Titre original :  Photograph Edson Loy Pease, Montreal, QC, 1881 Notman & Sandham 1881, 19th century Silver salts on paper mounted on paper - Albumen process 15 x 10 cm Purchase from Associated Screen News Ltd. II-60716.1 © McCord Museum Keywords:  male (26812) , Photograph (77678) , portrait (53878)

Provenance : Lien

PEASE, EDSON LOY, banquier, né le 2 septembre 1856 à Coteau-Landing, Bas-Canada, fils d’Orton Pease et de Mary Hare ; le 24 avril 1883, il épousa à Montréal Diana Ann Rea, et ils eurent deux fils et une fille, morte jeune ; décédé le 29 décembre 1930 à Nice, France.

Douzième d’une famille de 14 enfants, Edson Loy Pease naquit dans l’« empire commercial du Saint-Laurent ». Son père, originaire du Massachusetts, avait immigré au Bas-Canada en 1823. Établi à Coteau-Landing, sur les rives du fleuve, il s’était fait une belle situation en pratiquant la cordonnerie, en tenant un magasin général et en investissant dans l’immobilier. La rue Pease et le quai Pease témoignaient de sa réussite financière dans la petite localité dont il fut d’ailleurs trésorier. Vivre aux abords d’une voie commerciale aussi fréquentée que le Saint-Laurent modela la vision du monde d’Edson Loy. Comme son frère aîné, Charles, s’était associé à son père au magasin général, il dut aller tenter sa chance ailleurs. Inspiré par l’exemple d’un ami d’enfance, Charles Rudolph Hosmer, qui avait trouvé un emploi de télégraphiste à la Compagnie du chemin de fer du Grand Tronc, il partit travailler en 1873 ou en 1874 pour une compagnie de télégraphe d’Ogdensburg, dans l’État de New York.

Le commerce laurentien sur le Saint-Laurent et le progrès des communications incarné par le télégraphe permirent à Pease de sortir de la campagne canadienne et le préparèrent à entrer dans la classe des professionnels urbains, alors en pleine émergence. Le 24 avril 1875, il devint commis à la succursale montréalaise d’une institution torontoise, la Banque canadienne de commerce. En 1881, il passa au service d’inspection de cette banque. Les jeunes banquiers prometteurs étaient promus inspecteurs. À ce titre, ils veillaient à ce que toutes les succursales d’une banque respectent les directives du siège social. Depuis la Confédération, l’ensemble auparavant incohérent des institutions bancaires des colonies de l’Amérique du Nord britannique pouvaient se fédérer en un réseau inspiré du système écossais des banques à succursales. Ce changement ne se faisait pas sans heurt. Les petites banques bien enracinées dans leur région risquaient la faillite, souvent parce que leur clientèle n’était pas assez diversifiée ou parce que leurs règles et leurs méthodes manquaient de rigueur.

Le cas de la Banque des marchands de Halifax illustre bien ce phénomène. Après avoir obtenu une charte fédérale en 1869, elle avait prudemment bâti un réseau de 25 succursales en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard. Puis, des mauvaises créances (plus précisément, des prêts consentis au début des années 1880 à des producteurs néo-écossais d’acier et de sucre raffiné) et un détournement de fonds commis en 1882 par son caissier (directeur général) avaient ralenti sa progression [V. David Hunter Duncan*] et révélé la fragilité de ses assises régionales.

Le président de la Banque des marchands, Thomas Edward Kenny*, estimait que, pour éviter de stagner et pour acquérir de la stabilité, son établissement devait s’engager résolument sur la voie de l’expansion. Pour mettre ce mouvement en branle, il avait besoin de nouveaux talents. C’est ainsi que, le 18 janvier 1883, la banque engagea Pease comme comptable à sa maison mère, à Halifax, à un salaire annuel de 3 000 $. La première tâche de Pease consista à harmoniser les méthodes utilisées dans toutes les composantes de l’établissement afin de prévenir d’autres détournements de fonds, d’uniformiser les pratiques de crédit et d’assurer une formation rigoureuse au personnel. Son véritable génie – celui de stratège de l’expansion continentale et internationale de la banque et d’innovateur en matière de méthodes bancaires – ne tarda pas à se révéler.

À la Banque des marchands, les administrateurs les plus attachés aux traditions n’accueillirent pas sans résistance les innovations de Pease. En 1887, ils s’opposèrent à l’ouverture d’une succursale à Montréal, mais, grâce à sa détermination et à l’appui de Kenny, Pease eut gain de cause. Ainsi, la banque se retrouva à l’endroit propice pour tirer parti de l’économie nationale, alors orientée vers l’Ouest. Nommé directeur de la succursale à un salaire annuel de 3 500 $, Pease s’employa à trouver des clients d’affaires dans la ville. La St Lawrence Sugar Refining Company Limited, la société métallurgique Drummond, McCall and Company [V. George Edward Drummond*], le propriétaire de journal Hugh Graham* et le financier Louis-Joseph Forget* sont représentatifs des premiers clients recrutés par lui. Ses liens d’amitié avec Hosmer, alors chef du service télégraphique de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, lui servaient de carte de visite auprès de l’élite commerciale de Montréal. En outre, Pease développa les opérations bancaires au détail (auprès des particuliers) dans toute l’île en ouvrant des succursales rue Notre-Dame et dans la nouvelle banlieue aisée de Côte-Saint-Antoine, qui deviendrait bientôt la municipalité de Westmount. Il conclut des ententes avec d’autres banques canadiennes et américaines afin d’étendre la circulation des billets de son institution, engagea du personnel (par exemple, il fut le premier, à la Banque des marchands, à recruter des Canadiens français) et modernisa méthodes et installations, en grande partie en suivant des modèles américains (ainsi, il fit aménager des intérieurs spacieux et bien aérés). Encore petite par rapport à certaines de ses rivales – la Banque de Montréal et la Banque canadienne de commerce, entre autres –, la Banque des marchands était néanmoins, à la fin des années 1890, une institution d’envergure nationale, dotée d’un actif de 17 102 000 $ et de 42 succursales. Dès 1899, elle versait régulièrement un dividende de 7 % sur les actions ordinaires.

Le succès de la Banque des marchands à Montréal encouragea les visées expansionnistes de Pease. Estimant peu judicieux de concurrencer sur leur propre terrain les banques plus solidement établies dans le centre du Canada, il se mit en quête de nouveaux territoires. Sous l’impulsion de Hosmer, il visita en 1897 l’intérieur de la Colombie-Britannique et, bientôt, il inaugura des succursales à Rossland et à Nelson, villes minières florissantes. Deux ans plus tard, une succursale ouvrit ses portes juste de l’autre côté de la frontière, à Republic, dans l’État de Washington, localité en plein essor où des entreprises montréalaises avaient des intérêts miniers. Dès 1908, la Banque des marchands comptait, en Colombie-Britannique, 21 succursales coordonnées à partir d’une administration régionale à Vancouver. L’expérience qu’elle avait acquise en finançant l’exportation du poisson, du bois et du sucre des Maritimes l’aida à s’implanter à l’étranger. Peu après l’entrée des troupes américaines à La Havane, en 1898, Pease alla explorer cette ville. Rejoint par d’autres entrepreneurs canadiens, dont sir William Cornelius Van Horne*, de Montréal, ainsi que David MacKeen* et Benjamin Franklin Pearson*, de Halifax, il vit que Cuba, au lendemain de la guerre hispano-américaine, offrait beaucoup de possibilités. Le mouvement du sucre cubain vers les marchés nécessitait du financement à terme (des prêts pour la plantation et pour les coûts de transport à rembourser au moment de la livraison du sucre sur les marchés). En 1899, la Banque des marchands ouvrit à New York une succursale qui s’occuperait des aspects américains du commerce du sucre. La même année, elle en inaugura une à La Havane, puis, dans les années suivantes, d’autres dans des provinces sucrières telles Camagüey et Oriente (Santiago de Cuba), en général non loin du chemin de fer de Van Horne, le Cuba Railroad. Le nombre de succursales cubaines atteindrait son maximum, soit 65, en 1923. La Banque des marchands s’installa aussi dans d’autres parties des Antilles et de l’Amérique du Sud : à Porto Rico en 1907, à la Jamaïque en 1911, au Brésil en 1919 et au Panamá en 1929. En complément, Pease fit ouvrir des succursales dans les centres financiers de l’Europe : Londres en 1910, Barcelone en 1918, Paris en 1919. En 1928, la Banque des marchands était l’institution bancaire canadienne la mieux représentée outre-mer : elle avait 121 succursales réparties dans 28 pays. Pease était tellement à l’affût que, en 1919, la banque eut même temporairement une succursale à Vladivostok, dans la Sibérie révolutionnaire, où le gouvernement du Canada, flairant des occasions d’affaires, avait envoyé des délégués commerciaux. Au fil de ce mouvement d’expansion, Pease devint un voyageur invétéré. Au grand plaisir des guichetiers de la maison mère de la banque à Montréal, il rapportait des cigares cubains qu’il distribuait gracieusement.

Architecte du rayonnement de la Banque des marchands en dehors des Maritimes, Pease était très bien vu par la direction de l’institution. En 1899, il fut promu codirecteur général. Il partageait ce poste avec David Hunter Duncan, qui, moins audacieux que lui, jouait tout de même un rôle essentiel au siège social de la banque à Halifax. Le départ de Duncan à la retraite à la fin de 1899 fit de Pease le seul maître à bord et donna lieu à d’autres changements. Avec l’appui de Kenny, Pease fit valoir que la Banque des marchands devait se donner une image plus cosmopolite. En 1901, elle prit donc le nom de Banque royale du Canada (qui rappelait celui de la vénérable Royal Bank of Scotland). Dans les faits, Montréal devint le centre de ses opérations, sous l’autorité de Pease. En 1907, le siège social fut installé officiellement à Montréal et Pease entra au conseil d’administration. Un an plus tard, la banque commença à adopter la terminologie bancaire nord-américaine, au lieu de la terminologie britannique qu’elle utilisait depuis sa création, et Pease accéda à une vice-présidence. Après le décès de Kenny en 1908, il recruta un nouveau président en la personne de Herbert Samuel Holt*. Celui-ci avait déjà fait sa marque en tant qu’entrepreneur ferroviaire et avait de l’avenir dans la promotion de services publics, mais il était là surtout pour donner à la banque une allure dynamique. Incontestablement, le grand stratège et haut dirigeant de la banque était Pease.

Pour profiter de la vague de prospérité qui marquait le deuxième mandat de sir Wilfrid Laurier* au poste de premier ministre du Canada, Pease, déjà engagé dans le développement de la banque à l’étranger, décida de lui donner aussi plus d’envergure au pays. Comme la croissance naturelle était trop lente (former du nouveau personnel était laborieux et livrer une concurrence directe aux autres banques coûtait cher), il opta pour un vigoureux programme de fusions. Absorber de plus petites banques régionales présentait deux avantages immédiats : faciliter la pénétration des régions et gagner du personnel déjà formé et sûr. De 1910 à 1925, la Banque royale prit l’initiative de cinq fusions de ce genre, toutes organisées par Pease. En acquérant la Union Bank of Halifax en 1910, elle consolida ses bases dans les Maritimes. Réalisée en 1912, sa fusion avec la Traders’ Bank of Canada, sise à Toronto, raffermit sa position en Ontario. L’acquisition de la Banque de Québec en 1917 accrut son influence sur le commerce anglo-québécois et la fusion avec la Northern Crown Bank en 1918 grossit son réseau dans les Prairies. La dernière fusion, et la plus importante, qui apporta à la Banque royale 217 succursales de la Banque Union du Canada, fut conçue par Pease et réalisée en 1925 par son successeur, Charles Ernest Neill. Convoqué en 1913 devant un comité de la Chambre des communes pour justifier la boulimie de sa banque, Holt avait lu une déclaration rédigée pour lui par Pease dans laquelle il disait que les fusions éliminaient les « banques faibles », augmentaient les économies d’échelle et stabilisaient le système bancaire national. « L’union fait la force », concluait-il. Les fusions organisées par Pease propulsèrent la Banque royale devant ses concurrentes. Après avoir absorbé la Banque Union du Canada, elle surpassa la Banque de Montréal et devint la plus grosse banque canadienne, à la fois par le nombre de succursales (922 à la fin de 1925) et par le montant de l’actif (788 millions de dollars). Bien que d’autres banques aient copié la stratégie de Pease, aucune ne réussit à s’imposer autant sur la scène nationale.

Le rôle primordial de Pease dans l’essor fulgurant de la Banque royale fut reconnu de diverses façons. En 1916, il assuma la fonction d’administrateur délégué et de chef de la direction ; son salaire annuel passa à 45 000 $. La même année, il entama un mandat de trois ans à la présidence de l’Association des banquiers canadiens. Toujours fervent progressiste, il usa de cette fonction pour remettre en question l’organisation du crédit au pays. Avant la Première Guerre mondiale, les banques canadiennes (qui avaient encore leurs propres billets) accordaient du crédit en fonction de leurs réserves en or ou en billets du dominion. C’était un système autorégulateur. Dans un contexte économique favorable, le crédit augmentait ; en temps de récession, il diminuait. La venue de la guerre et la suspension de l’étalon-or brisèrent ce mécanisme. En 1914, Pease et d’autres directeurs généraux aidèrent le ministre fédéral des Finances, William Thomas White*, à mettre au point un autre système qui permettrait à l’État d’intervenir temporairement. La Loi sur les finances, adoptée en 1914, habilitait Ottawa à avancer de l’argent aux banques commerciales, ce qui favorisait l’expansion du crédit dans les conjonctures exceptionnelles. Pease souhaitait une prolongation de la période pendant laquelle l’État pourrait « réescompter » le crédit des banques commerciales. Selon lui, cela stimulerait la reprise après les hostilités. En s’inspirant des nouvelles banques de la Réserve fédérale créées aux États-Unis, il formula une proposition qu’il présenta d’abord à l’assemblée annuelle de la Banque royale au début de 1918, puis, dans le courant de la même année, au conseil de l’Association des banquiers canadiens et au ministre White. Un comité de l’association, conseillé par l’avocat torontois Zebulon Aiton Lash*, spécialiste du droit des sociétés, étudia cette proposition. Elle suscita une résistance farouche de la part de la Banque de Montréal qui, depuis longtemps banquière du gouvernement, craignait de perdre cet avantage. D’autres banquiers soutinrent que, advenant la fondation d’une banque centrale régie par le gouvernement, le crédit serait sujet à des manipulations politiques. Rien ne changea en 1919, malgré le retour de la paix, sinon que l’application de la Loi sur les finances de 1914 fut prolongée. L’idée d’une banque centrale referait surface à cause de l’insuffisance criante du crédit pendant la Dépression. La proposition de Pease serait réexaminée en 1933, pendant les audiences de la commission royale d’enquête sur les banques et la monnaie au Canada.

Étant donné le zèle avec lequel il étendait son entreprise et défendait des idées jugées iconoclastes par la plupart des banquiers du pays, Pease était en quelque sorte marqué au fer rouge. On le tenait pour un marginal dont l’objectif était de déplacer le foyer de l’élite bancaire canadienne. Mal à l’aise dans le milieu guindé des banquiers montréalais, il prit une part active à la création du Mount Bruno Country Club, au sud de la ville. Inscrit dans les années 1890 à une association de propriétaires au mont Saint-Bruno, il contribua dans les années 1920 à la transformer en un club sportif avec terrain de golf. Cet endroit sélect était fréquenté par l’élite anglophone de Montréal qui ne se sentait pas la bienvenue au Royal Montreal Golf Club. En 1922, Pease se fit construire une grande maison au mont Saint-Bruno, non loin de celles des Birks et des Drummond. Pourtant, il n’aimait pas tellement le golf. L’Association des gymnastes amateurs de Montréal l’avait élu président honoraire en 1910, mais, dans l’ensemble, il meublait ses rares moments de loisir en fumant le cigare et en jouant des tours. Sa vie personnelle et familiale passa toujours après ses activités professionnelles. Né dans un milieu presbytérien, il manifesta peu d’intérêt pour la religion une fois adulte. Dans les années 1920, les effets du surmenage commencèrent à se faire sentir. Sa constitution s’affaiblit, son ouïe se mit à baisser. Devenu veuf en 1922, il perdit en 1923 le benjamin de ses fils. Toujours en 1922, il démissionna de ses fonctions de cadre à la banque et ne conserva que sa vice-présidence et son poste d’administrateur. Neill, son successeur au poste de chef de la direction, continua néanmoins de le consulter.

Adepte du Parti conservateur toute sa vie, Pease eut la confiance d’éminents hommes politiques tels sir Robert Laird Borden*, sir William Thomas White et Richard Bedford Bennett*. Cependant, à l’instar des dirigeants des autres banques canadiennes, il évitait d’afficher ses sympathies conservatrices. Fait exceptionnel, des ministres des Finances tant libéraux que conservateurs le tinrent pour une autorité en matière bancaire et monétaire. Après qu’il eut pris sa retraite, les libéraux le courtisèrent. Le premier ministre William Lyon Mackenzie King* songea à le nommer sénateur et ambassadeur à Washington. À l’automne de 1930, Pease quitta Montréal pour aller passer l’hiver sur la côte d’Azur. Selon le directeur de la succursale parisienne de la Banque royale, qui le vit là-bas, c’était « un homme seul et malade, mais encore un lion ». Pease insista pour qu’on envoie au siège social une photo le montrant avec un cigare et une raquette de tennis à la main. Il mourut à Nice à la fin de décembre. Sa dépouille fut transportée au Canada et inhumée sur les hauteurs du cimetière du Mont-Royal, dans un lot qui domine le Saint-Laurent.

Au Canada, l’évolution des banques a été si prudente qu’on ne saurait parler de « révolution », mais Edson Loy Pease en a accéléré le rythme plus que tout autre banquier canadien. Non seulement a-t-il propulsé une institution régionale au premier rang du marché intérieur et international, mais il a déclenché un vaste débat d’avant-garde sur les principes fondamentaux du système bancaire canadien.

Duncan McDowall

Les Arch. de la Banque royale du Canada (Montréal) contiennent une vaste documentation sur les activités d’Edson Loy Pease à cette banque de 1875 à 1930. Les dossiers utilisés pour la biographie qui précède comprennent les suivants : RBC 2, 25 54 1 (corporate personnel), 30G 1-6 (chairman and president files), 43G PeaE (biog. file), 43S PeaE 1–2 (speeches), 46B (RBC Hist. Project files). Les papiers d’un dirigeant de la banque, Solomon Randolph Noble (RBC 2, 29A 3 2 ; 29A 14 et 29A 17) donnent particulièrement de l’information sur la campagne de Pease visant à promouvoir une banque centrale au Canada. On peut rechercher sur ordinateur d’autres informations sur Pease, notamment dans les dossiers sur les souvenirs du personnel et dans le Royal Bank Magazine (Montréal). Les archives ont aussi de nombreuses photographies de Pease.

Les papiers de sir Robert Laird Borden (AN, MG 26, H), de sir Richard Bedford Bennett (AN, MG 26, K) et de sir William Thomas White (AN, MG 27, II, D18) contiennent de la correspondance avec Pease. L’Assoc. des banquiers canadiens (Toronto) a dans ses archives de la documentation sur les activités de Pease à titre de président de cette organisation de 1916 à 1919 et sur son rôle de représentant de la Banque royale du Canada à son conseil. En ce qui concerne la place qu’occupe Pease dans le monde bancaire canadien, voir : Z. A. Lash, « The United States Federal Reserve Act and the Canadian banking system, with some contrasts », Assoc. des banquiers canadiens, Journal (Toronto), 26 (1918–1919) : 224–244 ; Duncan McDowall, Banque royale : au cœur de l’action, Gilles Gamas, trad. ([Montréal], 1993) ; R. C. McIvor, Canadian monetary, banking and fiscal development (Toronto, 1958).

ANQ-M, CE601-S115, 24 avril 1883 ; CE607-S44, 21 sept. 1856.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1912)

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Duncan McDowall, « PEASE, EDSON LOY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/pease_edson_loy_15F.html.

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Auteur de l'article:    Duncan McDowall
Titre de l'article:    PEASE, EDSON LOY
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    2 déc. 2024