DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

MABEY, PAUL, marchand et homme politique, né vers 1786 à Bedeque, Île-du-Prince-Édouard, fils de George et Mary Mabey, décédé célibataire le 21 mars 1863 à Pownal Point, Île-du-Prince-Édouard.

Les parents de Paul Mabey quittèrent Shelburne, Nouvelle-Écosse, et arrivèrent à Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard, en juillet 1784. Ayant acquis les titres pour une concession de terre, ils s’établirent à Bedeque avec d’autres Loyalistes. Vers 1800, la famille déménagea à Charlottetown, où Paul devint commis, avec le jeune Robert Hodgson*, chez Benjamin Evans, marchand bien connu. En 1811, il fut président de la New Harmonic Society de l’endroit et fiduciaire d’un terrain dont la Wesleyan Methodist Society était propriétaire. Peu après, il s’associa avec Evans puis, en 1819, il eut son propre commerce. En 1823, on parlait de lui comme d’un marchand possédant des biens considérables, qui avait fait rapidement fortune.

En 1817, il avait été élu l’un des deux députés de Charlottetown et Royalty ; il occupa ce siège jusqu’en 1830. Quand, en 1822, le receveur général John Edward Carmichæl, gendre et associé fidèle du lieutenant-gouverneur Charles Douglas Smith*, remit en vigueur la réclamation du paiement des redevances, Mabey se joignit à un groupe dirigé par John Stewart*, qui cherchait à obtenir le renvoi du gouverneur. Les relations de Smith avec l’Assemblée avaient été orageuses depuis 1818 et il gouvernait sans l’Assemblée depuis août 1820. Le groupe s’adressa au shérif en chef John MacGregor* lui demandant la permission de convoquer des réunions dans chaque comté afin de discuter les griefs des gens. À la réunion tenue dans le comté de Queens, le 6 mars 1823, plus de 800 locataires et francs-tenanciers adoptèrent des résolutions de censure à l’endroit du gouvernement de Smith. On forma un comité, composé de Mabey, Stewart, MacGregor et de quatre autres membres, pour inclure les résolutions dans une pétition au roi, laquelle circula subséquemment dans l’île pour recueillir des signatures. Après que ces démarches eurent été rendues publiques, Stewart s’enfuit en Angleterre emportant la pétition, mais Mabey et les autres membres du comité furent accusés d’outrage à la Cour de la chancellerie parce qu’ils avaient dénoncé Ambrose Lane*, assistant du chancelier à cette cour et gendre de Smith, pour avoir exigé des frais extraordinaires aux gens qui comparurent devant lui. Le 27 octobre, les membres du comité comparurent devant une cour bruyante et bondée, présidée par Smith. Embarrassé par l’état troublé de la colonie, Smith suspendit le procès et mit les accusés sous la garde de l’huissier d’armes. Mabey avertit Smith que le comité considérait ses actes comme illégaux et que lui et ses compagnons ne resteraient pas en détention. Le 30 octobre, ils furent relâchés, et l’accusation fut abandonnée. Mabey reprit ses attaques contre Lane dans plusieurs lettres au Register, auxquelles Lane ne tenta pas tellement de répondre.

Après la démission de Smith en 1824, Paul Mabey resta député à l’Assemblée pendant les six années suivantes, participant activement aux débats et faisant partie de la plupart des comités importants. Défait aux élections de 1830, il ne se représenta plus. Il demeura actif dans la milice et fut une personnalité avantageusement connue dans Charlottetown. Vers 1856, son état mental s’altéra et, en 1861, il fut déclaré privé de la raison.

E. G. Carroll

PRO, CO 226/39, pp.202–210.— Islander, 13 déc. 1861.— Prince Edward Island Register (Charlottetown), 13 sept. 1823–24 janv. 1824.— Vindicator (Charlottetown), 27 mars 1863.— J. P. Tanton, Memories of the past – continued, Prince Edward Island Magazine (Charlottetown), I (1899–1900) : 348.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

E. G. Carroll, « MABEY, PAUL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mabey_paul_9F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/mabey_paul_9F.html
Auteur de l'article:    E. G. Carroll
Titre de l'article:    MABEY, PAUL
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1977
Année de la révision:    1977
Date de consultation:    19 mars 2024