DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

GEYER (Guyar, Guyer), GEORGE, gouverneur du fort York (Bourbon), à la baie d’Hudson ; circa 1672–1697.

On ne sait rien de George Geyer en dehors de sa carrière au service de la Hudson’s Bay Company, qui commença en 1672 et au cours de laquelle, secondant le gouverneur Charles Bayly, il s’affirma comme « un explorateur infatigable [...] et en des parages combien dangereux » (Parl. Rep., 1749, p.273). En 1680, il devait rentrer de la baie James en Angleterre, mais le naufrage de la Prudent Mary, cette même année, retarda son arrivée à Londres jusqu’en 1681.

Ayant signé un contrat de trois ans, Geyer partit pour la baie James en 1682 avec mission de rapporter de la colle de poisson de la rivière Slude (Eastmain). Mais après avoir passé l’hiver comme chef de poste sur la Rupert, il rentra à Londres en 1683. Son retour prématuré fut peut-être dû au fait que le gouverneur John Nixon n’avait pas la compétence ou l’enthousiasme voulus pour créer l’industrie de la colle de poisson. On retint cependant les services de Geyer car, après avoir passé l’hiver 1683–1684 à s’occuper d’un Indien amené à Londres aux frais de la compagnie, il s’embarqua à destination de Port Nelson en 1684.

Geyer avait été nommé membre du conseil du gouverneur John Abraham et aussi chef du fort qu’on allait bâtir à New Severn. On dut retarder quelque peu la construction de ce fort, car Port Nelson réclamait de l’aide pour résister aux Français, qui conservaient encore dans une certaine mesure les avantages qu’ils avaient obtenus en 1682. Geyer demeura donc à Port Nelson, contribua à repousser l’attaque de Claude de Bermen* de La Martinière en septembre 1684 et dirigea la construction du premier fort York (Bourbon), sur la rive nord de la Hayes (Sainte-Thérèse). Quand les Français se furent retirés en 1685, il put établir le poste de New Severn.

En 1686, Geyer devint gouverneur du fort York. Cette année-là, les ressources locales furent mises à rude épreuve par l’accroissement imprévu du personnel auquel vinrent s’ajouter non seulement l’équipage du vaisseau de ravitaillement, le Happy Return, qui avait fait naufrage, mais aussi le gouverneur Henry Sergeant et les autres prisonniers libérés des forts de la baie James dont le chevalier de Troyes s’était emparé.

La nomination de Geyer comme gouverneur fut confirmée en 1688 par une commission de Jacques Il et en 1689, l’année qui marqua le début des hostilités entre l’Angleterre et la France, cette commission fut remplacée par une autre signée de Guillaume et Marie. En 1690, Geyer repoussa avec succès une attaque des Français contre le fort York et, en 1693, comme on n’avait pu le convaincre de demeurer en fonctions à la baie d’Hudson, Thomas Walsh lui succéda comme gouverneur et il rentra définitivement en Angleterre. C’est pendant que Geyer était gouverneur qu’on tenta pour la première fois d’établir un poste sur la rivière Churchill (1689). L’année suivante, Henry Kelsey* se rendit « au pays des Assinae Poets ». Geyer chercha à rentrer au service de la compagnie en 1697, mais, à ce moment-là, il n’y avait pas pour lui de poste vacant et, à partir de cette date, il n’y a plus aucune mention de son nom dans les archives de la compagnie.

Alice M. Johnson

Pour plus amples détails sur la carrière de Geyer, V. HBRS, VIII, IX (Rich) ; XI, XX (Rich and Johnson).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Alice M. Johnson, « GEYER, GEORGE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/geyer_george_1F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/geyer_george_1F.html
Auteur de l'article:    Alice M. Johnson
Titre de l'article:    GEYER, GEORGE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1966
Année de la révision:    1986
Date de consultation:    19 mars 2024