DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

Lien

Provenance : Lien

HÉMON, LOUIS (à sa naissance, il reçut les prénoms de Louis-Prosper-Félix), chroniqueur sportif et écrivain, né le 12 octobre 1880 à Brest, France, troisième et dernier enfant de Félix Hémon et de Louise-Mélanie Le Breton ; décédé accidentellement le 8 juillet 1913 à Chapleau, Ontario.

Louis Hémon appartenait à une illustre famille bretonne : son grand-père paternel fut professeur au collège de Quimper ; un oncle, Louis, fut député de Quimper pendant 32 ans et sénateur, et son oncle Prosper, un historien de grande valeur et de bonne renommée ; un autre oncle, Charles, fit carrière aux colonies, au Tonkin (Viêt-nam) et en Cochinchine (Viêt-nam) d’abord, puis en Afrique du Nord. « Par son caractère indépendant, porté vers l’aventure, écrit Alain Le Grand, l’oncle Charles précède [...] Louis, le romancier », qui sera lui aussi hanté par le désir de départ. Félix, le père de ce dernier, fut poète à ses heures, entretint une courte correspondance avec Victor Hugo, occupa le poste de professeur dans différents lycées, avant de devenir chef de cabinet du ministre de l’Instruction publique, Armand Fallières, puis inspecteur général de l’Instruction publique. Officier de la Légion d’honneur, il est l’auteur de nombreuses études littéraires, dont un éloge de Buffon (1878) et un Cours de littérature française publié à Paris de 1889 à 1907, qui fut couronné par l’Académie française. Du côté maternel, Hémon était le petit-fils de Charles-Louis Le Breton, médecin auxiliaire au moment de la prise d’Alger et membre de l’Assemblée nationale en 1871.

Louis Hémon a deux ans quand ses parents s’installent à Paris, où il connaît une enfance tapageuse ainsi qu’il le rappelle dans son autoportrait qu’il rédige, non sans humour, pour le « Livre d’or » du Vélo (Paris) le 8 mai 1904 : « Donne dès l’enfance des signes de combativité athlétique, assaillant à coup de pied dans les jambes les adversaires dont la taille, le poids et l’allonge m’interdisaient un jeu plus classique. » Il conserve de sa jeunesse un souvenir terne : « Dix ans d’externat dans un lycée noir – études sans éclat. Toute combativité disparaît devant la lente oppression du thème grec. » Élève du lycée Montaigne (1887), puis du lycée Louis-le-Grand (1893), il passe son premier baccalauréat à 15 ans, après avoir obtenu une dispense – il fallait avoir 16 ans. Bachelier en 1897, il s’inscrit à la Sorbonne, où il obtient un baccalauréat en droit (8 janvier 1901), une licence en droit maritime (31 août 1901) et un diplôme en langue annamite (16 décembre 1901), que lui décerne l’École nationale des langues orientales vivantes en vue de son entrée à l’École coloniale.

Hémon passe ses vacances d’été à Oxford, en Angleterre (juillet – 3 octobre 1899 et 13 août-automne 1901), d’où il expédie à sa mère une quinzaine de lettres. En novembre 1901, il est à Chartres, en France, où il fait son service militaire. Le 4 décembre, il écrit à sa mère, inquiète : « Dans le moment, que ce soit pour cette raison ou pour une autre[,] nous ne faisons rien d’un bout à l’autre de la journée. Je n’ai encore tiré aucun gradé ; j’ai bon appétit et je m’abrutis tous les jours un peu plus. » Heureusement qu’il est tombé sur un peloton très sportif et qu’il a pu s’adonner à son aise à la pratique du sport dont il vantera les mérites quelques années plus tard, dans les colonnes du Vélo, qui deviendra le Journal de l’automobile [...], puis l’Auto.

Libéré le 19 septembre 1902, deux ans avant le temps, en raison de son statut d’étudiant, Hémon revient à Paris, puis accompagne sa mère et sa sœur Marie en vacances en Normandie. Que s’est-il passé pour que, à son retour, il décide de s’exiler volontairement à Londres, lui que son père destinait pourtant à la carrière ? Il est bien malaisé de répondre à cette question. S’est-il brouillé avec son père, qui aurait voulu qu’il marche sur ses traces ? Était-il à ce point avide de liberté pour renoncer à la vie de fonctionnaire, comme Jean Grébault, son double, dans la nouvelle « Jérôme » qu’il publiera deux ans plus tard ? Quoi qu’il en soit, le « jeune homme sérieux » quitte Paris le 13 novembre 1902, fait un court séjour à Oxford puis se retrouve à Londres, où il se se livre à la pratique de quelques sports, la boxe et l’aviron en particulier, et gagne sa vie comme secrétaire bilingue pour quelques courtiers maritimes bien établis au cœur de la Cité, tel son héros Amédée Ripois. Il se montre peu loquace, dans la correspondance qu’il entretient avec sa famille, sa mère surtout, sur son travail et sur son emploi du temps. Ce que l’on sait, c’est qu’il publie, dans le Vélo du 1er janvier 1904, un texte intitulé « la Rivière », qui lui mérite le premier prix au « Concours de vacances » organisé par le journal sportif parisien, dont il devient par la suite un collaborateur, ainsi que le confirme la note de la rédaction qui accompagne son premier article, « le Combat », publié le 20 janvier 1904. À quel autre journal parisien fait-il allusion à au moins deux reprises dans sa correspondance, en 1903, quand il ironise sur les « gens assez tourtes pour acheter [sa] prose » qu’il regrette qu’elle ne paraisse pas « à jour fixe ». Il est bien difficile de le dire puisque, discret, il n’identifie pas « la feuille en question ». Après avoir fourni quatre textes en deux mois, il entreprend, le 23 mars 1904, une collaboration régulière au Vélo qu’il cessera le 7 août 1905, sans que l’on sache les raisons. Il a néanmoins eu le temps, en tant que correspondant du journal à Londres, de publier les 24 premiers récits sportifs (réunis sous ce titre en 1982), environ 125 chroniques consacrées aux sports, publiées en majorité sous le titre « Lettre d’Angleterre » et « Angleterre », de même que près d’une centaine de télégrammes, non signés, identifiés seulement par son titre de correspondant du journal et dont il réclame la paternité au début de certaines chroniques. Ces textes prouvent hors de tout doute l’intérêt de Hémon pour le sport, amateur surtout, et révèlent sa conception de la pratique du sport, auquel il faut, selon lui, s’adonner pour le plaisir et pour son bien-être, non pour les honneurs ni pour la galerie. C’est son histoire qu’il raconte dans « Histoire d’un athlète médiocre », « Jérôme », « Marches d’armée », « Mon gymnase » et les textes qu’il a rédigés au Québec.

Après avoir remporté le « Concours littéraire de l’Auto » avec une nouvelle intitulée « la Conquête », publiée le 12 février 1906, Hémon entreprend, le 29 octobre 1909, une collaboration sporadique à ce journal dans lequel il signe 24 récits, dont les huit derniers ont été rédigés au Québec.

Entre-temps, après avoir exercé sa prose dans les journaux sportifs, Hémon se consacre à l’écriture de textes plus longs, des nouvelles d’abord, qui seront réunies en 1923 sous le titre la Belle que voilà... Deux des huit nouvelles de ce recueil paraissent dans les journaux du vivant de l’auteur : « la Peur » (le Vélo, 15 octobre 1904) et « Lizzie Blakeston » (le Temps (Paris), 3–8 mars 1908). Six de ces textes ont pour cadre le quartier populaire de Londres, le East End, que Hémon a privilégié dans son œuvre et qui témoigne de son attachement aux gens simples et pauvres.

C’est à Londres, entre 1907 et 1911, que Hémon rédige ses trois premiers romans qu’il expédie, sitôt composés, mais sans succès, à l’éditeur Bernard Grasset. Colin-Maillard, rédigé avant octobre 1908, mais publié en 1924 seulement, raconte la longue et lente recherche de vérité et de liberté de Mike O’Brady. Dans Battling Malone, pugiliste, publié en 1925 mais écrit dès 1909, le romancier décrit la montée rapide puis la chute vertigineuse d’un boxeur irlandais, aspirant au titre mondial des mi-lourds, qui rencontre son Waterloo à Paris quand il perd aux points contre un boxeur français. Monsieur Ripois et la Némésis, le seul roman qui se déroule dans un décor bourgeois de Londres, raconte les frasques d’Amédée Ripois, exilé français de modeste origine, égoïste et sensuel, vaniteux et cruel, qui rêve de conquérir toutes les femmes qu’il rencontre. Il ne paraîtra qu’en 1950, sans doute pour ne pas nuire au succès de Maria Chapdelaine : récit du Canada français, ce chef-d’œuvre que le clergé catholique et les gens de droite récupéreront, et qu’il compose au Lac-Saint-Jean, en 1912–1913.

Le 12 octobre 1911, Hémon s’est embarqué pour le Canada. Après avoir travaillé quelque temps à Montréal pour une société d’assurances, puis accepté un poste de garçon de ferme chez Samuel Bédard, agriculteur de Péribonka, il se rend au Lac-Saint-Jean en juillet 1912. C’est dans ce petit village de colonisation que se déroule le roman Maria Chapdelaine, qui met en scène un couple de défricheurs et leurs six enfants, particulièrement Maria, jeune fille « simple et sincère, et proche de la nature », à qui trois hommes de milieux différents proposent le mariage. Après avoir vainement attendu celui qu’elle aime, François Paradis, le coureur de bois mort dans la tempête, Maria décide de refuser la demande de Lorenzo Surprenant de le suivre aux États-Unis, où il a trouvé un bon emploi, et accepte d’épouser son voisin, Eutrope Gagnon, qui lui offre de continuer le mode de vie paysanne. Publié d’abord en feuilleton dans le Temps de Paris, du 27 janvier au 19 février 1914, l’ouvrage paraît ensuite à Montréal en 1916, avec des illustrations originales de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté*, grâce aux bons soins de Louvigny de Montigny*, traducteur au Sénat, qui en signe la préface canadienne, à côté de l’académicien français Émile Boutroux.

Cette œuvre, bientôt universellement connue, est acclamée par quelques critiques canadiens au moment de sa parution à Montréal, dont Ernest Bilodeau, dans le Nationaliste du 7 janvier 1917, qui n’hésite pas à la qualifier de « manière de chef-d’œuvre quant à la forme et sous le rapport de la précision et de la vérité de l’observation ». Il va même jusqu’à prévoir la fortune de l’œuvre quand il écrit qu’elle « vivra dans la littérature canadienne, en même temps que [le] souvenir [de son auteur] sera pieusement conservé, tant par les braves gens qui l’ont connu de son vivant que par les lecteurs innombrables que ne manquera pas d’avoir son livre, honnête et véridique ». Voilà un commentaire pour le moins étonnant qui devrait confondre tous ceux qui ont prétendu que les critiques canadiens-français ont dénigré l’œuvre de Hémon jusqu’à ce que les critiques français de droite crient au chef-d’œuvre !

Comme le prouve l’étude solidement documentée de Gabriel Boillat, le roman a connu, grâce à une campagne publicitaire bien orchestrée, du moins au début, une fortune exceptionnelle : il a été traduit en plus de 20 langues et il compte à ce jour près de 150 éditions et plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde. Selon Jean Bruchési, Maria Chapdelaine « a fait entrer le Canada dans la littérature universelle ». Claude-Henri Grignon* est convaincu que Louis Hémon « a volé [aux Canadiens français] un chef-d’œuvre parmi [leurs] souches ». Il faut certes reconnaître que le jeune écrivain s’est révélé un fin observateur qui a su peindre d’après nature les rudes pionniers de la colonisation qu’il a vus à la besogne et dont il a partagé, pendant quelque temps, la difficile existence, puisqu’il a été affecté, à titre de journalier, au tracé du futur chemin de fer du Lac-Saint-Jean, au moment de son séjour à Péribonka.

Au printemps de 1913, Hémon se rend à Montréal où il met la dernière main au manuscrit de Maria Chapdelaine. En juin, il décide, après avoir fait parvenir une copie de son roman au journal le Temps, de partir à la conquête des vastes espaces de l’Ouest, où il espère faire la moisson, confie-t-il à sa mère. Un peu avant son départ, il envoie une lettre cinglante à son père, qui a découvert, en lisant une lettre adressée à son fils depuis Londres, l’existence d’un enfant, « une petite fille de quatre ans dont [il est] assurément le père », bien qu’il n’y ait eu « en l’espèce ni mariage, ni séduction ». Cette fille, Lydia-Kathleen, dont Hémon réclame la paternité à la suite de sa liaison avec la comédienne Lydia O’Kelley, est née le 12 avril 1909, à Londres, et mourra à Quimper le 26 avril 1991. Le 8 juillet 1913, au moment où il se dirige vers l’Ouest, Hémon est happé mortellement par un train à Chapleau, en Ontario. Cette mort tragique soulève plus d’un doute, malgré l’enquête qu’a menée le journaliste de la Presse de Montréal, Alfred Ayotte, et dont les résultats ont été publiés en 1974. Pour l’écrivain Jacques Ferron*, par exemple, la mort de Hémon ressemble à un suicide.

En 1919, la Société des arts, sciences et lettres de Québec, sous l’initiative du journaliste et écrivain Damase Potvin*, fait ériger un monument à la mémoire de l’écrivain. Le 10 juin 1938, l’université de Montréal décerne un doctorat honorifique posthume à Louis Hémon. Des fêtes grandioses se déroulent à Péribonka et à Chapleau en 1963 pour célébrer le cinquantième anniversaire de la mort de Hémon. En 1980, afin de souligner le centenaire de la naissance du célèbre auteur de Maria Chapdelaine, des fêtes sont organisées à Péribonka ainsi qu’une exposition, qui est aussi présentée à Brest, ville natale de l’écrivain où se tient alors un colloque international sur l’homme et son œuvre, et à Paris. En 1982, la Société des amis de Louis Hémon voit le jour, puis, le 5 juin 1985, on inaugure le musée Louis-Hémon à Péribonka, autant d’événements et de manifestations qui témoignent encore de la fortune d’une œuvre et d’un écrivain qui ont profondément marqué l’imaginaire québécois.

Louis Hémon demeure un écrivain important qui a fait connaître le Québec en France d’abord, puis dans toute la francophonie. Point étonnant qu’on lui ait consacré plusieurs mémoires, thèses, études et articles. Des cinéastes se sont aussi intéressés à son œuvre. Julien Duvivier a tourné Maria Chapdelaine en 1934, imité par Marc Allégret, en 1950, et par Gilles Carle, en 1983. René Clément a adapté pour l’écran Monsieur Ripois, sans la Némésis, en 1954, avec Gérard Philipe dans le rôle-titre. Une bibliographie exhaustive reste toutefois encore à faire.

Aurélien Boivin

Nous avons inséré dans une édition du roman Maria Chapdelaine : récit du Canada français de Louis Hémon, publiée à Montréal en 1982 une bibliographie complète des différentes éditions et traduction de ce roman, ainsi que des autres œuvres de Hémon, aux pages 203–218. De plus, nous avons publié les Œuvres complètes de Hémon (3 vol., Montréal, 1990–1995). La plupart des textes de Hémon avaient déjà paru de son vivant dans différents périodiques de France avant d’être publiés en volumes à titre posthume. [a. b.]

ANQ-SLSJ, Coll. Mgr Victor Tremblay, SHS, fonds Alfred Ayotte.— Arch. départementales, Finistère (Quimper, France), État civil, Brest, 14 oct. 1880 ; 102 J (fonds Félix Hémon).— Ernest Bilodeau, « Sur un livre canadien écrit par un Français », le Nationaliste (Montréal), 7 janv. 1917 : 4.— Alfred Ayotte et Victor Tremblay, l’Aventure Louis Hémon (Montréal, 1974).— Gabriel Boillat, « Comment on fabrique un succès : Maria Chapdelaine », Rev. d’hist. littéraire de France (Paris), 74 (1974) : 223–253.— Aurélien Boivin, « Louis Hémon et les romanciers québécois : influence et récupération du discours », Études canadiennes (Talence, France), 10 (1981) : 113–123 ; « Maria Chapdelaine : bilan et perspectives », dans la Perspective critique québécoise, sous la dir. de P.-L. Vaillancourt et Sylvain Simard (Ottawa, 1985), 93–109.— Jean Bruchési, « Louis Hémon », l’Action française (Montréal), 5 (1921) : 749–753.— Nicole Deschamps et al., le Mythe de Maria Chapdelaine (Montréal, 1980).— DOLQ, 2.— [C.-H. Grignon], « Médecin, guéris-toi toi même (lettre à monsieur Louvigny de Montigny) », les Pamphlets de Valdombre (Sainte-Adèle, Québec), 2 (1938) : 151–172.— Alain Le Grand, « Charles, le quatrième fils Hémon (1857–1907) », dans Colloque Louis Hémon, Quimper ([Quimper], 1986), 209–213.— « Présentation du colloque du centenaire de la naissance de Louis Hémon, Brest, 21–23 novembre 1980 », Études canadiennes, 10 (1981) : 3–138.— A.-P. Segalen, « Félix Hémon (1848–1916) » et G.-M. Thomas, « Louis Hémon, avocat, journaliste, poète et parlementaire (1844–1914) », dans Colloque Louis Hémon, Quimper, 199–207 et 177–183 respectivement.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Aurélien Boivin, « HÉMON, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/hemon_louis_14F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/hemon_louis_14F.html
Auteur de l'article:    Aurélien Boivin
Titre de l'article:    HÉMON, LOUIS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    19 mars 2024