DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

WEST, JOHN CONRADE, voilier, homme d’affaires, homme politique et fonctionnaire, né le 8 avril 1786 à Halifax, fils de John Wendel West, forgeron, et de Hannah Rachel Foseler ; en 1807, il y épousa Elizabeth Brechin, et ils eurent 13 enfants ; décédé le 15 avril 1858 au même endroit.

On connaît peu de chose de la vie de John Conrade West avant 1809 ; un document relatif à une transaction et daté de cette année-là mentionne son nom et indique qu’il exerçait le métier de voilier à Halifax. En 1815, West et son frère Jacob Bailey formèrent une association qui prit fin quelque quatre ans plus tard. Par la suite, il continua seul à s’occuper de l’entreprise jusqu’en 1835 au moins. En 1829, il était aussi propriétaire de navires et, l’année suivante, il apparaissait dans les registres à titre de marchand ayant son propre pavillon. En se procurant principalement des navires qui avaient déjà navigué, plutôt que de construire ses propres bâtiments, West créa une flotte marchande diversifiée pour faire le commerce avec les Antilles. Cette flotte comprenait le schooner Royal William, le brigantin Pearl et les bricks Sophia (son premier navire), Sir Peregrine Maitland et Hypolite.

En janvier 1837, West s’associa à son fils aîné, Nathaniel Levy, pour former la C. West and Son. Cinq ans plus tard, il se retira de la société, laissant la place à son fils James Thomas, et la firme prit alors le nom de N. L. and J. T. West. Tout indique qu’il cessa son activité quotidienne au sein de la compagnie, mais il soutint financièrement l’entreprise ainsi que celle de son fils John Conrad West, la J. C. West and Company. En 1847, la C. West and Son était de nouveau en activité, mais les propriétaires étaient alors West et son fils William Pryor. Apparemment, West avait insisté pour que ses fils s’initient aux affaires en commençant au bas de l’échelle, et ceux d’entre eux qui s’adonnèrent au commerce avaient déjà pris la mer et, à l’occasion, commandé des navires.

À l’époque où West diminua ses activités commerciales, il s’engagea dans la vie politique municipale : il fut membre du premier conseil de Halifax en 1841 et commissaire de la voirie et des édifices publics. À l’échelon provincial, sa participation fut essentiellement financière et, bien qu’il ne se soit jamais porté candidat à un poste quelconque, il devint libéral et ami de Joseph Howe*. Il joua un rôle de premier plan dans l’organisation de l’Église universaliste à Halifax en mars 1843. Jusqu’à sa mort, il ne ménagea ni son temps ni son argent pour favoriser la croissance et le progrès de cette Église.

On ne sait pas grand-chose des dernières années de la vie de John Conrade West. La rubrique « Shipping Intelligence » des journaux de Halifax montre que la société C. West and Son s’engagea activement dans le commerce avec les Antilles, utilisant les mêmes locaux que la N. L. and J. T. West. À la mort de West le 15 avril 1858, le British Colonist résuma avec justesse sa vie publique : « En tant que citoyen, il servit au sein du conseil municipal et gagna par sa courtoisie naturelle l’estime de ses collègues. En tant que marchand, il se distingua par son intégrité et par ses idées libérales en matière de commerce ; peu d’hommes ont été plus estimés [que lui] pendant leur vie. » C’est son ami Howe qui a le mieux parlé de sa vie privée ; après avoir reçu de la famille de West une boucle de cheveux de ce dernier, il écrivit : « Un plus fidèle ami que votre père n’a jamais existé. Il s’est attaché à moi « plus que [ne l’aurait fait] un frère » et sa confiance ne [m’]a jamais fait défaut dans les heures les plus sombres de ma vie publique. »

Garry David Shutlak

APC, MG 24, B29 (mfm aux PANS).— Halifax County Registry of Deeds (Halifax), Deeds, 1810–1858 (mfm aux PANS).— PANS, MG 1, 942–946 ; MG 4, 191, 198–199, 215 ; RG 32, 140, 26 mai 1807 ; RG 35A, 1–3.— Acadian Recorder, 1815, 1820, 1837, 1841–1842, 1845, 1858.— British Colonist (Halifax), 17 avril 1858.— Morning Chronicle (Halifax), 19 mars 1844.— Novascotian, 1815–1858.— Times (Halifax), 10 août 1847. Belcher’s farmer’s almanack, 1829–1858.— Cunnabell’s N.S. almanack, 1842 : 24–25.— T. M. Punch, « The Wests of Halifax and Lunenburg », N.S. Hist. Quarterly (Halifax), 6 (1976) : 69–86.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Garry David Shutlak, « WEST, JOHN CONRADE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/west_john_conrade_8F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/west_john_conrade_8F.html
Auteur de l'article:    Garry David Shutlak
Titre de l'article:    WEST, JOHN CONRADE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1985
Année de la révision:    1985
Date de consultation:    19 mars 2024