannique sur l’ABC Packers entraîna des pratiques d’investissement conservatrices. Comme le ferait remarquer Ian, petit-fils de Henry Ogle, dans une entrevue en 1982, les directeurs s’intéressaient principalement aux dividendes et à l’image de l’entreprise à la Bourse de Londres : « Nous n’étions qu’une autre entreprise dans les “colonies” où nul d’entre eux n’était allé. » Selon lui, cette importance accordée aux dividendes constituait « un prélèvement continuel des ressources [de l’entreprise qui] rendait le fonds de roulement inadéquat et [entraînait] un manque de flexibilité ». Ces méthodes d’investissement conservatrices peuvent expliquer pourquoi la part de l’ABC Packers dans l’industrie du saumon en Colombie-Britannique passa de 25 % au début des années 1890 à seulement 9 % au milieu des années 1920. La loyauté de Henry Ogle envers les membres de sa famille, en particulier ceux qui, à son avis, avaient été « assez bons » au point de départ « pour [lui] confier leur argent », et son aptitude à profiter grandement des commissions l’amenèrent à maintenir cette entreprise malgré la passivité des directeurs britanniques devant des occasions d’investissement.
Londres et les demeures familiales des Bell-Irving à Milkbank et à Torquay (plutôt qu’à Vancouver) constituèrent les points d’ancrage de ces derniers, du moins jusqu’après la Première Guerre mondiale. Leurs liens avec la Grande-Bretagne, où ils avaient vécu de 1903 à 1908, étaient solides. Les Bell-Irving achetaient à Londres des complets et des casquettes en tweed, des tapis, des tissus et du mobilier. Ils y faisaient même relustrer le chintz qui recouvrait les fauteuils, et prenaient des abonnements à des publications londoniennes telles que le Daily Telegraph et le Times, ainsi qu’à la revue satirique Punch. Ils envoyèrent leurs six fils à la Loretto School de Musselburgh, en Écosse, qui comptait parmi les établissements d’enseignement privés britanniques de premier rang dans la deuxième moitié du xixe siècle. Leur fille aînée, Isabel, fréquenta des écoles sélectes près de Londres. Les garçons portaient le kilt dans les cérémonies familiales et apprirent des danses écossaises. Bell-Irving présida deux associations culturelles écossaises à Vancouver : la St Andrew’s and Caledonian Society et la Vancouver Pipers’ Society. Même le saumon mis en conserve par l’ABC Packers reçut un petit accent écossais : Bell-Irving insista pour nommer le produit « Wee Scottie » (avec les guillemets) et les étiquettes montraient un jeune garçon, en costume de parfait Highlander, à cheval sur un énorme saumon, tenant dans une main une boîte de conserve et disant : « Le saumon, c’est un grand poisson. » Pour manifester leur loyauté envers la Grande-Bretagne, les enfants Bell-Irving chantèrent The soldiers of the queen sur le quai de la gare de Vancouver au départ du premier contingent de soldats pour la guerre des Boers. Des années plus tard, Isabel déclarerait : « Durant notre génération, nous n’étions pas malheureux d’être une colonie britannique. »
Bell-Irving avait mené une courte carrière politique à Vancouver et agi comme représentant du milieu des affaires. Il siégea comme conseiller municipal et président du bureau des travaux publics en 1887 et 1888. Sept ans plus tard, il remplit deux mandats comme président du Bureau de commerce de Vancouver. Il représenta souvent l’organisme à des congrès internationaux, comme le cinquième congrès des chambres de commerce de l’Empire, tenu à Montréal en 1903.
Le soutien passionné de Bell-Irving à l’impérialisme britannique illustre clairement sa vision du monde. Après avoir quitté ses fonctions de conseiller municipal, il participa à la politique principalement pour défendre des causes visant à promouvoir la Grande-Bretagne. Il entretenait un enthousiasme sans limites pour la fédération impériale ; l’une des raisons pour lesquelles il avait installé sa famille en Angleterre en 1903 était de contribuer à la campagne de Joseph Chamberlain, secrétaire aux Colonies, qui souhaitait établir un tarif douanier impérial et mettre fin au libre-échange avec la Grande-Bretagne. Il lutta pour que le gouvernement canadien appuie la marine britannique plutôt que de créer sa propre marine et, en 1910, organisa une grande assemblée publique à Vancouver pour recommander vivement que le Canada aide les Britanniques à construire des cuirassés de type dreadnought [V. sir Robert Laird Borden ; sir Wilfrid Laurier*]. Il joua aussi un rôle-clé dans la formation du 72nd Regiment (Highlanders) de Vancouver en 1910, rebaptisé Seaforth Highlanders of Canada en 1912.
Pourtant, rien ne souleva plus l’ardeur de Bell-Irving et de sa famille que le déclenchement de la guerre en 1914. Ses six fils s’enrôlèrent et deux de ses filles travaillèrent comme infirmières. Ses fils obtinrent de nombreuses citations pour bravoure et subirent plusieurs blessures ; l’un d’eux, Roderick Ogle*, fut tué quelques semaines seulement avant la fin de la guerre. Bell-Irving avait soutenu financièrement l’achat de mitrailleuses et prenait grand plaisir à passer publiquement pour « le père d’une famille combattante célèbre ». Il fit don également d’une grosse quantité de saumon en boîte pour l’effort de guerre ; on en vint ainsi à associer son saumon « Wee Scottie » au patriotisme et à l’impérialisme, lien que l’ABC Packers exploita. En 1917, de concert avec un autre impérialiste de Vancouver, sir Charles Tupper*, Bell-Irving dirigea l’appel à la conscription et encouragea la formation d’un gouvernement non partisan pour coordonner l’effort de guerre du Canada. Il offensa de nombreux libéraux de l’Ouest canadien en les traitant publiquement de « traîtres » et d’« amis du kaiser » quand ils s’opposèrent à l’entité qui deviendrait le gouvernement d’union.
À titre de capitaliste et d’impérialiste qui croyait en la supériorité de tout ce qui était britannique, Bell-Irving estimait que les travailleurs asiatiques de la province ne représentaient guère plus que des facteurs économiques de production de race inférieure. Hostile à toute forme de syndicalisme, il joua un rôle prépondérant dans la répression des grèves des pêcheurs de saumon rouge du fleuve Fraser en 1893 et en 1900 [V. Frank Rogers*], et embauchait des travailleurs asiatiques pour réduire les salaires. Les Chinois, déclara-t-il ouvertement en 1891, « causent moins de problèmes et coûtent moins cher que les Blancs […] Je les considère comme des machines à vapeur ou toute autre machine. » Ses prises de position raciales reflétaient la pensée caractéristique de l’époque parmi les Anglo-Canadiens, mais, à l’évidence, elles étaient aussi façonnées par des intérêts de classe. Cela dit, sa femme et lui développèrent une relation étroite, bien que paternaliste, avec leurs domestiques chinois comme Mah Sing, qui resta à leur service pendant de nombreuses années.
Bell-Irving avait un talent pour le dessin et, dans sa jeunesse, avait peint les Rocheuses à l’aquarelle. Cet aspect plus délicat de sa personnalité se manifestait moins que sa conception de la virilité qui, comme ses relations et ses politiques d’affaires, dénotait l’influence de l’impérialisme britannique. Il considérait les valeurs militaires comme des traits essentiels de la masculinité, valeurs qu’il rechercha dans l’éducation de ses fils à la Loretto School, où le directeur, Hely Hutchinson Almond, croyait que l’athlétisme forgeait le caractère plus solidement que l’étude. Bell-Irving se gardait en excellente forme, et était un superbe chasseur et patineur. Il joua un rôle important dans la création du Connaught Skating Club, établi en 1911, premier cercle de ce genre en Colombie-Britannique, dont il assura la présidence pendant au moins cinq ans. Il escaladait des montagnes lorsque le temps et les circonstances le permettaient, et l’haltérophilie faisait partie de ses exercices quotidiens. La priorité qu’il accordait à l’athlétisme et à la force laissait peu de place à la faiblesse physique. Comme le fit remarquer Isabel : « Papa n’a jamais compris la maladie. » Cette insensibilité l’éloigna de sa femme qui, à l’époque où elle donna naissance à son dixième enfant, à l’âge de 42 ans, souffrait de polyarthrite rhumatoïde et pouvait à peine marcher. Bella eut besoin des services d’infirmières pendant la majeure partie du reste de sa vie (plus de 30 ans) ; selon Ian, son grand-père « se tenait occupé pour ne pas rester à la maison ».
En mars 1930, peu après son soixante-quatorzième anniversaire, Henry Ogle Bell-Irving rassembla quelques-uns de ses petits-enfants et, en leur compagnie, gravit le mont Grouse, sur le littoral nord de l’anse Burrard, pour y faire du ski. Quand il mourut du cancer, 11 mois plus tard, on se souvint de lui comme d’un homme d’affaires prospère, d’un fervent impérialiste et du fondateur d’une éminente famille britanno-colombienne. Sa carrière illustre l’importance exceptionnelle des liens avec la Grande-Bretagne dans l’histoire des débuts de la colonisation de la province.
En 1997 et 2000, nous avons effectué quelques entrevues avec les petits-enfants de Henry Ogle Bell-Irving : Elizabeth O’Kiely, Verity Sweeny Purdy, l’honorable Henry Pybus Bell-Irving et Ian Bell-Irving. Nous avons également consulté des documents de la famille Bell-Irving rassemblés par Elizabeth O’Kiely, y compris des notes qu’elle a prises pendant son entretien avec Isabel Sweeny, fille de Henry Ogle, au début des années 1970.
BCA, GR-1415.1695.— City of Vancouver Arch., AM1 (Bell-Irving family coll.).— Daily News-Advertiser (Vancouver), 5 mai 1891.— The development of the Pacific salmon-canning industry : a grown man’s game, Dianne Newell, édit. (Montréal et Kingston, Ontario, 1989), 205–206.— Henry Doyle, « Rise and decline of the Pacific salmon fisheries » (texte dactylographié, North Hollywood, Calif., 1957 ; exemplaire accessible à la Univ. of B.C. Library, Rare Books and Special Coll., Vancouver).— Douglas Harkness, « The Canadian Bell-Irvings » (texte dactylographié, s.l.n.d. ; propriété d’Elizabeth O’Kiely, West Vancouver, C.-B.).— R. G. Hill, « Biographical dictionary of architects in Canada, 1800–1950 » : dictionaryofarchitectsincanada.org (consulté le 10 janv. 2018).— R. A. J. McDonald, « “He thought he was the boss of everything” : masculinity and power in a Vancouver family », BC Studies (Vancouver), no 132 (hiver 2001–2002) : 5–30 ; Making Vancouver : class, status, and social boundaries, 1863–1913 (Vancouver, 1996).— Bernard McEvoy et A. H. Finlay, History of the 72nd Canadian Infantry Battalion, Seaforth Highlanders of Canada (Vancouver, 1920).— Pacific Fisherman (Los Angeles), 50, no 9 (août 1952, numéro du 50e anniversaire).— H. K. Ralston, « The 1900 strike of Fraser River sockeye salmon fishermen » (mémoire de m.a., Univ. of B.C., 1965).— M. E. Vance, « “Mon – he’s a gran’ fish” : Scots in British Columbia’s interwar fishing industry », BC Studies, no 158 (été 2008) : 32–61.
Robert A. J. McDonald, « BELL-IRVING, HENRY OGLE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 12 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/bell_irving_henry_ogle_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/bell_irving_henry_ogle_16F.html |
Auteur de l'article: | Robert A. J. McDonald |
Titre de l'article: | BELL-IRVING, HENRY OGLE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2020 |
Année de la révision: | 2020 |
Date de consultation: | 12 déc. 2024 |