DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

SOMERVILLE (Sommerville), MARTIN, peintre, professeur de peinture et de dessin et illustrateur, né en 1796 ou 1797 ; décédé le 31 mai 1856 à Québec.

Immigrant venu d’Angleterre, Martin Somerville faisait de la peinture dans le Haut et le Bas-Canada en 1839. Il se peut aussi qu’il ait exposé des miniatures et des aquarelles à New York en 1841. De 1845 à 1855, il occupa un studio au 25 de la Grande rue Saint-Jacques (rue Saint-Jacques), à Montréal. Cornelius Krieghoff* loua un atelier dans le même édifice vers 1846, et, de toute évidence, les deux artistes s’influencèrent l’un l’autre, particulièrement dans leur choix de sujets. Les peintures à l’huile les plus connues de Somerville représentent des Indiens, principalement des hommes en raquettes et des jeunes femmes offrant des mocassins en vente. Ces sujets, ainsi que d’autres tableaux de gentlemen conduisant des chevaux et des traîneaux à attelage en tandem sur la glace du fleuve Saint-Laurent, sont semblables à ceux qui ont été peints par Krieghoff. De fausses signatures « C. Krieghoff » ont été ajoutées à plusieurs peintures de Somerville, mais ces œuvres se distinguent de celles de Krieghoff par l’accent mis sur le dessin linéaire et par une harmonie de couleurs plus douces.

En 1845, Somerville s’annonça comme « professeur de peinture » dans la Montreal Gazette, et il organisa des cours de peinture « à l’huile et à l’aquarelle portant sur des sujets historiques, des paysages, des fleurs ». Il fut maître en dessin à main levée et en dessin de perspective à l’école pour jeunes filles de Mlle Plimsoll, à Montréal, là où Krieghoff était maître de peinture de 1847 à 1849. En janvier 1847, Somerville exposa des toiles en tant que membre de la première association d’artistes professionnels de la ville, la Société des artistes de Montréal. Ses 21 œuvres, qui comprenaient entre autres des aquarelles, des croquis de paysages de Grèce aux ruines dessinées dans un style pittoresque, des peintures de fleurs et des reproductions de paysages de l’artiste anglais James Duffield Harding, révèlent qu’il était un artiste fécond. Des dessins d’Indiens et des vues de Montréal parurent dans l’Illustrated London News en 1849 et 1850. Me-nifs-i-no-wen-in-ne, the great warrior, dessin au crayon d’un chef indien, démontre l’excellence de sa technique et sa précision.

Il se peut que Martin Somerville ait eu aussi une résidence ou un studio à Québec ; il y était inscrit comme résident en 1854–1855, et c’est là qu’il mourut en 1856, à l’âge de 59 ans. Parce qu’il n’existe pas d’étude approfondie sur l’œuvre de Somerville et parce qu’on connaît peu de détails sur sa vie privée, il reste un personnage obscur de l’art canadien.

J. Russell Harper

Le Royal Ontario Museum (Toronto), Canadiana Dept., Sigmund Samuel Coll., conserve le dessin de Martin Somerville intitulé Me-nifs-i-no-wen-in-ne, the great warrior. Une description de cette œuvre se trouve dans Mary Allodi, Canadian watercolours and drawings in the Royal Ontario Museum (2 vol., Toronto, 1974). Ce dessin et d’autres de Somerville furent publiés dans l’lllustrated London News (Londres), 19 mai, 15 sept. 1849, 21 déc. 1850.

ANQ-Q, CE1-61, 2 juin 1856.— Montreal Gazette, 10 oct. 1845, 15 janv. 1847.— Pilot (Montréal), 29 janv. 1847.— C. P. De Volpi et P. S. Winkworth, Montréal ; recueil iconographique [...] 1535–1885 (2 vol., Montréal, 1963).— G. C. Groce et D. H. Wallace, The New York Historical Society’s dictionary of artists in America, 1564–1860 (New Haven, Conn., et Londres, 1957 ; réimpr., 1964).— Harper, Early painters and engravers.Montreal directory, 1845–1855.— Quebec directory, 1854–1855.— Le Peintre et le Nouveau Monde (Montréal, 1967).— Gérard Morisset, la Peinture traditionnelle au Canada français (Ottawa, 1960).— W. A. Craick, « Letters ; Cornelius Kreighoff », Atlantic Advocate (Fredericton), 53 (1962–1963), no 5 : 11.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

J. Russell Harper, « SOMERVILLE, MARTIN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/somerville_martin_8F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/somerville_martin_8F.html
Auteur de l'article:    J. Russell Harper
Titre de l'article:    SOMERVILLE, MARTIN
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1985
Année de la révision:    1985
Date de consultation:    19 mars 2024