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WILSON, WILLIAM MERCER, juge et franc-maçon, né le 12 ou le 24 août 1813 à « Mavisbank », propriété de sa famille dans le Perthshire, en Écosse, fils de Graeme Mercer, décédé le 16 janvier 1875 à Simcoe, Ont.

William Mercer fut adopté par son oncle maternel, dont il prit le nom. Il émigra au Canada en 1832 et s’établit à Nanticoke, localité située dans l’actuel comté de Haldimand. En 1834, Wilson s’installa à Simcoe et fut nommé commissaire à la Cour des requêtes du district de Talbot. La même année, il épousa Jane Brown, dont il eut dix enfants, et qui mourut vers 1849. Pendant la rébellion de 1837–1838 dans le Haut-Canada, il commanda les troupes de la cavalerie de Norfolk, qu’il avait lui-même organisées. Il se joignit à Allan Napier MacNab* à Scotland et le suivit à Chippawa, où il participa à la prise du Caroline. En 1848, il fut promu officiellement lieutenant-colonel du 3e bataillon de la milice de Norfolk d’où il se retira en 1869 avec le même grade.

En 1838, Wilson devint greffier de la paix et greffier de la Cour du district de Talbot, et cumula d’autres charges peu importantes. Il commença des études de droit et, en 1853, fut reçu au barreau. Dès lors, il exerça le droit avec succès et se lança en politique municipale. Pendant les années 60, il fut élu président du conseil municipal de Simcoe pour cinq ans, puis préfet du comté de Norfolk pour deux ans. Wilson continua d’exercer les fonctions de greffier de la paix jusqu’en 1858, date à laquelle il fut nommé avocat de la couronne pour le comté de Norfolk. Le 5 mai 1868, il fut nommé juge de la Cour de comté.

Quand on étudie la carrière de Wilson, on constate qu’il s’intéressait aux sujets les plus divers. En 1840, il avait fait venir la première presse à imprimer du district de Talbot, et fondé à Simcoe le Norfolk Observer, qu’il dirigea pendant environ deux ans. Membre fondateur de la St Andrew’s Society en 1842, il fut président de cette association ainsi que du Mechanics’ Institute. En 1851, il fut envoyé à Londres, comme délégué de la Provincial Agricultural Association, pour assister à un congrès professionnel. Wilson entra dans la franc-maçonnerie en 1840 et reçut son initiation à la loge no 14, la loge Norfolk, à Simcoe. Huit ans plus tard, il fut nommé premier surveillant de la grande loge provinciale. Lorsque la grande loge du Canada-Ouest fut fondée en octobre 1855, devenant ainsi indépendante de la grande loge d’Angleterre, Wilson en devint le premier grand maître. C’est en grande partie grâce à lui que l’organisme rival, l’ancienne grande loge, qui avait sir Allan MacNab à sa tête, se joignit à la grande loge du Canada en 1858. L’ancienne grande loge s’était séparée de la grande loge provinciale quand cette dernière avait elle aussi rompu avec l’organisation mère en Angleterre. Wilson resta grand maître jusqu’en 1860 et le fut de nouveau de 1866 à 1868, et de 1872 jusqu’à sa mort en 1875.

Wilson avait épousé en secondes noces, à Londres, Susan Grace Codner, qui lui donna trois enfants et mourut en 1855. Il épousa en troisièmes noces Mary Elisabeth Dixon, dont il eut une fille.

Anne E. F. Sniderman

J. of Education for Ont., XXVIII (1875) : 42.— Militia list for Canada West [...], Joshua Thompson. compil. (Toronto, 1851).— G. D. Maxwell, The first one hundred years : a history of Wilson Lodge A.F. & A.M., no 86, Grand Lodge of Canada in the Province of Ontario, 1857–1957 (s.l., s.d.).— B. M. Pearce, First grand master : a biography of William Mercer Wilson, first grand master of the Grand Lodge of Canada A.F. & A.M. (Simcoe, Ont., 1932).— Simcoe and Norfolk County ; in commemoration of the Simcoe reunion of Norfolk County old boys, August 2nd to 7th, 1924 (Simcoe, Ont., 1924).

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Anne E. F. Sniderman, « WILSON, WILLIAM MERCER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/wilson_william_mercer_10F.html.

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Auteur de l'article:    Anne E. F. Sniderman
Titre de l'article:    WILSON, WILLIAM MERCER
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
Date de consultation:    19 mars 2024