DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

LÉPINE, AMBROISE-DYDIME – Volume XV (1921-1930)

né le 18 mars 1840 à Saint-Boniface (Winnipeg)

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

ADAMS (Adems ; après 1727 il signa Adames), JOSEPH, employé de la Hudsons Bay Company, né aux environs de 1700, mort en 1737.

Un des nombreux enfants du manœuvre William et de Katherine Adams, Joseph fut baptisé le 4 mai 1700, à la paroisse de Woodford, dans l’Essex. Le 1er juin 1705, il fut nanti du nécessaire par la paroisse et attaché à la Hudsons Bay Company qu’il était obligé de servir jusqu’à l’âge de 24 ans. En présumant qu’il fut baptisé peu de temps après sa naissance, il semblerait qu’Adams partit pour Albany à l’âge de cinq ans. Il y fut éduqué par les principaux agents et y apprit la langue des Cris ; chaque année, on renouvelait sa garde-robe, suivant les termes de son contrat d’apprentissage. Adams se révéla rapidement un bon apprenti et un employé digne de confiance. Il y eut beaucoup de correspondance entre Londres et Albany, concernant son âge et la date d’expiration de son apprentissage. En 1714, Anthony Beale, gouverneur de la Hudsons Bay Company, jugea qu’Adams avait 18 ans ; on peut se demander si Adams était très fort pour son âge, ou si Beale espérait raccourcir la durée de son apprentissage, en le faisant passer pour plus âgé qu’il ne l’était. Finalement, en 1722, sur la recommandation de Thomas McCliesh*, qui succéda à Henry Kelsey comme gouverneur outre-mer pour la Hudsons Bay Company, on donna à Adams un traitement de £ l 6 par an, avec effet rétroactif au 11 septembre 1721, vu qu’il avait passé l’hiver de l7211722 dans la région de l’East Main pour y faire du commerce. Il passa l’hiver de 17231724 en Angleterre, pour raisons de santé.

À partir de 17271728, Adams servit comme adjoint de Myatt, puis à la mort de celui-ci, le 9 juin 1730, il assuma le commandement. En compagnie de William Bevan, il fit le relevé topographique de la rivière Moose en juillet 1728, et choisit l’emplacement du premier comptoir de Moose. Le comité de Londres avait eu l’intention de charger Adams de la surveillance de la construction de ce comptoir en 17301731, mais la mort de Myatt força Adams à demeurer à Albany. Bien qu’il eût des doutes sur leurs capacités, il envoya Thomas Render et John Jewer construire le poste. En octobre 1731, ses craintes se confirmèrent et il dut se rendre à Moose, parce que les hommes refusaient de travailler sous les ordres de Render.

Adams devait être rappelé en 1735, puis en 1736, et être remplacé par Thomas McCliesh, mais par deux fois, à son arrivée à la baie, McCliesh se trouva « cruellement affligé de maladies » et dut retourner en Angleterre. Durant l’hiver de 17351736, Adams eut fort à faire ; en janvier 1736, il apprit que, le 26 décembre 1735, le comptoir de Moose avait été détruit par le feu, et plus tard il écrivit au comité : « Nous avons tout fait en notre pouvoir pour leur venir en aide ».

Durant le temps qu’il fut gouverneur, Adams fit effectuer des améliorations considérables au comptoir d’Albany, en vue d’en rendre la défense plus facile. Il ne réussit pas à réduire la consommation d’eau-de-vie chez les employés de la compagnie. Ceux-ci en avaient pris l’habitude vers 1720 et ils la conservèrent les années 1730 et suivantes. Le comité de Londres attribuait aux excès d’alcool la mort de cinq employés qui s’étaient noyés à Albany et l’incendie du comptoir de Moose. Il y avait eu une baisse importante du commerce des fourrures à Albany, en raison de l’établissement du comptoir de Moose, de la concurrence des postes de Pierre Gaultier* de Varennes de La Vérendrye, et de celle de coureurs de bois anonymes qui semblent avoir établi des postes temporaires sur les rivières Moose et Albany.

Adams mourut le 29 septembre 1737, peu de temps après son retour en Angleterre où il avait emmené Mary, sa fille métisse, âgée de trois ans. Son testament, homologué le 12 janvier 1738, donnait la liste des legs faits à sa sœur Mary et à ses exécuteurs testamentaires, le capitaine George Spurrell* et Christopher Middleton* ; la plus grande partie de ses biens était laissée en dépôt pour sa jeune enfant.

G. E. Thorman

HBC Arch « A. 6/3 (letters outward, 1705, 1713) ; A. 6/4 (letters outward, 1718–19, 1720, 1722, 1724, 1726) ; A. 6/5 (letters outward, 1727, 1729–37) ; B. 3/a/5–6, 9–11, 14–25 (journaux d’Albany entre 1713 et 1737).— HBRS, XXV (Davies et Johnson).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

G. E. Thorman, « ADAMS, JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/adams_joseph_2F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/adams_joseph_2F.html
Auteur de l'article:    G. E. Thorman
Titre de l'article:    ADAMS, JOSEPH
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    18 mars 2024