DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

OLIVIER, dit Le Picard, MARC-ANTOINE, orfèvre et soldat connu au Canada de 1688 à 1698 ; fils d’Antoine Olivier, dit Le Picard, et de Marguerite Savantain.

Originaire des environs de Beauvais, Marc-Antoine Olivier a probablement fait son apprentissage chez un maître orfèvre d’Amiens. En 1688, il s’enrôle dans la compagnie de fusiliers que François de Galiffet* lève en Picardie pour aller servir en Nouvelle-France – d’où son surnom. À peine arrivés dans le pays, Galiffet et ses 300 hommes se rendent à Montréal, point névralgique de la défense du territoire contre les Premières Nations.

Il semble que Marc-Antoine Olivier ait suivi Galiffet dans ses déplacements. En 1689, il fait d’abord partie de la garnison de Trois-Rivières. Lors du massacre de Lachine (5 août 1689), il est à la Pointe-Saint-Charles. Le 17 juin 1690, il épouse, à la Pointe-aux-Trembles (près de Montréal), une jeune fille de 13 ans, Françoise Dardaine ; dans l’acte de mariage, il est dit « soldat de la compagnie de Galifé » ; l’un de ses frères d’armes, Michel Senau, dit La Viazère, assiste à la cérémonie et déclare, tout comme Olivier d’ailleurs, ne savoir signer. Par un acte sous seing privé demeuré introuvable, les beaux-parents donnent à leur fille Françoise, en dot, une terre sise à Saint-Sulpice, près de Montréal.

Pendant trois ans, on n’a plus de ses nouvelles. Peut-être a-t-il suivi Galiffet, nommé major de Québec en 1692. À la naissance de son premier enfant, baptisé à Montréal le 3 janvier 1695, Marc-Antoine Olivier, qualifié d’orfèvre, n’assiste pas à la cérémonie. Le 10 octobre de la même année, il se départ de sa terre de Saint-Sulpice, alléguant qu’il est « impuissant à la faire valoir ».

Au baptême du deuxième fils de Marc-Antoine Olivier, Simon, né le 29 février 1696, l’officiant ajoute cette note : « Le père n’a point signé, étant pour lors en France. » En mai 1698, ce dernier demande son retour en France, où l’attendent sa femme et « 2 de ses enfans ».

Que Marc-Antoine ait été orfèvre de son métier, plusieurs documents en témoignent. Mais on n’a pas encore trouvé une œuvre qui puisse lui être attribuée.

Gérard Morisset

AJM, Registre des baptêmes, mariages et sépultures, N.-D. de Montréal, 1690, 1694–96.— É.-Z. Massicotte, Orfèvres et Bijoutiers du Régime français, BRH, XXXVI (1930) : 30–32.

Bibliographie de la version révisée :
Bibliothèque et Arch. Canada (Ottawa), R11577-4-2.
— Bibliothèque et Arch. nationales du Québec, Centre d’arch. du Vieux-Montréal, CE601-S5, 17 juin 1690.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Gérard Morisset, « OLIVIER, dit Le Picard, MARC-ANTOINE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/olivier_marc_antoine_1F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/olivier_marc_antoine_1F.html
Auteur de l'article:    Gérard Morisset
Titre de l'article:    OLIVIER, dit Le Picard, MARC-ANTOINE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1966
Année de la révision:    2019
Date de consultation:    19 mars 2024