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Titre original :  From: Representative men of Manitoba : history in portraiture; a gallery of men, whose energy, ability, enterprise and public spirit have produced the marvellous record of the Prairie Province, 1902.

Provenance : Lien

McMILLAN, sir DANIEL HUNTER, officier de milice, homme d’affaires, homme politique et fonctionnaire, né le 14 janvier 1846 à Whitby, Haut-Canada, fils de James McMillan et d’Eleanor (Ellen) Crawford ; le 10 avril 1878, il épousa à Collingwood, Ontario, Mary Lindsay, et ils eurent une fille ; décédé le 14 avril 1933 à Winnipeg.

Le père de Daniel Hunter McMillan émigra d’Écosse et sa mère du comté d’Antrim (Irlande du Nord), pour s’installer dans le Haut-Canada comme fermiers. Aîné de trois garçons et de quatre filles, Daniel Hunter fréquenta d’abord l’école à Whitby avant que sa famille s’établisse à Collingwood, où il étudia à la Collingwood Grammar School.

McMillan commença sa carrière dans le domaine militaire. Il effectua son premier service comme engagé volontaire à la frontière du Niagara pendant quelque temps en 1864, puis durant quatre mois en 1865. Il s’inscrivit ensuite à la Toronto Military School, où il obtint un certificat de première classe le 21 mai 1866 à titre de membre de la Regiment Division of Simcoe. Moins de deux semaines plus tard, quand les fenians envahirent la péninsule du Niagara [V. Alfred Booker* ; John O’Neill*], il s’enrôla dans le 19th Battalion Volunteer Militia Infantry à St Catharines. L’unité, qui ne participa pas à la bataille de Ridgeway, prit peu après le nom de 19th (Lincoln) Battalion of Infantry. McMillan reçut un certificat de cavalerie de première classe le 30 juillet 1867. En 1870, il devint le plus jeune capitaine du 1st (Ontario) Battalion of Rifles, affecté à la répression de la rébellion à la Rivière-Rouge, au Manitoba. Cependant, lorsque le bataillon atteignit finalement la colonie de la Rivière-Rouge, le chef métis Louis Riel* avait fui. Désœuvrés, les officiers et soldats de l’unité de McMillan et du 2nd (Quebec) Battalion of Rifles passèrent leur temps à explorer discrètement la nouvelle région et son potentiel. Alors que certains décidèrent de rester au Manitoba, McMillan était de retour au sud de l’Ontario le 14 juillet 1871, avec 16 autres officiers et 83 sous-officiers et soldats.

Vraisemblablement attiré dans la jeune province après ce séjour militaire, McMillan s’établit deux ans plus tard à Winnipeg, où il s’engagea activement dans les affaires et la vie sociale. À l’automne de 1875, il était trésorier de la Prince Rupert’s Lodge des francs-maçons. Vers la même période, son frère William Wallace vint le rejoindre à Winnipeg. Leurs parents s’y installeraient en 1881, et leurs quatre sœurs accompagnées de leurs maris viendraient y vivre au fil des ans. Au milieu des années 1870, les deux frères formèrent un partenariat avec John McKechnie pour fonder la McKechnie, McMillan and Company, propriétaire de la Winnipeg Foundry and Machine Shop. À la même époque, Daniel Hunter créa aussi la Winnipeg City Flour Mills avec Samuel Bassett. Leur nouveau moulin actionné à la vapeur, situé sur la rive ouest de la rivière Rouge, concurrencerait fortement deux installations plus anciennes. En 1878, McMillan possédait seul la Winnipeg City Flour Mills et, en 1880, ne faisait plus partie de la McKechnie, McMillan and Company (son frère William Wallace y resterait), qui deviendrait peu après la Vulcan Iron Works.

L’entreprise de farine et de nourriture pour animaux de McMillan l’amena tout naturellement au commerce des céréales. En 1878–1879, il était négociant en grain. Son frère William Wallace se retira bientôt de la Vulcan Iron Works pour se lancer en affaires de nouveau avec lui. Ils créèrent la D. H. McMillan and Brother, qui devint la D. H. McMillan and Company vers 1890. Les McMillan possédaient alors à Winnipeg un élévateur à grain d’une capacité de 65 000 boisseaux. Leur entreprise avait aussi des élévateurs et des entrepôts à Brandon (35 000 et 6 000 boisseaux), à Alexander (30 000 boisseaux) et à Moose Jaw (Saskatchewan) (7 000 boisseaux) ; elle détenait également un élévateur à Morden, au Manitoba (25 000 boisseaux), et un entrepôt à Qu’Appelle (Saskatchewan) (5 000 boisseaux). En 1897, les frères McMillan, de concert avec l’homme politique Rodmond Palen Roblin, le négociant en grain Joseph Harris* et d’autres associés, fondèrent la Dominion Elevator Company, décrite par l’expert de l’industrie céréalière Charles W. Anderson comme « la deuxième société d’élévateurs originaire du Manitoba ». Avec ses 64 élévateurs en 1900, la Dominion Elevator Company suivait la Northern Elevator Company Limited, qui en avait 96.

McMillan avait joué un rôle prépondérant dans la collectivité pendant ses premières années à Winnipeg et occupa le poste de chef mécanicien de la Winnipeg Fire Brigade jusqu’en 1880. En 1879, il amorça sa carrière politique en se présentant comme indépendant dans la circonscription de Winnipeg aux élections provinciales. Il subit la défaite, mais après que le vainqueur, Thomas Scott, eut remporté une élection partielle fédérale en septembre 1880 et renoncé à son siège à l’Assemblée législative, il se présenta pour le remplacer, toujours comme indépendant, et obtint le vote majoritaire contre ses deux opposants conservateurs. Il ne brigua pas les suffrages aux élections générales du 23 janvier 1883, peut-être en raison de la pression que généraient ses autres responsabilités. À la création d’une bourse des céréales et divers produits agricoles le 13 juin, les 16 négociants présents le choisirent comme président. Cette initiative échoua toutefois en octobre, car l’essor économique de 1881–1882 au Manitoba avait abouti à une récession. Quatre ans plus tard, Roblin, le marchand de céréales Nicholas Bawlf*, l’homme d’affaires George Frederick Galt* et Charles Napier Bell (secrétaire du Bureau de commerce de Winnipeg) essayèrent à nouveau et réussirent à créer un organisme plus stable. Le 24 novembre 1887, les quatre hommes et huit autres associés élurent McMillan président de la Winnipeg Grain and Produce Exchange. Les activités boursières commencèrent officiellement le 7 décembre, et McMillan en assura la présidence jusqu’en 1888.

En 1883, McMillan s’était de nouveau enrôlé dans la milice canadienne dans le district militaire n10 en collaborant à la mise sur pied du 90th (Winnipeg) Battalion of Rifles. Il se retira de cette unité quelques mois avant le début de la rébellion du Nord-Ouest [V. Louis Riel], en mars 1885, et accéda au grade de major d’une nouvelle unité, le 91st Battalion of Infantry (Manitoba Light Infantry). On rebaptiserait ce bataillon 95th Battalion of Infantry (Manitoba Grenadiers) et McMillan en fut promu lieutenant-colonel en 1887. Il recevrait sa dernière affectation militaire en 1904, après sa nomination comme colonel du 12th (Manitoba) Dragoons.

McMillan retourna à la politique en 1888, cette fois sous l’étiquette libérale, et remporta la victoire dans Centre Winnipeg, quand le parti et son chef, Thomas Greenway*, propulsés au pouvoir, formèrent le premier gouvernement ouvertement partisan dans l’histoire du Manitoba. D’abord député d’arrière-ban, McMillan fut appelé au Trésor provincial à la suite de la démission de sir Lyman Melvin Jones*, qui avait accepté le poste de directeur général de la Harris A., Son and Company Limited. Des efforts visant à briser le monopole de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique touchèrent sérieusement la politique au Manitoba, quand Greenway et ses collègues tentèrent d’utiliser la Northern Pacific Railroad Company pour réduire les tarifs ferroviaires. Leur échec amena Roblin, associé en affaires de McMillan, à quitter les libéraux et à se joindre au cabinet conservateur. Il provoqua également des attaques du Manitoba Free Press contre McMillan. Le rédacteur en chef et ancien député libéral William Fisher Luxton*, reconnu pour son style incisif, dénigra le tempérament de McMillan en avril 1892, quand ce dernier affirma ignorer que le gouvernement projetait de congédier un greffier en chef de la fonction publique : « M. McMillan s’est rendu coupable d’un autre mensonge tout à fait délibéré et s’est montré indigne de confiance […] Il ne vaut pas mieux que d’autres ; beaucoup valent mieux que lui ; il est dans la moyenne, pas plus. » McMillan compta probablement parmi ceux qui se réjouirent quand Luxton perdit la direction du Manitoba Free Press en 1893.

En 1889, McMillan ne s’était pas joint à la campagne de ses collègues pour abolir les dispositions relatives aux écoles confessionnelles, qui remontaient à la création du Manitoba en 1870. Annoncée au début du mois d’août par le ministre des Travaux publics, James Allan Smart*, la décision du gouvernement de financer un seul réseau scolaire surprit beaucoup de monde, notamment McMillan. On ne s’attendait pas non plus à ce que, quelques jours plus tard, le procureur général Joseph Martin* promette que le gouvernement interviendrait dans la question des écoles et, de surcroît, cesserait d’imprimer ses documents en français. Quels qu’aient été ses sentiments sur ces changements, McMillan resta trésorier de la province après l’adoption de ces mesures en 1890 [V. Thomas Greenway].

Pendant plus d’une décennie de service, McMillan devrait affronter les défis financiers du gouvernement pendant la crise économique du début des années 1890 et la lente amélioration qui s’amorça vers 1897. Ses réponses prudentes à Roblin, chef de l’opposition conservatrice, en février 1890, diffèrent notablement de son brillant discours du budget de février 1899. Son mandat de trésorier, au cours duquel les dépenses augmentèrent substantiellement et les subventions fédérales s’accrurent davantage, se termina avec un budget qui affichait un surplus important. Les libéraux de Greenway remportèrent les élections générales de 1892 et de 1896, la deuxième fois avec une plus grande majorité. En 1897, Roblin persuada toutefois Hugh John Macdonald*, fils du premier des premiers ministres du pays, sir John Alexander Macdonald*, d’accepter la direction du Parti conservateur provincial. Aux élections de décembre 1899, les tories prirent le pouvoir, et s’y maintinrent longtemps.

McMillan se trouva néanmoins dans l’opposition pendant seulement une courte période, car le premier ministre, sir Wilfrid Laurier*, le nomma lieutenant-gouverneur du Manitoba le 10 octobre 1900 ; son assermentation eut lieu cinq jours plus tard. En plus de ses fonctions ordinaires, il dut recevoir la famille royale en visite dans la province, entre autres le duc et la duchesse de Cornwall pendant leur tournée de 1901. Nommé pour un deuxième mandat en 1906, McMillan occuperait le poste pendant le règne de trois monarques. Il devint chevalier commandeur de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges le 26 juin 1902. En 1910, il assista aux funérailles du roi Édouard VII et, l’année suivante, au couronnement de George V, qu’il avait accueilli au Canada dix ans auparavant.

En 1900, McMillan avait accédé à la vice-présidence du Fonds patriotique canadien, créé en réaction à la guerre des Boers. Pendant son passage dans l’opposition, en 1899−1900, il présida la St Andrew’s Society à Winnipeg. Peu après sa nomination comme lieutenant-gouverneur, il fut élu membre à vie de la Gaelic Society locale, qui participait au mouvement mondial pour encourager l’usage de la langue gaélique. Il devint parrain de la St Andrew’s Society en 1909 et président honoraire en 1930. Il fut également président honoraire de la Canadian Forestry Association lorsque l’organisme tint sa réunion à Winnipeg en 1903. Sa femme et d’autres membres de sa famille étaient associés à l’église presbytérienne Knox depuis longtemps et il en devint membre lui aussi au moment de sa profession de foi en 1906. Il aida de plus à mettre sur pied le Ninette Sanatorium [V. David Alexander Stewart], inauguré en 1909, et siégea à son conseil d’administration. L’université de Manitoba reconnut ses services en 1911 en lui décernant un doctorat honorifique en droit.

McMillan accordait de l’importance à son statut dans la société et s’en servait, tout comme de sa richesse – il figurait parmi les millionnaires de la province –, pour souligner les réalisations d’autres personnes. En 1900, il avait accepté un mandat d’une année comme promoteur de la division manitobaine du Royal Caledonian Curling Club [V. Robert Henry Dunbar] et parrainé la coupe McMillan, comme prix de consolation, de 1894 à 1906. À titre de commanditaire du Thistle Curling Club, il offrit un prix aux joueurs débutants en 1903. Amateur de chevaux, il créa en 1912 la coupe Sir Daniel H. McMillan décernée pour la meilleure paire de juments ou de hongres mesurant 15 mains 3 pouces et plus au Horse Show de Winnipeg. Pour la Scottish Amateur Athletic Association, il dota la coupe Sir Daniel Hunter McMillan comme premier prix du sprint de 100 verges. Au Winnipeg Swimming Club, il présenta un trophée en forme de bouclier à remettre à la meilleure équipe de quatre élèves de moins de 16 ans de Winnipeg. Dans les années 1920, il fonda le Sir Daniel McMillan Fellowship in History and Political Science à l’université de Manitoba.

Tout au long de sa carrière d’homme politique et de lieutenant-gouverneur, McMillan demeura actif dans les affaires. L’un des fondateurs de la Compagnie d’assurance du Grand-Ouest sur la vie en 1891, il siégea à son conseil d’administration pendant le reste de sa vie et en assura la vice-présidence en 1928. Après que la Toronto General Trusts Corporation eut acquis la Winnipeg General Trusts Company en 1902, McMillan siégea au conseil consultatif de la compagnie pour le Manitoba. Président de la Northern Bank depuis sa fondation en 1903, il devint président de la Northern Crown Bank à la suite de la fusion de la Northern Bank et de la Crown Bank of Canada en 1908, poste qu’il occuperait jusqu’en février 1917. En 1911, il exerça les fonctions de vice-président de la Compagnie de prêt du Manitoba et du Nord-Ouest, de la Western Canada Settlers Mutual Company et de la Manitoba Water Power Electrical Company. De plus, en 1917, il assura la vice-présidence de la Manitoba and Saskatchewan Coal Company Limited et se chargea de la direction de la Canadian Mortgage Investment Company.

Sir Daniel Hunter McMillan mourut deux semaines après qu’une commission révéla que John Alexander Machray avait détourné des fonds de l’université de Manitoba ; parmi les sommes perdues figurait l’argent réservé pour la bourse que McMillan avait créée. La crise économique nuisit également à son legs. La vérification de ses biens indiqua qu’au moment de sa mort, à l’âge de 87 ans (lady McMillan était décédée en 1923), la plus grande partie de ses avoirs avait disparu. Sa fille et exécutrice testamentaire, Eleanor Isabel, passa plus d’une décennie à tenter d’établir la valeur des terres agricoles qu’il possédait en Saskatchewan et de ses autres actifs. Sa luxueuse résidence du 645, Wellington Crescent, construite en 1911–1912 dans le style élisabéthain, n’intéressa aucun acheteur, et on la démolit en 1937. Cependant, le bâtiment dont McMillan tirait le plus de fierté, l’Avenue Block, s’élève toujours, au xxie siècle, sur l’avenue Portage à Winnipeg, souvenir d’un homme qui se tailla une carrière brillante dans le service militaire, les affaires et la politique, et devint une personnalité éminente au Manitoba, sa province d’adoption.

A. Ernest Epp

AM, MG 12, G2 (Daniel Hunter McMillan).— AO, RG 80-5-0-76, n9859.— Arch. de la Compagnie d’assurance du Grand-Ouest sur la vie (Winnipeg), sér. 52/1 (Company history 1892–1942) ; sér. 52/4 (Company history 1959–1969, biographical material, Sir Daniel Hunter McMillan 1846–1933).— BAC, R233-30-3, Canada-West, dist. Simcoe, sous-dist. Collingwood : 1 ; R233-34-0, Ontario, dist. Simcoe north (42), sous-dist. Collingwood (b) : 62.— Manitoba, Ministère de la Justice, Bureau de l’état civil (Winnipeg), n1933-016181.— Manitoba Free Press, 1875–1928.— Winnipeg Telegram, 29 janv. 1910.— C. W. Anderson, Grain : the entrepreneurs (Winnipeg, 1991).— Annuaire, Manitoba, 1876–1879, 1890.— F.-J. Audet, Dictionnaire biographique des gouverneurs, lieutenants-gouverneurs et administrateurs du Canada et de ses provinces, 1604–1921 (2 vol., s.l.n.d.).— Canada, Dép. de la Milice et de la Défense, Rapport sur l’état de la milice (Ottawa), 1883.— Canadian annual rev., 1901, 1911.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912).— John Everitt, « The flour milling industry in Manitoba since 1870 », Manitoba Hist. (Winnipeg), n26 (automne 1993) : 2–14.— A. [G.] Levine, The exchange : 100 years of trading grain in Winnipeg (Winnipeg, 1987).— J. A. MacDonald, Troublous times in Canada : a history of the Fenian raids of 1866 and 1870 (Toronto, 1910).— Manitoba, Legislative Assembly, Journals, 1891, « Sessional papers », n1 : 176, 180, 185 ; Sessional papers, 1901, n6 : 210, 216.— W. L. Morton, Manitoba : a history (Toronto, 1957).— R. R. Rostecki, Crescentwood : a history (Winnipeg, 1993).— Hereward Senior, The last invasion of Canada : the Fenian raids, 1866–1870 (Toronto et Oxford, Angleterre, 1991).— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell), 2.— G. F. G. Stanley, Toil & trouble : military expeditions to Red River (Toronto et Oxford, 1989).— Bruce Tascona, XII Manitoba Dragoons : a tribute (Winnipeg, 1991).

Bibliographie générale

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A. Ernest Epp, « McMILLAN, sir DANIEL HUNTER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mcmillan_daniel_hunter_16F.html.

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Auteur de l'article:    A. Ernest Epp
Titre de l'article:    McMILLAN, sir DANIEL HUNTER
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2021
Année de la révision:    2021
Date de consultation:    28 mars 2024