Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons
BUTLER, JOHN, officier, fonctionnaire et agent des Affaires indiennes, baptisé le 28 avril 1728 à New London, Connecticut, fils de Walter Butler et de Deborah Ely, née Dennison ; il épousa Catalyntje Bradt (Catherine Bratt) vers 1752, et ils eurent quatre fils et une fille qui survécurent à la première enfance ; décédé le 13 mai 1796 à Newark (Niagara-on-the-Lake, Ontario).
On connaît peu de chose de la jeunesse de John Butler. Il paraît évident, toutefois, qu’il commença à fréquenter la « frontière » et les Six-Nations alors qu’il était encore tout jeune. Son père, capitaine dans l’armée britannique, amena sa famille dans la vallée de la Mohawk, dans la colonie de New York, vers 1742, et, trois ans plus tard, John était avec lui à Oswego (ou Chouaguen ; aujourd’hui Oswego, New York). Walter Butler était apparemment en relations étroites avec William Johnson, colonel des Indiens des Six-Nations, et il est tout à fait possible que John ait appris de lui les premiers rudiments dans l’art de traiter avec les Indiens. Il ect certain en tout cas que Johnson fut impressionné par les talents de Butler pour les langues indiennes et pour la diplomatie. En mai 1755, il l’amena comme interprète au grand conseil de Mount Johnson (près d’Amsterdam, New York) ; la même année encore, quand Johnson reçut le commandement de l’expédition coloniale contre le fort Saint Frédéric (près de Crown Point, New York), il nomma Butler lieutenant en charge des Indiens, une fonction assez vaguement définie qui comportait une sorte de leadership nominal. Butler continua de servir en cette qualité tout au long de la guerre de Sept Ans et atteignit le grade de capitaine. Il était avec Abercromby lors de l’attaque du fort Carillon (Ticonderoga, New York) et avec Bradstreet à la prise du fort Frontenac (Kingston, Ontario) en 1758. L’année suivante, il commandait en second les Indiens à la prise du fort Niagara (près de Youngstown, New York) par Johnson, et, en 1760, il avait les mêmes fonctions dans les troupes qui, sous les ordres d’Amherst, marchaient sur Montréal.
Après la guerre, Butler continua de servir sous Johnson dans le département des Affaires indiennes, et participa comme interprète aux conseils tenus avec les Indiens dans les années 1760. Il installa sa famille à Butlersbury, le domaine que son père lui avait laissé (près de Johnstown, New York), et fut nommé juge de paix. Au début des années 1770, il paraît s’être retiré du département des Affaires indiennes pour se consacrer à ses propriétés dont le nombre croissait. À la création du comté de Tryon, en 1772, il fut nommé juge de la Cour des sessions trimestrielles et lieutenant-colonel du régiment de milice commandé par Guy Johnson. Sir William mourut en 1774 et Guy devint surintendant des Affaires indiennes ; Butler fut de nouveau nommé interprète.
Lorsque éclata la guerre d’Indépendance américaine, en 1775, Butler, en compagnie d’autres Loyalistes de la vallée de la Mohawk, comme ses fils Thomas et Walter, et Guy Johnson allèrent rejoindre les troupes britanniques au Canada. L’année suivante, sa femme et ses autres enfants furent emprisonnés par les rebelles, et Butler ne les revit que grâce à un échange de prisonniers en 1780. À Montréal, Johnson proposa au gouverneur Guy Carleton* d’utiliser les Six-Nations et les Indiens du Canada pour réprimer la rébellion dans les « établissements reculés » à l’ouest de New York et de la Pennsylvanie. Carleton, cependant, refusa de les utiliser autrement que comme éclaireurs et dans les opérations de défense. Face à ce refus, et au courant de l’arrivée du major John Campbell, muni d’une commission d’agent des Affaires indiennes de la province de Québec, Christian Daniel Claus et Johnson décidèrent de porter leur cause en Grande-Bretagne et quittèrent Québec en novembre 1775. Butler resta sur place, à titre de surintendant intérimaire des Six-Nations ; les troupes américaines menaçant le Canada, on l’envoya au fort Niagara. Il avait instruction de faire tout en son pouvoir pour tenir les Six-Nations en dehors du conflit, tout en préservant leur loyauté envers la Grande-Bretagne, d’autant que les Britanniques considéraient les Iroquois comme des alliés. En dépit du fait que les Indiens, et particulièrement ceux qui subissaient l’influence de Samuel Kirkland, un missionnaire New Light du Connecticut, étaient tentés de signer des pactes de neutralité avec les rebelles, Butler eut beaucoup de succès dans ses efforts pour les garder dans l’alliance britannique. Pendant les 18 mois qui suivirent, il mit en place chez les tribus, depuis la Mohawk jusqu’au Mississippi, un réseau d’agents qui se révélèrent une source valable de renseignements pour les Britanniques et une aide pour les Loyalistes fuyant vers le Canada. Au début de l’été de 1776, Butler recruta aussi un parti de Loyalistes et d’Indiens qu’il envoya au Canada pour aider à en expulser les troupes américaines.
En 1777, le gouvernement britannique décida que ses alliés indiens seraient utilisés offensivement contre les rebelles ; en mai, Butler reçut l’ordre de lever une troupe de guerriers aussi nombreuse que possible parmi les Six-Nations et de rallier à Oswego l’expédition du lieutenant-colonel Barrimore Matthew St Leger, en vue d’une attaque contre le fort Stanwix (Rome, New York). Bien qu’il n’eût qu’un mois pour remplir sa mission, Butler réussit à persuader 350 Indiens, la plupart tsonnontouans, de se joindre à l’expédition. À cette date, il avait reçu une commission officielle de surintendant adjoint des Six-Nations de la part de Guy Johnson qui était arrivé à New York en 1776. Néanmoins, au début de l’expédition, Claus arriva avec une commission de surintendant de tous les Indiens qui y étaient engagés. Butler fut grandement déçu d’être évincé, mais rien n’indique que sa conduite à l’endroit de Claus en fût modifiée. Butler était présent à la victoire d’Oriskany, près du fort Stanwix, le 6 août 1777, où les Indiens et des rangers loyalistes non organisés supportèrent le choc du combat et encaissèrent les pertes [V. Kaieñ’kwaahtoñ].
L’expédition de St Léger terminée, Butler se rendit à Québec. En septembre, Carleton lui donna commission de lever un corps de rangers provinciaux parmi les Loyalistes de la « frontière » qui avaient fui au fort Niagara. Promu commandant-major, Butler se vit assigner le fort Niagara comme base permanente. Les premiers ordres qu’il reçut lui enjoignaient de rallier l’expédition de Burgoyne, mais celle-ci tourna au désastre avant même qu’il eût commencé à lever des recrues.
En 1778, alors que le recrutement allait bon train cette fois, les rangers de Butler et un parti d’Indiens sous la conduite de Kaieñ’kwaahtoñ et de Kaiũtwah’kũ (Cornplanter) entreprirent leur première expédition contre les établissements américains de la « frontière », qui mena au raid extraordinairement fructueux du 3 au 4 juillet sur la vallée de Wyoming, Pennsylvanie. La maladie força Butler à passer le reste de l’année au fort Niagara, mais, en novembre, son fils Walter mena l’attaque bien connue contre Cherry Valley, New York. On peut juger de la répercussion énorme de ces raids, et d’autres survenus la même année et au début de l’année suivante, à ce que les pressions publiques obligèrent le Congrès, en 1779, à envoyer vers la « frontière » une armée de plusieurs milliers d’hommes, dont un grand nombre de soldats réguliers, aux ordres du major général John Sullivan. L’objectif de cette armée était de détruire les établissements et les terres des Six-Nations alliées aux Britanniques et de faire le plus de prisonniers possible. Cette campagne américaine mit, évidemment, les Britanniques et les Indiens sur la défensive, et Butler, avec plusieurs centaines d’hommes, subit la défaite à Newtown (près d’ Elmira, New York), le 29 août. Les Américains dévastèrent alors les villages indiens de la région des lacs Finger. Des milliers d’Indiens durent se tourner vers les Britanniques pour survivre ; mais la base de Niagara existait toujours et, en 1780, rangers et Indiens y étaient de nouveau à l’œuvre. Au cours des années suivantes, les rangers de Butler étendirent leurs opérations. Une compagnie fut assignée aux postes d’Oswegatchie (Ogdensburg, New York) et de Détroit, et, à partir de toutes les bases, rangers et Indiens lancèrent des opérations continuelles de harcèlement contre toute la « frontière », de l’Hudson au Kentucky.
Les Butler, et leurs guerres, ont été condamnés par des générations d’historiens américains comme étant « déloyaux », « barbares », « diaboliquement méchants et cruels ». Mais les faits ne justifient guère ces accusations. La guerre de « frontière » a toujours été cruelle, et s’il n’existe aucune preuve que les Butler eussent exagéré ce caractère, l’on en a par contre sur lesquelles appuyer la prétention de quelques historiens à l’effet qu’ils se montrèrent aussi humains qu’il était possible dans les circonstances. On s’est fondé, pour les condamner, sur l’hypothèse que les raids des Butler auraient été motivés par la haine et le désir de vengeance. Mais ces opérations visaient des objectifs stratégiques importants : couper les ravitaillements à l’armée continentale et détourner le plus de troupes américaines possible des opérations côtières en les attirant vers l’intérieur. Que ces buts aient été atteints, on en trouve une indication partielle dans la campagne de Sullivan et aussi dans le fait que la population du comté de Tryon, qui était d’environ 10 000 avant la guerre, se trouva réduite à 3 500 en 1783, par suite de l’exode occasionné par la menace qui pesait sur la région.
Les intérêts de Butler, pendant la Révolution américaine ne furent pas exclusivement militaires. Dès 1776, grâce à son influence comme surintendant adjoint du commerce indien, il s’arrangea pour monopoliser la traite avec les Loyalistes du fort Niagara, de même que le commerce lucratif du département des Affaires indiennes, à son profit et à celui de Richard Pollard*, un marchand du fort, et plus tard au profit de Thomas Robinson, successeur de Pollard. Toutefois, en 1779, l’année où Guy Johnson prit en mains les affaires des Six-Nations, ce monopole fut brisé et remplacé par un autre qui fonctionna au profit de Johnson.
Butler fut lié de près au premier établissement situé sur le côté canadien de la rivière Niagara. Au début de la guerre, il éleva les baraques des rangers du côté opposé au fort. En 1779, Haldimand décida d’encourager l’agriculture dans le voisinage du fort, y voyant un moyen de réduire l’état de dépendance de la garnison vis-à-vis des approvisionnements en provenance de Montréal ; il confia alors à Butler la tâche de trouver le personnel nécessaire parmi les réfugiés loyalistes. Butler vit dans cette mission l’occasion et de faire impression sur Haldimand par sa compétence, et de s’imposer comme le leader des Loyalistes du fort Niagara en même temps que le dispensateur des faveurs. À la fin de la guerre, il avait établi un bon nombre de familles sur la rive opposée au fort, et quelques-uns de ses favoris avaient obtenu les meilleurs lots. Le premier nom donné à l’établissement fut, bien sûr, Butlersbury. Quand les rangers de Butler furent licenciés, en juin 1784, lui, sa famille et une grande partie de son détachement s’y installèrent. De cet établissement sortit la petite ville de Newark dont Butler allait demeurer jusqu’à sa mort l’un des citoyens les plus en vue.
La fin de la Révolution valut aussi à Butler des revers de fortune. Sa propriété de New York avait été confisquée en 1779 et, même s’il touchait la demi-solde à titre de lieutenant-colonel et s’il reçut une concession de 500 acres de terre, la commission chargée d’examiner les réclamations des Loyalistes refusa de reconnaître plusieurs de ses revendications relatives à des terres situées dans les territoires indiens. En outre, il perdit l’argent qu’il avait gagné pendant la guerre, apparemment en spéculant sur des marchandises destinées aux Indiens. Dans un effort pour redresser la situation, il se rendit à Québec, puis en Angleterre en 1784 et en 1785, mais ne parvint pas à obtenir pour ses fils le privilège exclusif d’utiliser la route du portage du Niagara, non plus que la hausse de salaire qu’il désirait pour lui-même.
Butler joua également un rôle de premier plan dans les affaires de la région du Niagara. Il fut nommé juge de la Cour des plaids communs et membre du conseil des terres pour le district de Nassau quand celui-ci fut créé en 1788 ; il devint aussi lieutenant-colonel de la milice de Nassau, et, plus tard, colonel de la milice du comté de Lincoln. Cependant, sir John Johnson* sut utiliser son influence pour empêcher Butler ou aucun de ses rangers d’obtenir des postes de quelque importance lors de la formation de la province du Haut-Canada, en 1792. De même, Butler ne monta pas plus haut dans le département des Affaires indiennes. Il essaya de refaire la fortune de sa famille en tentant illégalement de fournir des marchandises de traite au département des Affaires indiennes avec la complicité de son fils Andrew, de son neveu Walter Butler Sheehan et d’un marchand de Niagara, Samuel Street*. Butler usa aussi du prestige que lui conférait son titre de surintendant adjoint des Six-Nations pour collaborer avec quelques Américains à une affaire de spéculation impliquant des terres iroquoises de l’état de New York. Après que l’une et l’autre de ces entreprises eurent échoué, Butler se tourna vers les travaux de la ferme, l’exploitation de moulins et la spéculation foncière, mais sans grand succès.
À titre de surintendant adjoint des Six-Nations, Butler joua un grand rôle dans l’achat d’une bonne partie du sud-ouest de l’Ontario, et en particulier des terres de la rivière Grand, acquises des Mississagués [V. Wabakinina]. Son rôle fut d’importance aussi dans les manœuvres tant diplomatiques que militaires avec les Américains et les Indiens pendant les années qui précédèrent l’évacuation des postes frontaliers, en 1796. En 1792, le gouvernement américain cherchait à en arriver à un traité avec les Indiens du Nord-Ouest. Butler assista à la conférence infructueuse de Lower Sandusky (Ohio), l’année suivante. Avec Joseph Brant [Thayendanegea*] et les Six-Nations, il s’opposa à la position intransigeante des Indiens de l’Ouest et d’Alexander McKee qui voulaient que la frontière occidentale entre les territoires américain et indien n’excède pas la rivière Ohio. Ce devait être le dernier service de quelque importance rendu par Butler dans le domaine public. Pendant la conférence, il tomba malade et ne se remit jamais complètement. Bien qu’il demeurât un conseiller utile pour le gouvernement du Haut-Canada, à la fin de 1795 le lieutenant-gouverneur Simcoe* envisageait à regret de le démettre de son poste au sein du département des Affaires indiennes à cause de ses infirmités croissantes.
John Butler fut l’une des grandes figures nord-américaines dans le domaine des relations entre Indiens et Européens. Son influence sur les Indiens reposait de toute évidence sur la confiance qu’ils avaient en lui. Le succès qu’il obtint en gardant la plus grande partie des Six-Nations en dehors du conflit tout en maintenant leurs liens avec les Britanniques, pendant les deux premières années de la Révolution, témoigne de son influence, et aussi le fait que c’est à lui qu’incomba en grande partie la lourde tâche d’expliquer aux Indiens la cession des terres de l’Ouest par les Britanniques, en 1783. Le plus grand hommage qu’on lui rendit vint probablement de Joseph Brant qui disait, à une cérémonie funèbre indienne en souvenir de Butler : il « était le dernier survivant de ceux qui travaillèrent avec ce grand homme, feu sir William Johnson, sur les traces duquel il marcha, et notre perte est des plus grandes, puisqu’il ne subsiste personne qui comprenne nos manières et nos coutumes aussi bien que lui les comprenait ».
On s’est quelque peu interrogé sur les relations de Butler avec le clan Johnson. Il faisait partie du groupe qui était le plus proche de sir William dans les années 1760, et l’on a suggéré que, s’il a apparemment quitté son emploi au sein du département des Affaires indiennes, en 1771, ce fut à la suite d’une querelle avec sir William. La raison la plus probable de son départ fut la décision de sir William de donner le petit nombre des postes d’adjoints disponibles au sein du département à des parents à lui, tels Claus et Guy Johnson, ses gendres, et John Dease, son neveu. Butler ‘ voyant qu’il avait peu de chances d’avancement, choisit probablement de se consacrer à la mise en valeur de ses biens. Il n’y a pas, au demeurant, de preuve d’animosité dans cette séparation. Quand Johnson rédigea son testament, au début de 1774, il nomma Butler l’un de ses exécuteurs testamentaires et l’un des tuteurs des enfants qu’il avait eus de Mary Brant [Konwatsiˀtsiaiéñni]. Sans compter que Butler n’aurait pas, sans l’approbation de Johnson, obtenu ses diverses nominations à des postes civils et militaires dans le comté de Tryon. À vrai dire, Butler, qui allait par la suite choisir lui-même deux de ses fils comme officiers de la première compagnie de ses rangers, comprit probablement fort bien les motifs de Johnson.
Ses difficultés avec les Johnson paraissent plutôt s’être produites au Canada, avec Guy Johnson et Claus. Leur départ pour la Grande-Bretagne à la fin de 1775, au moment où l’on faisait face à l’invasion américaine, fut considéré par Carleton comme une sorte de désertion. Leur geste et la compétence évidente de Butler dans ses relations avec les Indiens mirent ce dernier en grande faveur tant auprès de Carleton que de Haldimand. À leur retour au Canada, Johnson et Claus virent en Butler une menace à leurs situations, et ils cherchèrent à détruire sa réputation, en quoi ils échouèrent finalement. Carleton le garda comme agent au fort Niagara et lui donna commission de recruter les rangers, en dépit des lettres de Claus visant à le déprécier, et Haldimand le promut – non sans y avoir réfléchi – lieutenant-colonel en 1779, au moment précis où Guy Johnson revenait au Canada. Peu de temps après, Haldimand intervint pour empêcher Johnson de démettre Butler de son poste d’agent au fort Niagara. L’appui de Carleton et de Haldimand à Butler, toutefois, n’était pas imputable uniquement à leur manque de sympathie pour Claus et Johnson. Les deux gouverneurs, cela est évident, étaient persuadés que Butler se révélait l’homme le plus compétent pour la fonction, et probablement appréciaient-ils sa loyauté et son sens profond du devoir ; Carleton le décrivit plus tard comme un homme « très modeste et plutôt timide ».
La seule peinture connue de John Butler est un petit profil en estampe conservé aux APC ; Charles William Jefferys* s’est basé sur cette estampe pour réaliser un portrait. Il existe un monument commémoratif de Butler dans l’église St Mark, Niagara-on-the-Lake, Ontario.
APC, MG 11, [CO 42] Q, 13 ; 14, pp.157s. ; 15, pp.225–227 ; 16/1, pp.91–98 ; 17/1 ; 26 ; 50 ; MG 24, D4 ; MG 29, E74 ; MG 30, E66, 22 ; RG 1, L3, 1, no 87 ; 2, nos 40, 99.— BL, Add.
R. Arthur Bowler et Bruce G. Wilson, « BUTLER, JOHN (mort en 1796) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/butler_john_1796_4F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/butler_john_1796_4F.html |
Auteur de l'article: | R. Arthur Bowler et Bruce G. Wilson |
Titre de l'article: | BUTLER, JOHN (mort en 1796) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1980 |
Année de la révision: | 1980 |
Date de consultation: | 2 oct. 2024 |