DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

BRAUNEIS, JOHN CHRISOSTOMUS (baptisé Johann Chrysostomus ; il signait aussi Jean), musicien, professeur et marchand, baptisé le 29 mars 1785 à Herrnsheim (République fédérale d’Allemagne), fils de Franz Benedikt Brauneis, instituteur, et d’une prénommée Katharina ; il épousa Christine Hudson, et ils eurent au moins trois fils ; décédé le 15 septembre 1832 à Québec.

John Chrisostomus Brauneis faisait partie de la fanfare du 70th Foot et il arriva probablement à Québec le 4 novembre 1813 avec son régiment. Son fils Jean-Chrysostome* naquit en janvier de l’année suivante et fut baptisé dans la cathédrale Notre-Dame. Brauneis obtint quelque succès en enseignant le piano dans la ville, mais il dut abandonner, probablement au cours de l’été de 1814, lorsque le 70th Foot partit pour Cornwall, dans le Haut-Canada. En septembre 1818, il avait quitté son régiment à Kingston et était de retour à, Québec. Le 17 du même mois, il fit paraître une annonce dans la Gazette de Québec, où il se présentait comme professeur de piano ayant sa résidence rue Sainte-Famille.

En plus d’enseigner et de pratiquer son art (on n’a pu établir de quel instrument à vent il jouait), Brauneis composait de la musique. Une de ses pièces, la Grande Ouverture de Québec, fut jouée dans une salle publique le 27 février 1819 par la fanfare du 60th Foot pour saluer l’entrée du gouverneur en chef Charles Lennox*, duc de Richmond et Lennox ; l’œuvre était dédiée à la fille du duc, lady Mary Lennox. Brauneis fit de la réclame dans la Gazette de Québec pour des copies de cette pièce et d’une autre écrite en septembre 1819, en souvenir de la mort du duc. Ces copies étaient vraisemblablement faites à la main sur demande ; aucune version imprimée ou manuscrite n’a été retrouvée.

En août 1821, Brauneis était installé rue de la Fabrique, où il enseignait, en anglais et en français, le piano, le violon, la flûte et le flageolet. En juin 1822, il importait ces instruments de Londres et les offrait en vente avec des clarinettes, des cors d’harmonie, des cordes de violon, des anches de basson et de clarinette, de la musique imprimée et du papier à musique. Cinq ans plus tard, il demanda la permission d’exploiter une salle de billard. Vers 1830, il ouvrit un magasin de musique rue Saint-Jean.

En 1831, John Chrisostomus Brauneis devint chef d’une fanfare formée sous le patronage de Joseph-François Perrault*, lieutenant-colonel d’un bataillon d’artillerie de milice à Québec. Passionné de musique et indépendant de fortune, Perrault souhaitait donner à son unité une fanfare qui égalerait celles des régiments britanniques en garnison. Il fournit à Brauneis les meilleurs musiciens de la ville, dont Michel-Charles Sauvageau*. La fanfare fut apparemment active pendant les cinq ou six mois de son existence ; l’épidémie de choléra qui s’abattit sur Québec à l’époque pourrait expliquer sa disparition prématurée et fut peut-être la cause de la mort de Brauneis en 1832.

Helmut Kallmann

ANQ-Q, CE1-1, 27 janv. 1814, 17 sept. 1832.— La Gazette de Québec, 17 sept. 1818, 8 mars, 16 sept. 1819, 13 août 1821, 17 juin 1822, 29 mai, 9 juin 1823.— Encyclopédie de la musique au Canada, Helmut Kallmann et al., édit. (Montréal, 1983), 253–254.— The service of British regiments in Canada and North America [...], C. H. Stewart, compil. (Ottawa, 1962).— Willy Amtmann, la Musique au Québec, 1600–1875, Michelle Pharand, trad. (Montréal, 1976), 375–376.— Helmut Kallmann, A history of music in Canada, 1534–1914 (Toronto et Londres, 1960), 71.— T.-L. Brassard et É.-Z. Massicotte, « les Deux Musiciens Braunies », BRH, 41 (1935) : 641–642.— Nazaire LeVasseur, « Musique et Musiciens à Québec souvenirs d’un amateur », la Musique (Québec), 1 (1919) 75–76.— P.-G. Roy, « À propos de musique : la première fanfare québécoise », BRH, 43 (1937) : 353-–354.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Helmut Kallmann, « BRAUNEIS, JOHN CHRISOSTOMUS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/brauneis_john_chrisostomus_6F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/brauneis_john_chrisostomus_6F.html
Auteur de l'article:    Helmut Kallmann
Titre de l'article:    BRAUNEIS, JOHN CHRISOSTOMUS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1987
Année de la révision:    1987
Date de consultation:    19 mars 2024