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Titre original :  Thomas Cushing Aylwin., BM1,S5,P0081-2

Provenance : Lien

AYLWIN, THOMAS CUSHING, avocat, homme politique et juge, né à Québec le 5 janvier 1806, fils de Thomas Aylwin, marchand, et de Louise-Catherine Connolly, décédé à Montréal le 14 octobre 1871 et inhumé au cimetière Mount Hermon à Québec.

L’éducation du jeune Aylwin est d’abord confiée au révérend Daniel Wilkie*, ministre presbytérien, puis, après un bref séjour à Harvard University, Aylwin étudie le droit chez Louis Moquin, un avocat de Québec. Appelé au Barreau du Bas-Canada en décembre 1827, il se fait rapidement une réputation d’excellent criminaliste. Le jeune avocat s’engage dans le tourbillon politique aux côtés des Patriotes, et, au plus fort de la lutte, il se fait le défenseur, dans la presse du Bas-Canada, des prisonniers dont il a été l’avocat.

II faut cependant attendre l’Union des Canadas pour voir Aylwin paraître en chambre : député de Portneuf en 1841, il occupe le poste de solliciteur général du Canada-Est durant la première administration de Robert Baldwin* et de Louis-Hippolyte La Fontaine*. Son origine canadienne-anglaise et le fait qu’il représente un comté de la région de Québec, contribuent largement à sa nomination. La Fontaine espère ainsi se concilier les esprits hostiles à l’Union dans cette région. Aylwin se voit de plus confier l’exercice du patronage dans la ville de Québec. En 1843, il est au nombre des ministres qui démissionnent parce qu’ils ne s’entendent pas avec le gouverneur, sir Charles Theophilus Metcalfe*, au sujet de l’exercice du patronage politique. Aylwin se fait élire député de la ville de Québec aux élections générales de 1844 et de 1847, et, en chambre, il conduit, parfois avec violence selon le Canadien, les attaques contre les différents ministères conservateurs : « Petit, myope et, à cette époque du moins, jamais tout à fait sobre, Aylwin ne s’imposait pas par sa personne mais plutôt grâce à son franc-parler plaisant et jovial et, par-dessus tout, grâce à l’éloquence prodigieuse dont il faisait preuve dans les deux langues. » Au rappel de Baldwin et La Fontaine en mars 1848, il est nommé solliciteur général avec William Hume Blake* mais il est le seul à détenir un siège au Conseil exécutif. Il se voit alors proposer par La Fontaine, à la suggestion de Francis Hincks*, un poste de juge pour faire place à Blake : « Si Aylwin devenait magistrat, écrivait Hincks, je pense que cela aplanirait les difficultés avec Blake [...]. » Aylwin devient juge de la Cour du banc de la reine le 26 avril 1848 et il se dit heureux d’avoir quitté la vie politique. Ses électeurs ne sont pas du même avis : la nomination d’Aylwin, écrit Joseph-Édouard Cauchon*, « a été blâmée par à peu près tout le monde [...] parce qu’il se case trop vite vu qu’on avait besoin de ses services ». Le juge Aylwin semble toutefois s’être bien acquitté de ses responsabilités ; en 1854, il fait partie de la Cour seigneuriale chargée de procéder à la transformation du régime seigneurial. En 1868, il prend sa retraite pour raisons de santé.

Thomas Cushing Aylwin avait épousé à Québec, le 2 juin 1832, Margaret Nelson Hanna ; après la mort de celle-ci, il s’unit en secondes noces à Eliza Margaret Felton de Sherbrooke, le 14 mai 1836 ; devenu veuf à nouveau il épousa Ann Blake, le 7 septembre 1850. Aucun enfant ne naquit de ces unions.

André Garon

BNQ, Société historique de Montréal, Collection La Fontaine, Lettres, 480, 484, 491 (copies aux APC).— Le Canadien (Québec), 16 déc. 1844.— Gazette (Montréal), 16 oct. 1871.— Dent, Canadian portrait gallery, IV :105–107.— Political appointments, 1841–1865 (J.-O. Coté).— P.-G. Roy, Fils de Québec, III : 126–128.— Wallace, Macmillan dictionary, 25.— Monet, Last cannon shot.

Bibliographie générale

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André Garon, « AYLWIN, THOMAS CUSHING », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/aylwin_thomas_cushing_10F.html.

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Auteur de l'article:    André Garon
Titre de l'article:    AYLWIN, THOMAS CUSHING
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
Date de consultation:    18 mars 2024