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COULON DE VILLIERS, NICOLAS-ANTOINE, capitaine, né à Mantes, baptisé le 20 mars 1683, mort en 1733, fils de Raoul-Guillaume, de Villiers-en-Arthies, et de Louise, fille d’Antoine de La Fosse, seigneur de Valpendant.

Sa famille faisait partie de la riche noblesse de province. Nous ne connaissons rien sur sa jeunesse. Il semble être arrivé à Québec à l’été de 1700. Le 26 avril de cette année, il avait reçu de Louis XIV une expectative d’enseigne au Canada.

Callière le recevait enseigne en octobre. En 1703, Coulon de Villiers demeure en garnison a Montréal où on retrouve son nom dans plusieurs actes notariés. Il semble s’être marié en 1705, car, le 7 décembre, il passe un contrat de mariage devant le notaire Abel Michon avec Angélique Jarret de Verchères, sœur de Madeleine*. Le 1er juillet 1715, il est promu lieutenant en pied.

En 1725, il est nommé commandant au poste de la rivière Saint-Joseph des Illinois. Là, nous retrouvons son nom dans le registre des baptêmes à la date du 26 août 1725. Le 25 novembre 1730, dans le même registre, on le dit « seigneur de Verchères ». Quoiqu’on ne retrouve pas son nom dans l’inventaire des concessions, il se peut qu’il ait hérité par sa femme d’une partie de la seigneurie de Verchères,

En 1730, accompagné de Nicolas-Joseph Noyelles* de Fleurimont et de Robert Groston de Saint-Ange, Coulon participe à une expédition contre les Renards, réfugiés dans un fortin situé au bord de la rivière Saint-Joseph des Illinois. Il rapporte que « le siège de leur fort a duré 23 jours ; ils en étaient réduits à manger le cuir et nous n’étions guère mieux ». Profitant d’une nuit d’orage, les Indiens essaient de s’enfuir, mais les Français en massacrent plusieurs. Coulon de Villiers envoie ensuite un de ses fils à Québec pour avertir le gouverneur de ce succès. Le 18 juin 1731, il conduit lui-même à Montréal le chef des Renards qui demandait grâce pour ses sujets ayant échappé au massacre.

C’est sans doute à cette occasion que le gouverneur Beauharnois* le nomme commandant du poste de la baie des Puants (Green Bay). Il est aussi promu capitaine le 1er avril 1733. Coulon de Villiers ne profita pas longtemps de sa nouvelle fonction. Le 16 septembre, il eut encore une fois à lutter contre les Renards qui s’étaient réfugiés chez les Sauks au fond de la baie des Puants. Il voulut entrer de force dans leur fortin mais les indigènes se mirent à tirer ; un de ses fils dont nous ignorons le nom fut tué. Coulon de Villiers lui-même subit ce sort ainsi que son gendre, François Regnard Duplessis, qui avait épousé Marie-Madeleine, Jean-Baptiste-René Legardeur de Repentigny et quelques autres Français.

Coulon de Villiers avait été un brave officier mais le ministère de la Marine dans une lettre adressée à Beauharnois le 12 avril 1735 faisait remarquer que sa « conduite imprudente et téméraire » pouvait être la cause de sa mort.

Il avait eu sept garçons et six filles ; deux de ses fils, Joseph*, sieur de Jumonville, et Louis*, furent célèbres. Mme de Villiers reçut, le 13 avril 1734, une pension de 300#. Elle mourut la même année et fut inhumée le 30 décembre suivant.

Jean-Guy Pelletier

ASQ, mss, 132, 133.— The St-Joseph Baptismal Register, George Paré et Milo M. Quaife, édit., Mississippi Valley Historical Review, XIII (1926) :201–239.— P.-G. Roy, La famille Jarret de Verchères (Lévis, 1908).— Amédée Gosselin, Notes sur la famille Coulon de Villiers, BRH, XII (1906) : 161–179, 193–218, 225–246, 296.— George Paré, The St-Joseph Mission, Mississippi Valley Historical Review, XVII (1930–31) : 24–54.

Bibliographie générale

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Jean-Guy Pelletier, « COULON DE VILLIERS, NICOLAS-ANTOINE (1683-1733) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/coulon_de_villiers_nicolas_antoine_1683_1733_2F.html.

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Auteur de l'article:    Jean-Guy Pelletier
Titre de l'article:    COULON DE VILLIERS, NICOLAS-ANTOINE (1683-1733)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    19 mars 2024