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BOURDAGES, LOUIS, marin, fermier, propriétaire foncier, officier de milice, homme politique, notaire et fonctionnaire, né le 6 juillet 1764 à Jeune-Lorette (Loretteville, Québec), fils de Raymond Bourdages*, chirurgien et marchand, et d’Esther Leblanc ; décédé le 20 janvier 1835 à Saint-Denis, sur le Richelieu, Bas-Canada.
Durant l’hiver de 1756–1757, Raymond Bourdages quitte l’Acadie avec sa famille pour se fixer à L’Ancienne-Lorette (Québec) où il pratique la médecine et s’adonne au commerce. En 1762, il s’installe à la baie des Chaleurs où il met sur pied deux postes commerciaux. Sans capital de départ, exposée aux pillages des corsaires américains et aux incursions des Amérindiens, à la merci du gouvernement britannique qui ne veut pas reconnaître officiellement les titres de propriété, la famille Bourdages, comme plusieurs autres familles acadiennes de l’endroit, se retrouve dans une situation précaire. L’enfance de Louis se déroule dans ce milieu d’incertitude chronique et, dès sa jeunesse, il se rend compte des malheurs des siens et apprend à maudire les dirigeants britanniques.
En 1777, les parents de Bourdages l’envoient faire ses études au petit séminaire de Québec. Un univers nouveau s’ouvre à lui. Certes, il doit beaucoup à son milieu familial et à ses origines acadiennes, mais c’est au petit séminaire qu’il sera redevable de sa formation intellectuelle et de son éducation religieuse. Sans doute se distingue-t-il par son amour de l’étude et par la vivacité de son intelligence. À tout le moins, on le dit doué pour les mathématiques et la philosophie ; à la fin de ses études, il défend même une thèse sur ces sujets. Il s’intéresse aussi aux questions d’ordre public et se lie d’amitié avec son condisciple Pierre-Stanislas Bédard.
À sa sortie du petit séminaire en 1784, Bourdages, âpre au gain et conscient des difficultés financières de sa famille, souhaite s’enrichir rapidement. Il s’intéresse alors au commerce maritime et exerce le métier de marin. Même s’il ne parvient pas à faire fortune, les voyages en Europe et aux Antilles lui ouvrent de nouveaux horizons et élargissent le champ de ses connaissances. En 1787, à la suite de la mort de son père, il décide de se fixer définitivement dans la province de Québec. La même année, il envoie une pétition au gouverneur, lord Dorchester [Guy Carleton*], lui enjoignant de reconnaître juridiquement les biens fonciers de sa famille à la baie des Chaleurs. En dépit de nombreuses lettres et de requêtes, le gouvernement britannique ne réglera cette question qu’en 1825.
Sans fortune patrimoniale et sans appui, Bourdages est en quelque sorte réduit à ses propres moyens. Il songe quand même à se marier et, le 9 octobre 1787, il épouse à Québec Louise-Catherine Soupiran. Dans le contrat de mariage, la composition de la dot, du douaire et du préciput montre incontestablement que les époux viennent de milieux modestes. À la suite de son insuccès comme marchand à Québec, Bourdages se fixe à Saint-Denis, sur le Richelieu, trois ans plus tard. La présence de plusieurs familles acadiennes à cet endroit l’a sûrement incité à s’y établir. À ce moment, il n’est qu’un petit paysan sans ressources qui doit faire vivre sa famille dans des conditions précaires. En 1791, il achète une terre qu’il cultive lui-même. Laborieux et tenace, il prend ensuite l’initiative de vendre du bois de chauffage aux habitants des paroisses environnantes. En 1799, il réussit à acquérir une autre terre. Déjà, en ce qui a trait à son actif foncier, il rivalise avec plusieurs tenanciers de Saint-Denis.
La subsistance de sa famille étant assurée, Bourdages s’oriente vers le notariat. En 1800, il entreprend son stage de clerc chez le notaire Pierre-Paul Dutalmé et le termine auprès du notaire Christophe Michaud, tous deux résidents de Saint-Denis. Pendant cette période, il cultive ses terres et fait des opérations financières qui laissent supposer une certaine prospérité. Il est propriétaire, entre autres, d’une maison en pierre au village et il possède près de 200 arpents dans la seigneurie. Le 8 janvier 1805, il reçoit sa commission de notaire et hérite en même temps de la clientèle de son collègue Michaud, qui avait abandonné la pratique du notariat l’année précédente.
Propriétaire foncier et notaire de campagne, Bourdages est amené à jouer un rôle important dans son milieu. Il est d’abord nommé agent de la seigneurie et devient dépositaire de l’argent de plusieurs marchands. En relation d’affaires avec les habitants, les seigneurs et les marchands, actif dans la vie paroissiale, il occupe fréquemment des fonctions représentatives. Élu syndic de paroisse en 1802 pour parachever l’église, il exerce déjà une influence prépondérante dans la milice comme aide-major. On peut même le soupçonner d’alimenter des conflits avec le curé de sa paroisse. Non seulement assiste-t-il depuis le début du siècle aux assemblées de fabrique en tant que notable, mais il appuie aussi les habitants dans leurs revendications contre l’administration paroissiale. Le curé et Bourdages, par leur façon de penser et leur. pouvoir dans la paroisse, ne peuvent que se heurter de bien des manières. Ce dernier n’en parvient pas moins par sa richesse foncière, sa culture et ses alliances à se hisser au premier rang de la communauté. Son ascension sociale s’inscrit aussi dans le contexte de la montée des professions libérales dans la société canadienne au début du xixe siècle et de l’élaboration au sein de ce groupe d’une idéologie libérale et nationaliste.
Bourdages, à l’instar de plusieurs représentants des professions libérales, voit dans l’appareil politique un moyen important d’asseoir son prestige et son autorité. Élu député de la circonscription de Richelieu le 6 août 1804, il conservera ce poste jusqu’en mars 1814. De fait, sa carrière politique débute au moment où la chambre d’Assemblée est sous la gouverne des membres des professions libérales et des petits marchands canadiens. Ces nouveaux leaders commencent à s’exprimer à l’intérieur d’un parti organisé : le parti canadien. De même, ils se font les propagandistes du nationalisme canadien en dénonçant les dirigeants coloniaux représentés par le gouverneur et les conseillers en majorité anglophones. Comme plusieurs députés, Bourdages a le sentiment que cette oligarchie met en danger les intérêts de son groupe et représente une menace pour la collectivité canadienne. Dans ce contexte, il adhère à la stratégie du parti canadien qui vise à affaiblir le pouvoir politique colonial en exigeant des réformes administratives et en cherchant l’appui du Parlement de Londres.
Habile tacticien, orateur éloquent et persuasif, Bourdages s’affirme rapidement comme un parlementaire aguerri. Dès 1806, il attire l’attention de ses collègues lorsqu’il appuie la motion de son chef, Pierre-Stanislas Bédard, contre un article paru dans la Gazette de Montréal à propos des toasts plutôt sarcastiques qu’avaient portés des marchands de Montréal au cours d’un banquet présidé par Isaac Todd*. La même année, il participe à la fondation du journal le Canadien. Un an plus tard, il essaie de faire voter une allocation de dépenses aux députés venant de l’extérieur de Québec. Très tôt, il s’identifie aux intérêts populaires de sa circonscription en présentant plusieurs pétitions et projets de loi à incidence locale et régionale. Conscient de son habileté dans les débats et de sa popularité dans sa circonscription, Bédard lui confie plusieurs tâches importantes en chambre. En 1808, il parraine un projet de loi sur l’inéligibilité des juges à siéger à l’Assemblée [V. sir James Henry Craig* ; Pierre-Amable De De Bonne*]. De fait, cette querelle, et plus tard celle des subsides [V. sir Francis Nathaniel Burton], marquera le début d’un conflit dont l’objectif sera la maîtrise du pouvoir politique. Bourdages accorde encore son appui à Bédard lorsqu’il réclame la responsabilité ministérielle, et présente lui-même une motion en ce sens. Incontestablement, Bourdages a joué à cette époque un rôle important au sein du parti canadien. D’ailleurs, il a toujours appuyë le leadership de Bédard et s’est généralement senti solidaire de cette première génération de députés canadiens qui venaient en majorité de la région de Québec. Lorsque les rédacteurs du Canadien, Bédard, François Blanchet et Jean-Thomas Taschereau, sont emprisonnés en mars 1810, Bourdages est sans doute le député qui s’oppose le plus à ce coup de force du gouverneur Craig.
La guerre de 1812 a pour effet d’amoindrir les tensions et de rapprocher sensiblement l’exécutif et les chefs de l’Assemblée. Bourdages accepte de s’allier aux Britanniques pour lutter contre l’envahisseur américain. Le 18 mars 1812, il est promu major du bataillon de milice de Saint-Denis par le successeur de Craig, le gouverneur sir George Prevost*. L’année suivante, il remplace, non sans heurts, le marchand Joseph Cartier comme lieutenant-colonel de ce bataillon. Manifestant un zèle inhabituel et faisant preuve de rigidité envers ses miliciens, Bourdages ne tarde pas à entrer en conflit avec plusieurs notables de la région. On l’accuse, entre autres, de vouloir diriger la milice et de s’immiscer dans les affaires des autres. En 1814, Prevost le récompense en le nommant surintendant des postes de relais de la colonie au salaire annuel de £100.
Dans cette société étroite et compartimentée, où chacun est soucieux de protéger ses intérêts et convoite les faveurs de l’autre, les querelles de clan, les animosités personnelles et les conflits de personnalité occupent une place considérable. Aux élections générales de 1814, le seigneur de Saint-Hyacinthe et conseiller législatif, Pierre-Dominique Debartzch*, assuré de l’appui des notables de la région, mène une vive campagne contre Bourdages et réussit à le faire battre dans la circonscription de Richelieu. Humilié, Bourdages veut sauver son honneur en se vengeant. En janvier 1815, il convainc l’Assemblée d’annuler l’élection en invoquant de nombreuses irrégularités commises au moment du scrutin. Ce genre de lutte fait parfois de Bourdages un chef de clan familial, très régionaliste par sa mentalité, ses horizons et son chauvinisme, préoccupé avant tout par les tracasseries locales et peu ouvert aux véritables enjeux politiques de son époque. La même année, des élections partielles sont déclenchées dans les circonscriptions de Richelieu et de Buckingham. Cette fois, Bourdages met toutes les chances de son côté en se présentant dans les deux circonscriptions. Défait de nouveau dans Richelieu, il est par ailleurs élu dans Buckingham. Le départ du gouverneur Prevost amène de nouvelles élections générales en mars 1816. Bourdages est encore battu et doit se résigner à laisser la vie politique.
Bourdages profite de l’occasion pour s’occuper davantage de ses activités professionnelles et de sa famille. Les liens de solidarité qui unissent cette famille petite bourgeoise sont d’ailleurs exemplaires. Ce notable de campagne trouve d’abord en sa femme une collaboratrice avertie. Les enfants sont également solidaires du clan familial, imbu de prestige et de pouvoir. Très tôt les garçons entreprennent des études classiques, occupent des postes importants dans la milice et participent aux affaires courantes de la paroisse. Les filles, dans certains cas, se sont déjà trouvé un riche parti. Fier de sa famille et soucieux de lui laisser un héritage substantiel, ce petit bourgeois dans la cinquantaine se fait encore promoteur et spéculateur foncier. Il pratique le notariat avec la même ardeur ; son minutier contient en moyenne 120 actes par année. En 1819, le gouvernement britannique, en raison des services qu’il a rendus dans la milice, lui octroie 1 200 acres dans le canton d’Ely. Loin de s’offusquer et de se défiler, Bourdages accepte tout bonnement l’offre gouvernementale. Comme plusieurs membres des professions libérales, il n’en est pas à une contradiction près, luttant d’un côté contre le Conseil exécutif et, de l’autre, acceptant des postes rémunérateurs et des faveurs gouvernementales. Dès lors, il figure parmi les propriétaires fonciers les plus importants de la localité.
En 1820, Bourdages est réélu dans Buckingham. À Québec, la querelle des subsides est au cœur des débats parlementaires. Louis-Joseph Papineau* s’engage personnellement dans une lutte ouverte contre le gouverneur lord Dalhousie [Ramsay*] et s’affirme de plus en plus comme le nouveau chef du parti canadien. Bourdages est sûrement préoccupé par ces questions. Il se montre une fois de plus un parlementaire opiniâtre et astucieux, saisissant la moindre occasion pour s’en prendre à l’exécutif et à l’oligarchie anglophone. Ce qui ne l’empêche pas comme autrefois de s’engager dans les affaires courantes de la vie parlementaire, de siéger à de nombreux comités et de s’occuper des problèmes de sa circonscription. En 1822, le projet d’union du Haut et du Bas-Canada et l’opposition systématique des marchands anglophones à la tenure seigneuriale rendent encore le climat plus difficile. Bien que le projet d’union ait échoué, le Canada Trade Act adopté à sa place favorise le transfert des terres en fief et roture en franc et commun socage. Bourdages réagit violemment à cette loi votée par le Parlement de Londres. En 1824, même s’il n’a pas l’appui de Papineau et de Denis-Benjamin Viger*, il propose une motion pour révoquer le Canada Trade Act, laquelle sera finalement repoussée.
Malgré tout, Bourdages n’est pas réfractaire au développement du capitalisme dans la colonie et semble le promouvoir dans la mesure où il avantage les siens. Ainsi il s’oppose au projet de canalisation du Saint-Laurent, lié aux intérêts des marchands britanniques, mais il se fait le promoteur de la canalisation de la rivière Chambly (rivière L’Acadie), qui favoriserait les intérêts régionaux de la bourgeoisie canadienne. Dans ces conditions, il apparaît difficile de le compter parmi les défenseurs d’une société d’Ancien Régime. Tout compte fait, il rejoint la majorité de ses collègues députés qui parlent de démocratie, de séparation de l’Église et de l’État, et qui n’hésitent pas à défendre le régime seigneurial.
À cette époque, le parti canadien ne présente pas pour autant un front uni. Les querelles autour du leadership de Papineau, les nombreux conflits de personnalité et la vieille rivalité entre Québec et Montréal chez les députés ont pour effet d’ébranler le parti et d’encourager ouvertement la dissidence. De son côté, Bourdages s’oppose avant tout à Papineau. Partisan des députés de la région de Québec, il accepte difficilement que le parti soit dirigé par un Montréalais. Lui-même aurait bien aimé remplacer Papineau comme président de l’Assemblée, mais il se rend compte rapidement que ses appuis en chambre sont nettement insuffisants. En 1823, après le départ de Papineau pour Londres, il réussit avec l’appui de quelques députés à faire élire le député de la Haute-Ville de Québec, Joseph-Rémi Vallières* de Saint-Réal, président de la chambre d’Assemblée. À son retour, Papineau reprend son poste et se garde de donner prise à ses ennemis. Conscient du danger que représentent Bourdages et quelques autres députés de la région de Québec, il profite du succès des élections de 1824 pour raffermir son leadership et unifier le parti. À partir de 1826, le parti canadien devient le parti patriote. Ce dernier consolide rapidement ses assises et se dote d’un journal de combat : la Minerve. La victoire électorale de 1827 consacre de façon non équivoque le leadership de Papineau. Sûr de lui, ce dernier réoriente la stratégie du parti et va au delà des réclamations administratives en exigeant le contrôle entier du budget par l’Assemblée et l’électivité des membres du Conseil législatif. Placés devant le fait accompli, Bourdages et d’autres députés ne peuvent que s’adapter rapidement à ces nouvelles réalités politiques.
En 1830, Bourdages, nouvellement élu dans la circonscription de Nicolet, se rallie à Papineau et à ses idées. Son appui inconditionnel au parti patriote se vérifie à chacun des votes nominaux en chambre. À l’instar de son chef, il s’en prend au clergé qui s’oppose ouvertement à la cause patriote. En 1831, il présente avec Papineau le projet de loi sur les fabriques, qui vise à amoindrir les pouvoirs du curé dans l’administration paroissiale en donnant le droit à tous les propriétaires d’assister aux assemblées tenues pour l’élection des marguilliers et la reddition des comptes. Lui-même s’est souvent trouvé aux prises avec le curé de sa paroisse et il décèle dans ce projet de loi un excellent moyen pour les notables de s’immiscer dans les affaires de la paroisse. Les exigences politiques des dernières années l’amènent aussi à des vues plus hardies sur le nationalisme. Il figure parmi ceux qui croient que le Parlement de Londres a trompé la chambre d’Assemblée et que la révolution est inévitable. Il a des idées encore plus avancées que celles de Papineau sur cette question. L’épidémie de choléra qui sévit durant les années 1832–1834, le recul dramatique des francophones dans les villes au profit des anglophones, les mauvaises récoltes des années précédentes, les mesures répressives de l’armée britannique à la suite de l’élection partielle tenue dans la circonscription de Montréal-Ouest en 1832 [V. Daniel Tracey], accentuent les animosités nationales et incitent les masses à l’agitation et à la révolte.
Louis Bourdages, à l’approche de ses 70 ans, s’affiche de plus en plus comme un radical sur le plan politique. Mais quelle qu’ait été sa hardiesse, il en est toujours resté à un prudent réformisme sur le plan religieux et à un respect rigoureux de la propriété seigneuriale. Il représente bien une fraction importante de la petite bourgeoisie de l’époque qui souhaite changer le système politique colonial sans pour autant chambarder la structure sociale. Bourdages accomplit un des derniers gestes importants de sa carrière politique en participant à l’élaboration et à la diffusion des Quatre-vingt-douze Résolutions où se trouvent exposés les principaux griefs et demandes de l’Assemblée. Frappé d’apoplexie le 11 janvier 1835, il meurt le 20 janvier suivant, après avoir reçu les secours de l’Église. Par son testament, rédigé le 6 août 1833, il laisse 7 142# et un nombre considérable de propriétés. Son actif net totalise plus de 100 000#. L’ameublement de sa maison en pierre est élégant et de bon goût. Des tentures, de la vieille vaisselle de faïence et des pièces d’argenterie viennent enrichir le décor. Sa bibliothèque comprend près de 100 volumes et offre l’image d’un individu gagné à la pensée philosophique, aux idées démocratiques et au monde des affaires.
Le minutier de Louis Bourdages, contenant des actes passés entre 1805 et 1835, est conservé aux ANQ-M, sous la cote CN2-11.
ANQ-M, CE2-12, 23 janv. 1835 ; CN1-134, 4 mars 1818 ; CN1-168, 19 nov. 1821, 30 sept. 1822 ; CN2-19, 22 mars 1822, 28 juill. 1827 ; CN2-27, 18 juill. 1799, 13 août 1801, 9 mai 1804, 29 juill. 1811, 18 mai 1819 ; CN2-56, 15 mars 1791 ; CN2-57, 7 déc. 1824.— ANQ-Q, CE1-1, 9 oct. 1787 ; CN1-83, 6 oct. 1787.— AP, Saint-Denis (Saint-Denis, sur le Richelieu), Cahier des délibérations de la fabrique, 1797–1845.— APC, MG 24, B2.— ASQ, Fichier des anciens.— B.-C., chambre d’Assemblée, Journaux, 20 mars 1815, 27 janv. 1818.— Réponse à Testis sur les procédures d’une cour d’enquête, sur plainte du lieut. colonel Bourdages [...] ([Montréal], 1816).— F.-J. Audet, « les Législateurs du B.-C. ».— Desjardins, Guide parl.— Officers of British forces in Canada (Irving).— J.-B.-A. Allaire, Histoire de la paroisse de Saint-Denis-sur-Richelieu (Canada) (Saint-Hyacinthe, 1905).— Maurice Grenier, « la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada, 1815–1837 » (thèse de m.a., univ. de Montréal, 1966).— F.-J. Audet, « Louis Bourdages », SRC Mémoires, 3e sér., 18 (1924), sect. i : 73–101.— Fernand Ouellet, « Papineau et la Rivalité Québec-Montréal (1820–1840) », RHAF, 13 (1959–1960) : 311–327.
Richard Chabot, « BOURDAGES, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 9 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/bourdages_louis_6F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/bourdages_louis_6F.html |
Auteur de l'article: | Richard Chabot |
Titre de l'article: | BOURDAGES, LOUIS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1987 |
Année de la révision: | 2013 |
Date de consultation: | 9 déc. 2024 |