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BOWSER, WILLIAM JOHN, avocat et homme politique, né le 3 décembre 1867 à Kingston (Rexton, Nouveau-Brunswick), fils de William Bowser et de Margaret Gordon ; le 9 septembre 1896, il épousa dans le comté de Kent, Nouveau-Brunswick, Lorinda D. Doherty (décédée le 12 juillet 1928) ; décédé le 25 octobre 1933 à Vancouver.

Fils d’un marchand, William John Bowser fit ses études primaires dans les écoles publiques de sa ville d’origine. Il fréquenta ensuite le Mount Allison College à Sackville, puis l’école de droit de la Dalhousie University, à Halifax, où son camarade de classe Richard McBride* lui vanta sans doute sa Colombie-Britannique natale. Bowser obtint un baccalauréat en droit en 1890 et fut admis au barreau du Nouveau-Brunswick la même année. Après avoir exercé quelque temps à Kingston, il s’installa à Vancouver au début de 1891 et lança, avec H. A. Lavelle, le cabinet Bowser and Lavelle. Durant sa carrière, il dirigerait plusieurs partenariats juridiques qui se consacreraient particulièrement au droit criminel et compteraient parmi les plus importants de la province. Robie Lewis Reid et David Stevenson Wallbridge seraient ses associés pendant de nombreuses années. Bowser adhéra à la franc-maçonnerie en 1895 et fut nommé grand maître provincial en 1904–1905.

Les premières incursions de Bowser en politique se soldèrent par des échecs. Il s’aliéna certains conservateurs en se présentant comme candidat conservateur indépendant dans Burrard aux élections fédérales de 1896. Les élections provinciales ne se jouaient pas encore autour des lignes de parti : les candidats choisissaient eux-mêmes de s’allier au gouvernement ou à l’opposition. Deux ans plus tard, Bowser fut battu aux élections provinciales dans Vancouver City, en tant que partisan du premier ministre John Herbert Turner*.

Malgré ces revers, Bowser demeura actif et devint un membre en vue de la Conservative Party Association. En 1903, la presse parlait de la « machine Bowser » pour évoquer les activités qu’il menait en coulisse. Une décennie plus tard, un journaliste de Toronto exposerait la situation : « On raconte que diriger sa machine [politique] est la grande joie de sa vie. » En juin 1903, Bowser salua la formation d’un gouvernement conservateur sous la direction de son ancien condisciple McBride. C’était le premier gouvernement constitué selon la ligne de parti dans la province. Aux élections générales d’octobre 1903, il obtint la quatrième place parmi les cinq conservateurs qui balayèrent la circonscription plurinominale de Vancouver City. Une fois élu, il défendit sa circonscription avec tant d’énergie que ses adversaires l’accusèrent de vouloir tout donner à Vancouver au détriment des autres parties de la province. Dans l’élection du 2 février 1907, il remporta le scrutin dans la ville. Pendant la campagne, il avait fait une tournée de la région de Kootenay avec McBride et mis en colère les électeurs de Nelson, où une tempête de neige faisait rage, en mentionnant que les rosiers étaient en fleurs sur la côte. Malgré tout, le Daily Colonist écrivit après l’élection : « Même si le premier ministre a été lui-même le héros de la bataille […] M. Bowser s’en est tiré noblement. » La bataille avait été dure, mais Bowser « s’était efforcé de faire en sorte qu’elle demeure propre ». Au cours des campagnes suivantes, il accompagna souvent McBride pendant ses tournées provinciales.

Comme la plupart de ses contemporains, Bowser voulait une « Colombie-Britannique blanche ». Il présenta un projet de loi privé, le British Columbia Immigration Act, 1907, qui avait pour but d’empêcher l’accueil d’Asiatiques et des « hordes ignorantes » d’Europe, en exigeant qu’ils soient capables de lire et d’écrire en anglais ou dans « n’importe quelle langue d’Europe » pour être admis dans la province. Le lieutenant-gouverneur James Dunsmuir* refusa de sanctionner ce que la presse appela le « projet de loi Bowser » en invoquant qu’il empiétait sur une compétence fédérale. L’opposition allégua que ce document mal rédigé faisait « partie d’un jeu politique » dans lequel, sous prétexte de contrecarrer l’entrée d’immigrants impopulaires, Bowser cherchait en fait à aider des « entreprises amies » qui désiraient faire venir des travailleurs japonais.

Malgré des rumeurs voulant qu’il puisse former un groupe conservateur dissident et qu’il se soit endormi pendant un discours « décevant » de McBride sur la nécessité de faire pression auprès du gouvernement fédéral pour obtenir de « meilleures conditions » [V. Richard McBride], Bowser accéda au poste de procureur général le 24 juillet 1907. Le 2 août, il fut également nommé commissaire aux pêcheries [V. John Pease Babcock]. La fonction de procureur général soulevait presque inévitablement la controverse. L’une de ses premières difficultés découla de la réglementation de l’alcool. À l’occasion d’un plébiscite provincial tenu le 25 novembre 1909, une faible majorité trancha pour conférer aux municipalités le droit d’interdire la vente d’alcool sur leurs territoires. Selon certaines critiques, la machine McBride-Bowser avait partie liée avec les vendeurs d’alcool et Bowser avait tenté d’utiliser un détail de procédure pour éviter de passer à l’action. Cependant, en 1910, il plia sous la pression de l’opinion publique et présenta une loi qu’il décrivit comme « la mesure la plus puissante pour éliminer les maux de l’alcool qui affligent toutes les provinces canadiennes ». Ceux qui réclamaient la prohibition totale n’étaient pas satisfaits pour autant.

À titre de procureur général, Bowser était responsable du maintien de la loi et de l’ordre. Des amis jugeaient qu’il s’acquittait de cette tâche avec efficacité, tandis que des détracteurs affirmaient qu’il allait trop loin en réprimant la contestation. Certes, il se mit à dos les organisations syndicales, pour lesquelles il avait peu de sympathie. En 1912, il se vanta d’avoir « complètement écrasé » les Industrial Workers of the World, dont les membres avaient entrepris une grève contre le Canadian Northern Pacific Railway, alors en construction. Une centaine d’hommes furent emprisonnés même si les autorités eurent du mal à trouver des infractions dont on aurait pu les accuser. Agissant en tant que premier ministre par intérim en l’absence de McBride, Bowser envoya une unité de milice, le 72nd Regiment (Seaforth Highlanders of Canada), pour maintenir la paix pendant la grève des mineurs de charbon de l’île de Vancouver en 1912–1914 [V. Joseph Mairs*]. Sa décision fut applaudie par les adversaires des syndicats, mais les grévistes et leurs sympathisants immortalisèrent son intervention dans une chanson satirique, Bowser’s Seventy-Twa.

En 1913, en raison d’un « important afflux » de personnes qui avaient « l’habitude de porter des armes offensives et d’en faire un usage inapproprié », Bowser présenta un projet de loi qui permettait l’expulsion d’étrangers pris avec de telles armes. Des critiques affirmèrent qu’en donnant à la police de nouveaux pouvoirs en matière de fouille, la loi violait l’esprit du droit britannique. Dans une autre affaire, après avoir montré une certaine tolérance vis-à-vis de membres de la secte doukhobor connus sous le nom de Fils de la liberté, qui refusaient d’envoyer leurs enfants à l’école et d’enregistrer les naissances, les mariages et les décès, il présenta en 1914 le Community Regulation Act. Étant donné que les individus emprisonnés étaient considérés comme des héros au sein de la secte, la loi imposait des amendes à la communauté entière. Malgré ses menaces, Bowser n’appliqua pas la loi, peut-être parce que le chef de la secte, Peter Vasil’evich Verigin*, était investi de la propriété de l’ensemble du groupe. Quoi qu’il en soit, sa patience donna des résultats, car, pendant plusieurs années, les Fils de la liberté se conformèrent aux exigences provinciales. Pour aider la société à s’adapter aux transformations apportées par le développement de l’industrie automobile, Bowser déposa le Motor-traffic Regulation Act, 1911, qui fut, selon les historiens contemporains Ethelbert Olaf Stuart Scholefield et Frederic William Howay, « accepté par tous les partis avec la plus grande satisfaction ».

Les liens entre McBride et Bowser paraissaient si étroits que les députés de l’opposition soutenaient que le premier ministre était la marionnette de Bowser ; ils parlaient du gouvernement McBride-Bowser ou Bowser-McBride et laissaient entendre que Bowser en était le cerveau. Selon des rumeurs, Bowser désirait que McBride se lance en politique fédérale afin de prendre sa place de premier ministre. En 1910, cependant, la presse de l’opposition rapporta que les deux hommes étaient en conflit. Bowser était mécontent d’avoir été remplacé au poste de ministre des Finances par intérim, qu’il occupait depuis le 22 octobre 1909, jour où Robert Garnett Tatlow* avait démissionné du cabinet pour protester contre la politique ferroviaire de McBride. Les conservateurs nièrent toute dissension, ce qui semble convaincant, car McBride et Bowser continuèrent à travailler ensemble pour défendre les revendications de la province auprès du nouveau gouvernement fédéral conservateur de Robert Laird Borden, élu le 21 septembre 1911.

Pendant son mandat de procureur général, Bowser poursuivit sa pratique du droit, malgré l’évident conflit d’intérêts. Le cabinet Bowser, Reid, and Wallbridge fournissait des conseils juridiques à la Dominion Trust Company de Vancouver, dont la faillite, en 1914, après l’effondrement du boum immobilier, avait fait perdre leurs économies à de nombreux Britanno-Colombiens. Beaucoup crurent que Bowser devait être au courant des ennuis de l’entreprise et que le Trust Companies Act, adopté en 1914, avait été conçu pour avantager la Dominion Trust. Bowser nia avoir eu connaissance des difficultés de l’entreprise et invoqua que la surveillance des sociétés de fiducie relevait de la responsabilité du ministre des Finances, Price Ellison, et non de la sienne. Peu furent convaincus.

Dès 1912, l’économie de la Colombie-Britannique avait montré des signes de récession et, durant les premiers mois de 1915, comme la situation empirait, il semblait probable que la province, financièrement affaiblie, aurait à payer les intérêts qu’elle avait garantis sur diverses obligations de chemin de fer et à aider le Pacific Great Eastern Railway. McBride annonça des élections provinciales, puis les annula à cause d’une division au sein du caucus. Des rumeurs circulèrent : Bowser tentait d’écarter McBride de son poste. Ce dernier défendit publiquement Bowser, mais, en privé, leurs relations étaient tendues. Le premier ministre Borden craignait que leur querelle « soit désastreuse » pour le parti. Ils finirent par se réconcilier ; on continua toutefois à soupçonner que Bowser voulait devenir premier ministre et, d’après l’Omineca Herald, « s’autoconstituer véritable monarque à l’ancienne ».

Malade, McBride prit sa retraite le 15 décembre 1915. Même si certains membres du parti avaient des « sentiments personnels contre » Bowser, McBride croyait qu’ils pouvaient être ralliés et que Bowser pouvait gagner « haut la main ». Il choisit donc le procureur général comme successeur. Bowser entra en fonction le jour même et conserva le poste de procureur général. Thomas Taylor fut nommé secrétaire de la province, William Roderick Ross ministre des Terres, Alfred Cornelius Flumerfelt prit les Finances et l’Agriculture, Lorne Argyle Campbell devint ministre des Mines, Charles Edward Tisdall dirigea les Travaux publics et les Chemins de fer, et William Manson accepta la présidence du conseil. Bowser définit une politique de « courage avec prudence », incluant la fin des « crédits généreux » accordés aux sociétés de chemin de fer, mais il ne put échapper aux difficultés économiques ni au souvenir des scandales entourant certains ministres du cabinet de McBride [V. Price Ellison]. Même si la Première Guerre mondiale, qui avait éclaté en août 1914, était une cause importante des problèmes économiques, les Britanno-Colombiens en imputaient également la responsabilité au gouvernement McBride-Bowser. Tisdall et Flumerfelt furent défaits dans les élections partielles rendues nécessaires par leur nomination au cabinet ; au Parlement, l’opposition raffermie n’arrêtait pas de relever les irrégularités passées dans les affaires du gouvernement, particulièrement celles liées aux chemins de fer. Le premier ministre affronta les contrariétés vigoureusement, malgré la maladie qui le tint hors de la Chambre d’assemblée pendant presque deux mois. Son gouvernement autorisa des plébiscites sur le vote des femmes et la prohibition, réforma en profondeur le Workmen’s Compensation Act, encouragea la construction navale et conçut des plans pour aider les vétérans à leur retour de la guerre. Il ne put cependant rivaliser avec le renouveau libéral ni avec le legs des années où McBride avait été en poste. Les élections générales provinciales du 14 septembre 1916 se soldèrent par ce que la Canadian annual review appela « peut-être […] le renversement le plus complet dans l’histoire politique ». Seul Bowser, sauvé par le vote des soldats, et huit autres conservateurs gardèrent leur siège dans une assemblée de 47 députés. Les libéraux formèrent un gouvernement sous la direction de Harlan Carey Brewster* le 23 novembre.

Bowser demeura chef du parti et dirigea l’opposition, mais c’était une tâche ardue, qui l’obligeait à défendre le gouvernement McBride-Bowser. Il parvint à porter le nombre de sièges conservateurs à 15 aux élections générales de 1920. Son entière loyauté faisait dire de lui que « le Parti conservateur était sa religion ». Néanmoins, des dissidents du parti remirent son leadership en question au congrès de 1922, où il obtint 52,5 % des votes. Alliés des fermiers et des hommes d’affaires réformistes sous l’étiquette du Parti provincial, les rebelles étaient dirigés par Alexander Duncan McRae* et sir Charles Hibbert Tupper*. Le Parti provincial avait ranimé les scandales entourant la mauvaise gestion du Pacific Great Eastern Railway et ses contributions financières passées aux campagnes électorales à la fois des libéraux et des conservateurs. Au sujet du Pacific Great Eastern Railway, Bowser affirma qu’il « se battait pour l’honneur de feu sir Richard McBride et du [sien] ». Aux élections provinciales de 1924, le slogan du Parti provincial était : Mettons [le premier ministre libéral John Oliver*] dehors, mais ne laissons pas entrer Bowser. Ainsi firent les électeurs. Même si les libéraux étaient encore en mesure de gouverner, Oliver perdit dans sa propre circonscription et Bowser arriva treizième dans la circonscription à six députés de Vancouver. Ce dernier démissionna comme chef du Parti conservateur en août et le caucus désigna Robert Henry Pooley pour lui succéder.

Quand les conservateurs tinrent finalement leur congrès à la direction du parti en 1926, Bowser se porta candidat. L’organisation du parti le soutenait, mais pas le caucus. Constatant les frictions qui l’entouraient, Bowser se retira en expliquant que sa candidature « ne serait pas à l’avantage du parti ». Il ne renonça pas à ses ambitions et entretint des amitiés parmi les conservateurs ; le chef nouvellement élu, Simon Fraser Tolmie, pensait toutefois qu’il serait « dans l’intérêt du parti que M. Bowser reste en dehors de la politique pour le moment ». Deux ans plus tard, des résidents de Victoria, où Bowser passait sa retraite, lui demandèrent de se présenter. Il déclara au Vancouver Daily Province qu’il n’avait pas l’intention de solliciter une investiture ni de participer à la campagne. Il ne donna aucune raison ; son refus était peut-être lié à la grave maladie de sa femme. Elle mourut cet été-là.

Les conservateurs remportèrent les élections de 1928. Pendant que le terne gouvernement Tolmie était aux prises avec la grande dépression et des dissensions internes incessantes, certains de ses membres croyaient que seul Bowser pourrait le sauver aux élections suivantes. D’autres considéraient les partisans de Bowser à Vancouver comme « des mécontents et des incultes dont les idéaux se limitaient à la “mangeoire” ». Bowser obtint, sous l’étiquette du Non Partisan Independent Group, des investitures dans Vancouver Centre et Victoria City pour les élections de 1933. Même s’il n’allait pas bien, il mena une campagne énergique, en appela à un « gouvernement sensé » et attira de bonnes foules. Le 25 octobre, il subit une crise cardiaque et mourut quelques heures plus tard. L’un de ses amis déclara : « Il est mort en combattant, comme il l’aurait souhaité. » On l’inhuma avec les pleins honneurs maçonniques de la St Andrew’s-Wesley United Church, à Vancouver. Son héritage, évalué à 133 204 $ pour les droits de succession, était en grande partie constitué de propriétés immobilières et de placements, et fut légué principalement à Eunice Margaret Irving, fille de sa belle-sœur, que sa femme et lui considéraient comme leur propre enfant, et à ses autres nièces.

À la mort de William John Bowser, un journaliste le décrivit comme un homme qui « dirigeait tout et négligeait souvent de tenir compte des avis éclairés, peu importe de qui ou d’où ils venaient ». Son caractère pugnace et sa petite taille lui valurent, fort à propos, le surnom de « Napoléon ». Sans bien le connaître, le premier ministre Arthur Meighen* formula néanmoins une remarque juste : « Il sembl[ait] avoir des aptitudes considérables, mais [aussi] un grand nombre d’ennemis. » Une inscription dans le Vancouver Sun résuma bien sa carrière politique : « [Elle fut] toujours orageuse, parce qu’il avait le don d’inspirer à la fois la loyauté la plus indéfectible et l’opposition la plus acharnée. »

Patricia E. Roy

Les BCA conservent des papiers personnels de William John Bowser (MS-0699) et des papiers des premiers ministres (GR-0441) ; les premiers donnent peu d’information, tandis que les seconds sont principalement constitués de correspondance générale. À BAC, le fonds Arthur Meighen (R14423-0-6), le fonds R. B. Bennett (R11336-0-7) et le fonds Henry Herbert Stevens (R4681-0-8) contiennent de la correspondance avec Bowser sur des questions relatives au gouvernement et au parti, ainsi que quelques lettres d’autres personnes où figurent des commentaires sur le premier ministre. Outre de courts portraits parus dans des dictionnaires biographiques, tels que Canadian men and women of the time (Morgan ; 1912) et E. O. S. Scholefield et F. W. Howay, British Columbia from the earliest times to the present (4 vol., Vancouver, 1914), peu de choses ont été publiées sur Bowser. Le mémoire de maîtrise de V. K. Dailyde, « The administration of W. J. Bowser, premier of British Columbia, 1915–1916 » (Univ. of Victoria, 1976), offre le compte rendu le plus complet sur son mandat de premier ministre. Une variété de journaux, souvent partisans, comme le British Columbian (New Westminster, C.-B.), le Daily Colonist (Victoria), le Vancouver Daily Province, le Vancouver Daily Sun et le Victoria Daily Times, fournissent la meilleure source d’information sur la carrière publique de Bowser.

APNB, RS 141 B7, F 15579, no 1189.— BCA, GR-2951, nos 1928-09-397753, 1933-09-482770.— Omineca Herald (Hazelton, C.-B.), 2 avril 1915.— R. A. Campbell, Demon rum or easy money : government control of liquor in British Columbia from Prohibition to privatization (Ottawa, 1991).— Canadian annual rev., 1910–1927.— CPG, 1896–1924.— R. A. J. McDonald, « Sir Charles Hibbert Tupper and the political culture of British Columbia, 1903–1924 », BC Studies (Vancouver), no 149 (printemps 2006) : 63–86.— M. A. Ormsby, British Columbia : a history ([Toronto], 1958).— P. E. Roy, Boundless optimism : Richard McBride’s British Columbia (Vancouver, 2012) ; A white man’s province : British Columbia politicians and Chinese and Japanese immigrants, 1858–1914 (Vancouver, 1989).— R. R. Walker, Politicians of a pioneering province (Vancouver, [1969]).— George Woodcock et Ivan Avakumovic, The Doukhobors (Toronto, 1968 ; réimpr., Ottawa, 1977).

Bibliographie générale

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Patricia E. Roy, « BOWSER, WILLIAM JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 29 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bowser_william_john_16F.html.

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Auteur de l'article:    Patricia E. Roy
Titre de l'article:    BOWSER, WILLIAM JOHN
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2018
Année de la révision:    2018
Date de consultation:    29 mars 2024