DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

LÉPINE, AMBROISE-DYDIME – Volume XV (1921-1930)

né le 18 mars 1840 à Saint-Boniface (Winnipeg)

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

TODD, WILLIAM, marchand, commerçant de bois, promoteur de chemins de fer et homme politique, né à North Yarmouth, dans le Maine, le 10 juin (ou juillet) 1803, l’un des dix enfants de William Todd et de Hannah Worthley ; il épousa en 1826 Clarissa Hill, dont il eut 12 enfants puis, le 9 juillet 1862, Mme Mary Jane Haney ; décédé le 5 août 1873 à St Stephen, N.-B.

William Todd, père, avait mis sur pied une entreprise très lucrative s’occupant du commerce entre la côte de l’Atlantique et les Antilles, mais son affaire fut détruite par le blocus continental de Napoléon. En 1811, les Todd, à l’instar d’un grand nombre de leurs compatriotes, entreprirent une nouvelle vie dans la sécurité de l’Amérique du Nord britannique. Ils s’installèrent à St Stephen, N.-B. Vers l’âge de 22 ans, William Todd, fils, s’était établi comme marchand à Milltown, dans le voisinage de St Stephen. Peu de temps après, il entra dans le commerce du bois, qui était alors la principale activité économique de la vallée de la rivière Sainte-Croix. Homme d’affaires habile, il devint l’un des plus riches commerçants de bois de la vallée. Ses intérêts considérables au Nouveau-Brunswick et dans le Maine en firent l’un des principaux membres de la « communauté internationale » sur les rives de la Sainte-Croix. À sa mort, ses biens étaient évalués à $187 571.

Au début de sa carrière, Todd s’était lancé dans la construction de chemins de fer. Il fut président du St Croix and Penobscot Railroad et du St Stephen Branch Railroad (qui devint plus tard le New Brunswick and Canada Railway). Il fut en outre l’un des fondateurs et l’un des administrateurs de la St Stephen’s Bank dont il fut également le président de 1849 à 1873.

Membre de l’Église congrégationaliste de St Stephen, Todd prit une part active aux affaires de l’Église et de la communauté. Il s’intéressait aux problèmes de l’éducation et fut l’un des fondateurs de la Milltown Academy, l’une des meilleures écoles de la province. Pendant plusieurs années, il en fut un des administrateurs.

En 1854, année où les libéraux, sous la direction de Charles Fisher, obtinrent la majorité à l’Assemblée, Todd fut nommé au Conseil législatif. Il s’y fit le grand défenseur du monde des affaires, en particulier des industries forestières et des chemins de fer. Durant la controverse sur la Confédération, Todd s’abstint de prendre parti, du moins au début. Dans la région de St Stephen, considérée comme un centre hostile à la Confédération, plusieurs exploitants forestiers influents, dont le frère de Todd, Freeman H., s’opposaient à l’union des provinces. William ne se prononça pas avant 1866, mais durant la session du conseil cette année-là, il fut influencé par le fougueux plaidoyer d’Edward Barron Chandler. Finalement, Todd vota en faveur de la résolution appuyant la Confédération quand elle fut présentée au conseil.

En octobre 1867, il fut appelé au Sénat, mais ne voulant pas aller demeurer à Ottawa, il refusa cette nomination. Il conserva son siège au Conseil législatif de la province où il fit sa dernière apparition durant la session de 1872.

Michael Swift

PANB, Department of Justice, Probate Court Records, Milltown, 873/Wm. Todd.— Debates of the Legislative Council of New Brunswick, 1866.— Journal of the Legislative Council of New Brunswick, 1854–1872.— Morning Freeman (Saint-Jean, N.-B.), 7 août 1873.— Statutory history of the railways of Canada (Dorman).— H. A. Davis, An international community on the St. Croix, 1604–1930 (« University of Maine Studies », 2e sér., 64, Orono, 1950).— G. H. Mowat, The diverting history of a loyalist town (St Andrews, N.-B., 1932).— Guy Murchie, Saint Croix, the sentinel river ; historical sketches of its discovery, early conflicts and final occupation by English and American settlers, with some comments on Indian life (New York, 1947).— William Todd, Todds of the St. Croix Valley (Mount Carmel, Conn., 1943).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Michael Swift, « TODD, WILLIAM (1803-1873) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/todd_william_1803_1873_10F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/todd_william_1803_1873_10F.html
Auteur de l'article:    Michael Swift
Titre de l'article:    TODD, WILLIAM (1803-1873)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
Date de consultation:    18 mars 2024